Est-ce que t'as peur de moi ? (3)

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- Très bien, maintenant nous sommes officiellement présentés. Je vais chercher tes médicaments, est-ce que par le plus grand des hasards tu aurais encore l'ordonnance sur toi?

- Non, je suis allée à la pharmacie directement, mais j'ai une photo de la facture dans le téléphone. Je vous l'envoie ?

- C'est quoi ton numéro de téléphone ?

- xxx-xxx-xxx-xxx

- Je reviens dans 30 min, ne touche à rien pendant mon absence.

Il enfila un jean casual, oui le mec était toujours en caleçon, chaussa des claquettes et mis une casquette.

Je n'eus le courage de sortir du lit que pour uriner et c'est sortant de ses toilettes qu'il revint de la pharmacie.

- J'ai touché à rien, j'avais juste envie de pisser.

- J'ai rien dit. Tiens tes médicaments.

- Je vous rembourse en espèces ou bien vous préférez...

- Pas besoin. Dit-il en m'interrompant.

Il cuisina un bon bouillon de poisson et m'en servit un bol ... L'odeur... Ça a l'air appétissant ! OMG!

"Merci" dis-je en bavant...

L'ambiance était moins pesante et j'eus le courage de lui poser quelques questions. Il répondait évidemment à celles qu'il voulait bien. Grâce à ça, j'appris qu'il était japonais ,ça je savais déjà vu son nom, et avait été envoyé en mission en Afrique. Par la suite, je découvris d'autres trucs de base sur l'exorcisme.

- Tu n'es pas de service aujourd'hui ?

- Ma patronne m'a donné le week-end en plus du vendredi pour me rétablir.

- Pourquoi tu me dévisages toujours quand je viens dans au restaurant ?

- Vous l'aviez donc remarqué... Dis-je gênée.

- Et cette nuit tu as fait la même chose.

- Je croyais que vous étiez endormi ! M'exclamais-je.

À cet instant précis, j'avais juste envie de disparaître...

- Il faut croire que non.

- Vous avez toujours l'air triste comme je vous l'ai déjà dit la dernière fois...

- Comme toi Mademoiselle Aisha.

- C'est pas faux, mais je croyais pourtant le camouffler au mieux...

- C'est vrai, mais je sais voir des choses que les autres ne peuvent pas.

Après avoir mangé, je pris mes médocs et me rendormis instantanément... Il me laissa et alla dans l'espace salon pour lire un roman. Je ne sais pour quelle raison, mais je me sentais bien dans l'appartement de Kento. Je ne le connais presque pas mais malgré son tempérament cassant et distant, il m'était sympathique... Je n'avais pas peur de lui ...

Tu m'obsèdes Kento... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant