Chapitre 2

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Apparemment, l'Iron man n'avait pas alerté le reste du S.H.I.E.L.D, trop saoul pour cela, et je n'eu aucun mal à m'échapper par la fenêtre, avec certes, un poids en plus sur les épaules. Honnêtement, je ne m'étais jamais sentit autant humilié qu'à cet instant, moi, le grand Loki, sentant le vomi et devant traverser tout New York à pieds avec une espèce de clochard sur les épaules, qui me bavait dessus tout en ronflant bruyamment. Mon ego en avait pris un grand coup, et si le peu de fierté qui me restait ne m'avait pas poussé à sauver un de mes pires ennemies, je l'aurai tué sans aucuns remords. Je ruminais tout cet enchevêtrement d'événements, le front rouge et la sueur dégoulinant le long de mon dos. J'avais beau être un dieu, je n'étais pas pour autant une force de la nature contrairement à mon frère Thor. D'ailleurs, il ne perdait rien pour attendre celui-là! Je remettais l'entière faute sur ses épaules, considérant qu'il était la cause de tous mes problèmes. J'aurai dû être sur Asgard depuis longtemps, essayant de trouver une solution pour récupérer mes pouvoirs, et pourquoi pas, prendre le trône? Pendant ce temps, j'allais faire la baby-sitter pendant une bonne partie de la soirée. Seule l'idée réconfortante de tous les tuer et et prendre le pouvoir sur cette planète ridicule me faisait continuer à avancer dans ces rues sales, bondées par une foule d'humains que je devaient éviter de croiser. Je ne voulais pas en plus les avoirs sur mon dos, moi, l'homme qui avait faillis tous les tuer il y a quelques semaines de cela. J'avais donc dû longer les murs, perdant mon chemin plusieurs fois. Enfin, j'étais arrivé devant la tour hideuse et narcissique au possible de Tony Stark. Elle surplombait la rue par sa taille et sa surface, faisant d'elle un des plus grands building de la ville. Un peu améliorée par mes soins et cette tour pourrait presque devenir agréable. J'y penserai quand j'aurai acquis cette planète, mais tout d'abord, j'avais une autre mission sur les bras.

Je ne voulais pas que les nombreux employés de Stark me voit ramener sur mon dos leur patron sans connaissance. J'ai donc contourné l'immense bâtisse et trouva une porte plus ou moins dissimulée derrière deux gros buissons verts. J'entendis une voix grommelant quelque chose comme "un interrupteur... Jarvis..." puis un nouveau ronflement. J'étais bien moi avec ça, merci beaucoup du renseignement Stark. J'inspira une grande bouffée d'air frais, histoire de faire retomber la colère et l'exaspération qui brûlaient en moi. Il avait parlé d'un interrupteur, manquait plus qu'à le trouver...

Après une bonne demie-heure de recherche, je trouva enfin un creux dans le mur, infime, avec un unique bouton vert. J'appuya dessus, espérant simplement que ce n'était pas une trappe qui allait s'ouvrir sous mes pieds. Une goutte de sueur froide perla le long de ma tempe pendant que j'attendais une réaction, un mouvement de la porte. Enfin, une voix qui n'étais en rien humaine surgit de nul part:

"Monsieur, vous avez demander à entrer?" fit la voix avec courtoisie.

Alors là, j'étais mal si cette chose me reconnaissait. J'étais celui qui avait essayer de tuer son créateur dans sa propre tour. Heureusement pour moi, Stark ouvrit un œil et dit faiblement:

"Jarvis, ouvre la porte et fait moi passer par le chemin le plus discret que tu puisses, je veux que personne ne me voit"

"Bien Monsieur" répondit simplement la voix pendant que la porte s'ouvrit.

Je pris une nouvelle inspiration, ne voulant pas montrer à quel point j'avais eu peur de mourir bêtement pendant les cinq dernières minutes. Tout en pénétrant dans le couloir, et en gardant mes précautions, je sentis une pression sur mon épaule. La voix de Stark retentit dans mes oreilles:

"Ne flippe pas comme ça tête de bouc, il ne va rien t'arriver tant que je suis sur tes épaules" susurra t-il avec amusement. Mes dents grincèrent pendant que je lui enfonça mes coudes dans ses côtes.

Chronique d'un Ass GuardianOù les histoires vivent. Découvrez maintenant