Chapitre 1

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J'entends la sonnerie de mon portail et descends les marches pour répondre à l'interphone :

— Oui ?

— C'est Chani !

— OK je t'ouvre.

Je sors de chez moi et l'attends sur le perron. J'aperçois une petite twingo arriver. Lorsque la jeune fille sort de sa voiture, elle regarde ma maison et écarquille les yeux.

 Lorsque la jeune fille sort de sa voiture, elle regarde ma maison et écarquille les yeux

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— Ho my god ! C'est chez toi ?

— Beh... oui...

— C'est à la fois magnifique et effrayant ! C'est génial !

Je rigole et lui propose de rentrer. Je l'emmène jusqu'à la cuisine :

— Thé ? Café ?Chocolat ?

— Je veux bien un café s'il te plaît. Je veux aussi qu'on dissipe de suite le malentendu... je ne viens pas vers toi en dernier recours !

— Je te crois.

— Ha... j'étais avec Clarisse, mais je me suis aperçu qu'elle était plus intéressée par mon frère que part le projet !

— Donc ?

— Donc je lui ai dit de dégager, de sortir de chez moi ! Ensuite Iris m'avait déjà parlé de toi, mais...

— Mais ?

— Tu sais beaucoup disent que tues une fille solitaire et que tu n'aimes pas qu'on vienne vers toi !

— Ha... c'est cela qu'on dit de moi alors.

Je sers le café à Chani et je ne peux m'empêcher d'être triste, mais j'essaie de ne pas le montrer. Je sais que je suis solitaire que je fais tout pour rester dans mon coin, mais... je pensais que les gens essaieraient de m'approcher et ne tirent pas trop de conclusion hâtive... J'avais tort !

— Je te sors de tes pensées, mais tu es d'accord ou pas ?

— Oui, oui.

— Je te remercie beaucoup, mais je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas...

— Je ne pensais pas que les gens me voyaient comme ça. C'est très dur pour moi de venir vers les gens, je suis timide, peureuse et craintive ! Beaucoup de qualités comme tu peux le voir.

— Ce n'est pas forcement des défauts, tu sais ! En tout cas je suis contente qu'on fasse ce projet ensemble ! Je trouve que tu bosses bien , tes notes le prouvent, tu es sérieuse, gentille et amicale et... un peu têtue !

— Têtu ?

— Oui l'autre jour j'ai vu de la manière dont tu as tenu tête au gars de la fourrière pour le chat qui est devant la fac !

— Ha oui, bon tu sais ce n'est pas être têtu, mais j'ai horreur de l'injustice !

— J'ai cru voir ça !

Pour l'amour des rondeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant