2. Crainte...

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 Chapitre 2: Crainte...


   Point de vue: Bella.



Je sentais quelqu'un m'agripper le bras et me tirer vers le coin de ma chambre, je me débattais et criais de toutes mes forces.

Jusqu'à sentir une main sur ma joue, ma joue me fait terriblement mal. Ce gros porc de Preston vient de me gifler.

- Laissez moi !!! Je ne vous ai rien fait !!! Lâchez moi !!! S'il vous plait...suppliais je la gorge nouée.

Je sentais les larmes me monter, je les sentais perler sur mes joues. Je sentais tous mes membres trembler de peur. Ma respiration était saccadée, je la retenais même par moment.

Je sentais plusieurs mains sur mon corps, leurs mains parcouraient mon corps. À chacun de leur toucher mon corps se raidissait de plus en plus.

Malgré le fait que se ne soit pas la première fois, qu'ils me touchent. Mes réactions sont toujours les mêmes. Je commences à me débattre, à crier comme une folle en espérant que quelqu'un m'aide. Je repense à ma maman pour avoir de la force, j'essaye d'oublier leurs mains sur moi. Mais leurs toucher prennent toujours le dessus, je finis donc souvent par m'évanouir. 

J'avais peur de ce qu'ils allaient me faire.

Je tremblais comme une feuille, je sentais mes mains devenir moites, je sentais mon cur battre de plus en plus vite et de plus en plus fort.

Je n'avais plus la force de me débattre.

Ma tête me faisait terriblement, mal.

Aucun son ne sortait de ma bouche, à part mes sanglots.

L'air se réduisait dans mes poumons.

J'arrivais à peine à respirer.

Je suffoquais.

Je me sentais tellement faible.

Je suis faible.

Faible

Faible

Faible

Ce mot résonnait dans ma tête. Et il ne voulait plus sortir. Il était gravé dans ma tete depuis des années déjà. Et personne ne pourra l'enlever, même après l'avoir frotter, nettoyer. Personne ne pourras l'enlever puis ce qu'il est la depuis bien longtemps. 

Je sentais ma peur augmenter en sentant leur toucher et en écoutant leurs rires. Comment pouvait-on rire du malheur d'autrui ? Comment pouvaient-ils abuser d'une personne ? N'ont-ils pas de cur ? Qu'ont-ils vécu pour que des atrocités deviennent des banalités. 

- Elle va être heureuse pendant cette soirée !!! ricana Charles d'un ton plein de supposition.

- Elle va surtout adorer ce qu'on va lui faire ! s'écria Kevin en me regardant droit dans les yeux.

Je commençais à avoir des nausées, je sentais ma tête tourner, je voyais de plus en plus mal, ma vision se troublait, je voyais de plus en plus flou

- Be... Bella cal...cal...calme toi...c'est faux... bafouillais-je en essayant de calmer ma respiration et mes tremblements.

J'essayais de me calmer en fixant un point imaginaire.

- Un...deux...trois...quatre, cinq. murmurais-je à moi-même.

Je mis ma main sous mon oreiller et pris mon téléphone.

After the tearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant