CHAPTER 34

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KEITH

Anderson - C'est grave bon !

Leona - T'as vu ? C'est une fille que j'ai découvert sur Instagram. Elle est grave sérieuse.

Anderson - T'es sûr que sa cuisine est propre ?

Leona - Ahah t'es un gamin.

C'était ironique.

Latisha - Pourquoi tu dis ca ?

Anderson - T'as pu vu ?

Latisha - Voir quoi ?

Anderson - T'as pas vu ?

Je souffle un peu. Il peut jamais être sérieux trop longtemps.

- T'es fatiguant.

Anderson - C'est parce qu'il y avait une meuf qui vendait de la bouffe. Je ne sais plus si c'était une influence ou pas mais fallait voir la cuisine délabrée. On aurait dit qu'il y avait toute la famille du rat dans le film des petits qui vivait là-bas.

Leona - Pourquoi t'es mauvais comme ça ?

Latisha riait.

Latisha - Tu parles de Rémy ?

Anderson - C'est qui ça ?

C'est ce que je me demande.

Latisha - Le rat dans ratatouille.

Anderson - Ah ouais.. mama tu crois que j'ai que ça à faire à connaître son nom ? J'avais oublié que t'es encore un bébé.

Latisha - Tu dis n'importe quoi. L'âge n'est qu'un chiffre.

Anderson - Ok bébé.

Je ris intérieurement.

Latisha - Parles à ma main.

Elle venait de sa main devant.

Anderson - Omoni ? Oza kaka mwana. (= T'as vu ? T'es qu'un enfant).

Son problème à lui ? C'est que dès qu'il commence il veut plus s'arrêter.

Latisha l'a regardé, a levé les yeux au ciel mais n'a rien dit.

Leona - Enfin bref si t'as peur de manger ça tu touche plus.

Elle se lève légèrement pour lui prendre la nourriture mais il lui tape la main pour qu'elle n'ait pas le temps de toucher son assiette. Un vrai malade.

Quant à moi je les regardais faire leur boucan.

Anderson - Oh oh calme tes ardeurs.

- Tu manges pas ?

Latisha - Si si t'inquiètes pas.

Elle passait plus son temps à faire du tri dans son assiette qu'a manger. Je préférais la voir manger pour de vrai. Je ne sais pas c'est plus fort que moi. J'ai besoin de la voir en bonne santé. Depuis un moment je l'a vois perdre du poids. Le truc c'est que pour les femmes, le physique peut être un sujet sensible donc je ne dis rien. Il y a trop de code implicitement explicite.

J'ai choisi la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant