Chapitre 6

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Lorsque je rentre dans la maison, je suis encore toute chamboulée par ce que m'a dit Castiel. Que voulait-il dire ? Et ce baiser, que signifiait-il pour lui ?C'est l'esprit un peu embrouillé que je vais me coucher.

Le lendemain je continue les travaux dans la maison et en fin de journée je vois la voiture de Chani qui remonte mon allée.

- Salut, comment vas-tu ?

- Bien, je viens travailler sur mes voitures, cela ne te dérange pas ?

- Si je te l'ai proposé, c'est fait pour ça !

- Tu continues d'avancer sur tes travaux ?

- Ho oui j'avance assez vite, mais...

Ma phrase reste en suspend à cause de mon téléphone qui sonne :

- Allo ? Oui c'est bien moi ? Samedi ? Mais ce n'est pas possible cela devait être dans trois semaines, je ne comprends pas ! Ha non, je ne vais pas attendre deux mois de plus... bon ok, à samedi...

Je raccroche et m'écroule sur les marches de mon perron, Chani s'approche de moi :

- Que se passe-t-il ?

- C'est pour ma cuisine, ils se sont trompés... elle devait être livrée dans trois semaines, mais a la place... elle est livrée dans trois jours !Je ne sais pas comment faire ! Ma cuisine actuelle est encore en place, je n'ai rien fait !

Je commence à paniquer et une larme de colère glisse sur ma joue, Chani met sa main sur mon épaule :

- Ne t'inquiète pas...

- Ma cuisine arrive samedi, on est mardi soir ! Même en travaillant de nuit je n'y arriverais pas... laisse tomber, fait tes affaires je vais commencera voir...

Je rentre dépité à l'intérieur de la maison et laisse Chani à ses voitures. En fin de journée, elle s'en va et je continue de commencer à démonter la cuisine, enfin ce que je peux... À bout de force, je vais me coucher à vingt-deux heures et m'endors de suite sans demander mon reste.

Le lendemain, les aboiements de mes chiens me réveillent. J'enfile mon peignoir et me précipite en bas des marches, ils aboient après la porte d'entrée, je l'ouvre doucement et vois Chani, Iris, Lysandre et Kentin me sourire.

- Bon tu nous laisses entrer, car il pleut un peu là !

Je m'écarte un peu de la porte d'entrée et les laisse passer. J'ajuste mon peignoir et les regarde avec étonnement, Chani s'avance :

- Je t'ai ramené des bras, je sais qu'il reste trois jours, mais, en s'y mettant à plusieurs, on va y arriver !

- Mais... je ne sais pas quoi dire...

- Tu nous as aidés pour le projet et... tu es notre amie !

Je les remercie et monte me changer. Au bout d'une heure, tous les placards du haut sont dans la benne :

- Je vais aller à la déchetterie avec Chani !

Je monte dans la benne et on y va. Sur la route Chani ne peut s'empêcher de faire sa curieuse :

- Alors, mon frère été le dernier a partir hier soir...

- Oui et ?

- Rien à raconter ?

- Non...

- Cassy ! Nous sommes amies !

- Oui, mais il ne s'est rien passé, enfin...

- Oui ?

- Bon... on discutait et je lui ai dit « cash » que jamais des mecs comme lui ne se mettraient avec une fille comme moi !

Pour l'amour des rondeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant