Chapitre 5 : Un winner?

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Petit mot de scribouilard : Voici un chapitre sur un personnage très attendu je crois... Vous n'imaginez pas la pression que j'ai! Trop peur que ça ne vous plaise pas! Bonne lecture!

.......

La petite voiture se glissa à sa place, en bas de l’immeuble, et Lucas coupa le contact avec un soupir. Reposant ses mains crispées sur le volant, il y appuya son front en soupirant.

      -          Merde ! jura-t-il.

      -          Merde, merde, merde, merde, merde ! ajouta-t-il en cognant sa tête sur le volant en rythme pour faire bonne mesure.

T’es qu’un noob ! lui susurra vicieusement son esprit avec la voix de Baptiste.

Tu te comportes comme un crétin, rajouta la voix d’Arif, rappel de la conversation qu’il avait eu avec son ami quelques minutes plus tôt.

      -          Oh la ferme ! s’exclama Lucas en relevant la tête.

Apercevant un vieux monsieur qui le fixait avec inquiétude à travers le pare-brise, il rougit et lui fit un petit signe de la main qui se voulait rassurant. A voir la vitesse à laquelle le monsieur s’éloigna, ça ne dut pas être très convaincant.

Lucas soupira de nouveau et attrapa son téléphone.
 
Bip ! fit celui-ci au même moment.

Sérieux Lucas, t’es encore sorti voir tes potes ? Tu te fous de moi là ?! On devait se voir ce soir ! disait le message reçu.

Décidément, cette soirée était un enfer. Lucas sortit de la voiture précipitamment et la verrouilla avant de se précipiter vers l’entrée de l’immeuble. Allez, il s’était foiré avec Baptiste, mais il pouvait encore sauver les meubles avec Ylsa non ?

Il monta les escaliers quatre à quatre, arriva en haletant devant sa porte -faudrait vraiment qu’il se remette un peu au sport- et respira un grand coup avant de rentrer chez lui. Il allait le faire. Il pouvait le faire ! C’était un winner !
 

      -          Je suis un looser… gémit-il deux jours plus tard depuis le canapé où il était effondré à l’intention de Jumbo et Natsu.

Aucun des deux ne lui répondit. Le premier dormait, et le deuxième mâchonnait  consciencieusement un jouet.

      -          Merci pour le soutien, les gars, marmonna-t-il en reprenant sa contemplation du plafond.

Une idée. Il fallait qu’il trouve une idée pour un live. Merci du cadeau Arif ! Il aurait peut-être pu lui demander avant de faire les invitations en son nom ?! Mais non, son pote lui avait envoyé un message, suite à son départ, pour lui répéter ce qu’il avait dit à Baptiste, et voila, maintenant fallait qu'il trouve une idée pour un live qui devait les réunir dans… cinq heures maintenant.

Avec des amis pareils, pas besoin d’ennemis.

Se rasseyant dans son canapé , Lucas entreprit de faire défiler sur son téléphone les dernières stories insta et les notifications Twitter, en quête de l’idée du siècle. Il commença par celles de Amine et Billy, il ne les connaissait pas trop, et Arif les avait -aussi !- invité. La plupart lui arrachèrent un sourire malgré son stress, ils avaient l’air d’être des gars sympas.

Il enchaina sur les dernières nouvelles d’Arif et Corentin, et tomba soudain sur une photo de ce dernier, en train de faire l’imbécile près de la Tour Eiffel avec Baptiste.

Lucas s’attarda sur l’image, regardant le sourire et les yeux pétillants du Maltais plus longtemps que nécessaire. Il avait l’air heureux. Plus que pendant ce week-end de l’enfer, en tout cas.

Son sourire retomba. Arif avait raison, il avait fait n’importe quoi. Heureusement, Baptiste n’avait pas l’air de se souvenir de grand-chose. Il était tellement fatigué à ce moment là… Lucas ne savait pas trop si ça lui convenait ou non. A moins que le brun n’ait rien dit pour une autre raison ? Non, ce n’était pas tellement le genre de Lock de se taire quand quelque chose le contrariait. Du moins en live. Et puis, il avait eu l’air de croire à cette histoire de boulot en cours qu’Arif – encore lui ! - lui avait servi.

Frustré, Lucas balança son téléphone à l’autre bout du canapé et se leva pour faire les cent pas. Il lui fallait deux idées, et vite !

Un sujet de live, un nouveau concept, un live, un concept…

Tu le méritesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant