J'ai choisi la vie.

CHAPTER 37

Ça fait quelques jours que je sens que Leona m'évite. je trouve ça trop bizarre.

Déborah - Ça va ? Tu te sens bien ?

Là je me trouve au brunch organisée par Déborah chez ses grands-parents. La dernière fois elle a du annuler du à un imprévu. Donc nous y voilà.

- Oui ça t'inquiète pas.

Elle s'assoit à mes cotés.

- Franchement t'a géré tout est bien fait.

Déborah - Merci. Désolé de ne pas avoir pu être avec toi un peu plus.

- C'est rien je suis restée avec les filles.

Certaines filles de l'église.

Déborah - En plus finalement t'es venue seule.

- Oui.

Deborah - D'ailleurs comment elle va Leona ?

- Bien.. Elle va bien.

Enfin je crois..

J'avais re-proposé à Leona de venir. Elle a refusé.

...- Ezechiel fait attention.

À vrai dire je ne sais pas si c'est à cause de ça qu'elle agit bizarrement ou d'autre chose.

Je frissonne. On est dans le jardin mais le soleil commence à se coucher. Je pense que je vais bientôt rentrer.

Je suis contente d'être là mais j'avoue qu'avant de d'arriver ici je ne voulais plus venir. Ce qui a pesé dans la balance c'est que je ne voulais pas rester à la maison avec Ya Junior. Il est constamment sur mon dos, toujours là pour me faire une réflexion. Franchement j'en peux plus.

En ce qui concerne ma mère, je ne comprends plus rien. Elle n'est quasiment plus à la maison. Et quand elle est là, elle est constamment de mauvaise humeur. Elle dégage trop de bad vibes. Elle qui ne me reprochait pratiquement rien maintenant n'en rate pas une non plus. D'ailleurs ce matin avant de sortir on s'est disputé.

Je me lève, prends mes affaires et vais à la recherche de Deborah.

- Ah tu es là. C'est super grand ici.

Deborah - Oui très. Tu voulais quelque chose ?

- Je vais rentrer.

Deborah - Oh.. t'es sure ?

- Oui il commence à faire tard. Je ne rentre pas directement.

Deborah - Je vois.

Elle m'enlace.

Deborah - Merci d'être venue.

Je fais pareil.

- Je t'en prie

Rapidement je m'en vais et prends la route. Je décide de conduire jusqu'à mon ancienne ville, mon ancien bâtiment, mon ancien appartement.

Je ne l'ai jamais fait. Depuis notre déménagement je n'ai plus mis mes pieds dans la ville. Aujourd'hui je le voulais. J'en ressentais le besoin.

Après une bonne demi-heure de route j'arrive enfin. Je reconnais quelques visages et je vois même Melvin mais décide me faire discret. À cette instant c'est seulement : « me, myself and I ».

Sans que je ne puisse les retenir mes larmes se sont mises à couler. Je repensais au passé.

Je sentait que j'allais plus pouvoir retenir ma peine trop longtemps alors j'ai redémarré pour aller me garer sur les collines. Ça faisait longtemps que je n'y avait pas mis les pieds. Je me souviens que je venais souvent ici plus jeune à pied quand j'étouffais à la maison.