Chapitre 1

629 29 18
                                    

Des bruits de pas se faisaient entendre dans tout le sous sol, semblable à une course poursuite, ou bien un troupeau de vache poursuivi par un loup. Mais cette fois-ci, c'était l'inverse. Un troupeau de loup poursuivant une seule vache.

- Rattrapez la ! Il nous faut son sac !

Suite à ces mots, le sol se mit à trembler d'avantage, et, apeurée, l'intrus se faufila entre deux coffre, cherchant désespérément une cachette. Cet intrus, c'était T/P, une jeune femme venant tout juste de trahir les fatui, de voler leurs écrits les plus précieux, seule, sans vision ni arme pour se défendre. Un plan voué à l'échec, non ? Mais pas le temps de réfléchir, ils arrivaient déjà. T/P se pencha pour sprinter vers une pièce vide, trébuchant sur une marche. Le bruit pris d'assaut tout le sous sol, attirant l'attention au plus haut point. Paniquée, la jeune femme s'empara des ouvrages qui s'étaient éparpillées au sol, ramassant sans le vouloir quelques bibelots dans la précipitation. Face à elle se trouvait une petite fenêtre, pas plus grande qu'un cadre, vieillissant entre deux toiles d'araignées et un livres inutile posés au rebord. Sans y réfléchir deux fois, T/P se rua vers cette dernière pour l'ouvrir pour ainsi y jeter son sac. Elle y passa ensuite tant bien que mal et se faufila le long du mur, attrapant sa besace. Elle partit en trombe pour se réfugier non loin de la pente Cuijue. S'en suivis une longue nuit sans repos, dans une course poursuite sans fin. T/P se sentait observée de partout sans pourtant pouvoir y apercevoir quelqu'un. Son esprit lui jouais des tours.

Mais pourquoi ? Pourquoi s'en aller loin de ses terres natales, loin de ses amis, sa maison ? Lors de ses 18 ans, la jeune femme avais rejoint les fatui, suivant les traces de sa sœur aînée aveuglément et par admiration. Cepandant, ses ambitions était tout autre, et après avoir rencontré Aether, un voyageur remarquable, elle était déterminée à changer les choses. Elle avait toujours suivie aveuglement Childe, la signora, en se convainquant qu'un jour, elle deviendrait respecté, puissant, comme eux. Mais au fil du temps, elle se posa bien plus de questions, observa bien plus loin que ce qu'elle avait atteint, ce qu'elle voulait atteindre. Pourquoi tuer, mentir, voler, pourquoi ? Elle pouvait faire mieux, et elle le savait. Elle voulait, se soir la, être la goûte d'eau qui ferait déborder le vase.

–––––––––––––––––––––––––––––––

Le cadeau de l'ange était plutôt tranquille cette nuit là. Deux trois hommes assis au fond du bar pour savourer leurs vins de dent de lion, sous la surveillance du maître des lieux, Diluc Ragnvindr. Une chevelure élégante, attaché en queue de cheval, retombant légèrement sur son épaule. Il était habillé d'une belle chemise noir, et on pouvait apercevoir son manteau trônant sur une chaise un peu plus loin. Face à lui se trouvait son frère, Kaeya, ainsi qu'une femme à l'allure ténébreuse, Rosalia. Ces derniers semblaient échanger une discussion sans queue ni tête à propos du scientifique de Mondstadt : Albedo.

- Pense tu vraiment que cet enfant a toute sa tête ?!

- Rosalia, détend toi, il est adorable ! Et on sais tous qu'il a du potentiel.

Agitant sa main élégamment, Le pirate borgne se pencha vers son interlocutrice, abordant un sourire amusé, ce qui la fit soupirer.

Diluc, observant la scène dans le silence, comme à son habitude, rangeait quelques verres qu'il venait de nettoyer, avant de poser sa main sur le comptoir, comme pour attirer l'attention des deux amis.

- Mes chers, il se fait tard. Vous devriez penser à déguerpir.

- Diluc, fait nous une faveur ! Mon cher frère ne veut-il pas entendre plus d'histoire alléchantes ?

- Kaeya, ne m'appelle pas ainsi. Répliqua froidement le maître des lieux, soupirant calmement.

Il se dirigea vers le fond du bar pour inviter tout le monde à sortir, et, ainsi, clore la discussion. Kaeya commença à ricaner et se redressa, suivi de Rosalia, les bras croisés. En quelques minutes, le bar était vide, laissant un peu de silence pour Diluc. Cepandant, ce silence ne fut pas bien long, car la poignée de porte se mit à bouger, pour finalement laisser entrer une jeune femme à l'allure paniquée et essoufflée, tenant fermement son sac.

𝑱𝒆 𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆, 𝒋𝒆 𝒕'𝒂𝒊𝒎𝒆 ( 𝑫𝒊𝒍𝒖𝒄 𝒙 𝑹𝒆𝒂𝒅𝒆𝒓) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant