Jujutsushi

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J'ai pris un jour de repos à cause d'un rhume, vu les températures qu'il fait ces derniers temps c'est normal.

Là actuellement, j'essaie de rassembler mes forces pour aller chercher des médocs à la pharmacie mais non seulement j'étais trop fatiguée pour me lever du coup il est genre 22h, et en plus il y a une averse dehors. "Life sucks!" murmurais-je... Je me lève du lit et cherche des vêtements chauds: un jean boyfriend, un sweat, un bonnet plus un parapluie et me voilà partie.

Je descends les escaliers très prudemment, à cause des vertiges, j'arrive pas à tenir debout en fait. Je me retrouve à l'entrée de l'immeuble, c'est presque le déluge dehors... Des trombes d'eau s'écoulent du toit, les rues sont quasiment innondées, il y a du brouillard, le vent souffle à une vitesse pas possible et il fait un de ces froid ... Ceci étant, quand faut y aller,faut y aller! Malgré tout, j'arrive à la pharmacie, trempée bien sûr, la dame me recommande des médicaments dont je comprenais rien aux noms, normal je suis pas médecin (big-up à mon crush Kento) et je rentre chez moi.

Sur le chemin de retour, j'aperçois dans une ruelle mal éclairée deux personnes se battrent contre quelque chose d'informe et monstrueux... En me rapprochant, je reconnais Kento... Je distingue des flash de lumière tantôt bleu azur, rouges par moment ... Mais on est où là !

J'étais déjà affaiblie par la fièvre c'est vrai, mais pour une raison que j'ignore, je sentais les forces qui me restaient m'abandonner et j'ai fini par m'écrouler. Je suffoquais, on aurait dit que je faisais une crise d'asthme... Après plus rien, black-out...

Je me réveille dans un lit, un peu sonnée, sur le moment, je reconnais pas l'odeur de la pièce, un parfum suave mélangé subtilement à une odeur de tabac... Une seconde ! Ce parfum, je me souviens ! Me levant soudainement du lit, je m'exclame: " Nanami!"

Quelle n'était pas ma surprise de le voir allongé dans un fauteuil non loin du lit!
Il était trempé, la chemise déboutonnée me laissant entrevoir son corps, très bien bâti je précise, la main gauche portant une cigarette à la bouche et l'autre dans ses cheveux blonds mouillés, recouvert de sang... Le spectacle était à la fois plaisant pour les yeux et un peu perturbateur. J'étais tellement habituée à le voir toujours propre sur lui et là...

Il ouvrit les yeux et me dit: "tu te réveilles enfin..." Toujours avec ce ton rempli de sarcasme, du moins à mon avis...

- Où suis-je ?

- Chez moi Mademoiselle...

Tu m'obsèdes Kento... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant