Mon coloc.

25

Ça a été un bon Noël, un très bon Noël. Mais j'étais quand même fâché et triste. Fâcher à cause de ma mère et triste à cause d'ally. C'est triste qu'on ai perdu notre amitié à cause d'un garçon. Ce qui compte c'est qu'il sait comment me faire sourire et qu'il est différent des autres. Il reste une semaine avant qu'on recommence les cours. Et on compte en profiter.

***

Toc, Toc, Toc.

- Oui ?

- Le beau chevalier est venu secourir sa dulcinée.

Je soupira. Qu'est-ce qu'il avait encore ?

- Je vais bien.

- Ne vous inquiétez pas princesse , j'arrive !

Et puis il ouvrit la porte super fort, ce qui fit trembler mon armoire. Il tenait une épée en bois dans les mains.

- Où as trouvé ça ?

- Tout chevalier se respectant a une épée sur lui.

- D'accord..

- Maintenant il est l'heure de vous sauver.

- Fous moi la paix Mathias.

- Je ne comprends guère votre langage. Attention princesse !

Il fit semblant de combattre quelque chose. Il a sûrement bu. Ouais ça doit être ça.

- Voilà le dragon est mort. Vous êtes en sécurité maintenant.

- Mathias est-ce que tout va bien ?

- Oui super bien ! Maintenant que vous êtes sauvés.

- T'es extrêmement con tu sais ?

- Je ne comprends rien à votre langage princesse mais ça ne m'empêche pas de vous trouver belle.

Je souria. Je tapota la place à coté de moi. Il s'assit et je m'assis entre ses jambes. Il entoura automatiquement ses bras autour de moi. Encore une fois je savoura sa chaleur.

- Merci de m'avoir sauvé mon prince.

- De rien, ma princesse.

Il prit mon menton et tourna ma tête vers lui. Il déposa doucement ses lèvres sur les miennes et m'embrassa. Peu à peu nos lèvres se décollèrent pour nous permettre de reprendre notre souffle. Je retourna ma tête devant moi. Je sentis ses lèvres embrasser mon épaule.

- Mathias...

Il continua d'embrasser mon épaule et remonta jusqu'à mon cou. Je frémissais. C'était bon, si bon.

- Hum.. Mathias.. Non.

- Tu veux vraiment que j'arrête ? Murmura t'il dans mon cou.

Je ne répondus pas. Il continua. Il passa sa main dans mon dos. J'enleva son t-shirt et il fit pareil avec le mien. Je ne coucha et il monta sur moi. Il continua à donner des baisers sur mon cou. Je me tourna pour lui donner un meilleur accès. Je me sentais si bien.

- Mathias je t'en prie...

Il m'embrassa pendant de longues minutes et revenu à mon cou. Puis il descendu à mon ventre. Tout allait bien je le désirais , il me désirait et on allait faire l'amour. Je voulais le faire. Mais mon cerveau a décidé qu'à ce moment-là il voulait me rappeler le jour où c'est arrivé... Je le repoussa et je cria. Je m'assis et pris mes genoux dans mes mains. J'y déposa ma tête. Je me mis pleurer.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce.. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?

Il essaya de prendre ma main mais je le repoussa.