J'ai choisi la vie.

CHAPTER 41

Prudence - On est prêtes monsieur.

C'était le jour-J pour présenter notre projet à notre professeur. Franchement on s'est pas mal débrouillé. Malgré ces derniers jours voire semaines où les choses n'ont pas été facile pour moi. Tout était contre mon succès on dirait.. avec ma mère toujours aussi.. comment dirais-je sur mes côtes, Ya Junior qui ne lâchait plus, tout ce qui l'intéressait était de me nuire. Mon père avait effectivement reçu l'invitation de Emma et comme si de rien était, il est revenu vers moi tout gentil mais vraiment comme si rien ne s'était passé.

Il avait voulu me donner l'invitation que j'ai refusé. Déjà parce que je ne suis pas hypocrite et je ne comptais pas le devenir. Ensuite aussi par respect pour Ruth. Je ne me pardonnerai pas si je lui faisais ça.

Avec Leona les choses étaient toujours au point mort. Et Keith quant à lui je ne sais pas.. Depuis la dernière fois, il redevenu distant je l'ai senti même s'il essaye de faire des efforts. Ce genre de choses se sentent.

On avait fini l'exposé très rapidement et tout c'était bien passé. Exceptionnel on était pas en classe entière pour pouvoir exposer tranquillement.

Prudence - On a dead !

Je suis d'accord.

- Grave. Le travail ça paye.

Prudence - D'ailleurs c'est grâce à toi si j'ai réussi l'examen de mi-semestre.

- Mais non. Si tu n'avais pas fait le taf tu l'aurais pas réussi.

Prudence - Sincèrement si je te dis ça, c'est parce que je sais ce dont je suis capable et ses études représente tellement pour moi mais je n'arrive généralement pas à rendre par écrit ma motivation. Tu m'as vraiment aidé Latisha.

Je lui souris gênée. Je ne savais pas quoi lui dire.

Prudence - Il y a une femme qui te regarde bizarrement. Oh. Elle arrive vers nous. Je pense qu'elle a flashé sur toi.

- Mddr n'importe quoi.

... - Bonjour.

Je me retourne et croise la femme de la dernière fois. Celle qui m'avait bousculé. Elle avait l'air plus.. rayonnante. En me reconnaissant j'ai vu son regard changer comme si elle ne savait pas que c'était moi. Elle avait toujours dans son regard cette lueur qui ne m'inspirait pas confiance.

- Bonjour.

...- J'aime vraiment trop ta tenue. Elle te met vraiment en valeur. Je peux savoir où tu l'a acheté ?

- H&M.

...- Je te reconnais tu es la fille de la dernière.

- Oui.

...- Tu m'en veux encore ?

Pas du tout. Garder de la rancune pour si peu, c'est puéril.

- Non pas du tout.

... - Je vais vous laisser.

Elle allait s'en aller.