After the tears

29. Appel

Chapitre 29: Appel.

Point vue: Noah.

Depuis hier je ne fais que réfléchir, comment mettre fin à Richard Smith. Cette question me torture l'esprit surtout depuis que Taylor ne veut pas que je tue la petite. Je n'ai pas dormi de la nuit à cause de ça. Encore une nuit blanche, je pars me doucher avec de l'eau froide pour bien me réveiller.

Je traversai l'étage, aucun bruit ne résonnait à la villa. Taylor et Nolan devaient dormir, ce sont eux qui font le plus de bruits dans cette maison. Mes autres hommes, qui habitent ici ne font aucun bruit, et sont tellement discrets. Des fois, je me demande même s'ils sont à la villa.

La porte de Bella était à droite, je l'ouvris, et la vis dormir. Elle avait sa capuche sur sa tete, ses jambes étaient collées à son buste. Sa couette tombait sur le sol, elle devait surement avoir froid. Je me rapprochai d'elle et mis la couette correctement sur son corps. Elle bougea, et continua de dormir.

Je sortis de cette pièce en refermant la porte derrière moi. Et je descendis vers la cuisine un café me fera le plus grand des biens. Je m'installai sur une chaise mon café dans ma main droite. Je pris un croissant.

Mon téléphone vibrait dans ma poche, je le sortis et vu le nom, d'Antonio.

- Allô ? répondis-je.

- Ah Noah, j'en étais sur que tu serais déjà réveillé à cette heure si. annonça mon interlocuteur.

- Oui, que me vaut cet appel de sitôt ? demandais-je tout en buvant mon café.

- Je vois que tu n'as pas changé tes habitudes, tu ne passes jamais par quatre chemin-

- Parles Antonio.

- Oui oui, c'est bon, j'ai du nouveau sur Richard.

Cette phrase me glaça le sang, je voulais absolument savoir. Où voulait-il en venir ?

- Dis-moi tout. annonçais-je en serrant mes poings.

- Ce serait bien trop dangereux de tout révéler par appelle téléphonique. Le mieux serait qu'on se rejoigne et que je te le dise en vraie. dit-il.

- Oui, tu as raison. Demain rendez-vous à 14h00 chez moi.

- C'est bien beau de me dire chez toi, mais t'en a plusieurs des chez toi. dit-il en riant.

Meme dans les moments importants faut qu'il rigole. Il ne changera donc jamais.

- Villa principale. dis-je avant de lui couper au nez.

Putain enfin, j'ai hâte tellement hâte de savoir ce qu'il a à me dire. J'espère que ce n'est rien de mauvais.

Je débarrassai ma tasse et montai en courant dans ma chambre. Je pris ma veste et sortis de chez moi. Je devais aller vérifier des données chez le comptable. Après avoir vérifié ça, mon plan pourra débuter, enfin, je l'espère.