Je t'aimerais toujours...

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# Ce chapitre contient des scènes sexuellement explicites

Nos langues s'entremêlent, nos salives se mélangent à l'eau qui coule de la colonne de douche, j'en perds le souffle ...

- Kento attends... Dis-je en haletant.

- Et si je ne veux pas...?

Les yeux remplis de désir, j'avais l'impression qu'il me dévorait du regard...

- Pourquoi...

- Tais-toi et laisse moi t'aimer. Me dit-il.

Je n'eus pas le temps de répliquer qu'il m'embrassa avec une telle fougue, on aurait dit qu'il aspirait mon âme... Les dernières barrières que j'avais établies dans ma tête s'effondrèrent et je me laissai aller... Il me déshabillait si violemment que mes habits se déchirèrent et puis merde osef !

Je me mis à quatre pattes et avala son pénis. Je faisais danser ma langue sur son gland accompagné de va-et-vient saccadés ... Lorsqu'il se sentit venir, il se retira. D'un geste vif, il m'ouvrit les jambes et m'aspira le clitoris, puis enfonça sa langue dans mon vagin.

- Kento !!!

Il me retourna, me cambra le dos et m'emboîta de son membre. Il me pilonait avec une de ces forces, plus il accélérait plus le plaisir s'accentuait... Cette nuit là on l'avait fait trois fois... Dans la cuisine et dans son lit ... Il m'embrassait le cou, les seins, il m'aspirait la peau , faisait jouer ses doigts sur mon corps comme une guitare... Je lui ai lacéré le dos de plaisir, je gémissais de passion mais une partie de moi ne s'empêchait pas d'être triste... Nous nous sommes endormis l'un dans les bras de l'autre, bercés par le bruit de la pluie et la douce lumière qui traversait la fenêtre au dessus du lit.

En me réveillant le matin, je trouvai une note sur la table de chevet :

"Je suis rentré au Japon précipitemment pour une mission urgente.
Je reviens bientôt. Attends moi.

Je t'aime Aisha."

J'ai pas pu empêcher les larmes de couler, j'avais mal à la poitrine.

- T'aurais pas pu me le dire toi même... ?Idiot...

Après avoir repris mes esprits, je me rhabillai et rentrai chez moi en emportant la clé de son appartement.

Je repris mon train train quotidien tout en regardant au loin à chaque fois espérant le voir revenir... Un mois plutard, mes règles répondaient aux abonnés absents. Angoissée, je fis cinq tests de grossesse tous positifs...

- Je suis vraiment dans la merde là", et Nanami ne prenait pas le téléphone... Ok... Je serais aussi mère célibataire comme maman. Me lamentai-je.

Je pris le téléphone et appelai ma mère en sanglots... Un mois avant le terme elle déménagea chez moi pour m'aider avec le bébé. Un matin, je reçu un appel avec l'indicatif du Japon. Je sautai de joie croyant que c'est Kento...

- Allô Nanami...

- Non c'est Kiyotaka Ijichi, un collègue du défunt Nanami.

- Défunt...

- Oui, il est décédé il y a huit mois lors d'un exorcisme très violent. Mes condoléances...
Il vous a désigné comme héritière de ses biens. Je vous enverrai les formalités administratives à suivre par mail...

Je laissai tomber mon téléphone et éclatai en sanglots... J'étais tellement sous le choc que je perdis les eaux sur le champ.

Deux ans plutard, dans l'appartement que j'avais hérité de Nanami, je regardais mon beau petit garçon dormir, la plus belle chose qu'il m'ait laissé. Je ne me suis mis avec aucun autre homme après notre histoire, je n'avais pas réussi à l'oublier...

Je t'aimerais toujours Kento...



Merci à tous ceux qui ont lu cette œuvre, pour vos votes et vos encouragements. Partager là et j'espère en écrire une autre très bientôt.
Sayonara mina!😊

Tu m'obsèdes Kento... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant