Chapitre 3

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Arwin

Quand la porte s'ouvrit laissant passer une lumière éblouissante, je sautai sur le côté et me protégeai de mes bras. Comme un animal traqué, j'essayai de me cacher de la personne qui venait de rentrer, et de la lumière qui m'alarmait. La personne était un garde. Il était venu pour m'emmener quelque part, mais je ne voulais pas qu'il s'approche, pas qu'il me touche. Mon souffle était court, je tremblais légèrement. Alors que le garde attrapa mon bras, mon corps entier cria contre le contact de sa main. Et, comme un flash, toute la violence que j'avais subi les derniers jours passa devant mes yeux. Et je ne voulais plus qu'une chose : fuir. Mais je pouvais à peine bouger. La peur avait pris place dans mon corps, s'était glissé sous ma peau, avait infiltré ma chair, s'était posé dans mes os. Lorsqu'on m'entraina hors de ma cellule je voulus courir, crier, mais je ne pouvais pas. La peur était là. Elle avait pris ma mobilité et mon courage, elle aussi m'avait volé.

Trahir ou mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant