— MUSIC IN MY VAINS —
11 Septembre 2019, 13h02
Quand Lee Minho était plus jeune, il adorait la musique. Il en était même passionné. Ses parents l'avait inscrit à des cours de piano, de violon, et même de flûte traversière, mais aucun de lui avait plu réellement. Il trouvait cela ennuyant à mourir, il était un enfant turbulent, toujours à la recherche d'adrénaline et de renouveau. Que ferait-il derrière un piano sans attention, que ferait-il d'un violon sans patience ? Ses parents étaient conformistes, et n'avaient pas comprit lorsque, du jour au lendemain, Minho avait abandonné sa passion pour du basketball. Cette mascarade dura jusqu'à sa seconde année de collège. Les Lee venaient souvent passer l'été en Corée du Sud, dans leur petite ville, pour s'éloigner un peu du folklore lyonnais. Ici, Minho avait toujours été ami avec Chan, avec qui il passait le plus clair de son temps durant les deux mois d'été. Un jour, une soirée passer de plus chez son aîné, le jeune adolescent qu'il était avait découvert le sous-sol de la maison.
Chan et sa jeune soeur étaient des grands passionnés de rock. Poster de Queen, U2 et Nirvana, tourne disque vinyle, trois guitares électriques de trois couleurs différentes, deux amplis, et dans le fond de la salle, qui prenait la poussière, il y avait ce gros instrument qui attira ses yeux. Minho avait un souvenir bien précis de ce moment où, comme par magie, son coeur s'était emballé. C'était la première fois de sa vie qu'il voyait une batterie. Alors, il avait tourner son regard curieux vers son ami, qui avait sourit, amusé. En silence, il était allé lui chercher des baguettes, qu'il lui avait tendu en silence.
Va essayer, lui avait il dit. Ils y avaient passer l'après-midi. Tous les deux, une guitare acoustique, et des petits rythmes amusants facile à apprendre pour le Minho de douze ans en pleine découverte de ce qui ferait battre son coeur longtemps. En rentrant chez lui, il avait réclamé à ses parents des cours de batterie, et il avait commencé une fois son retour en France. Il progressait vite, un peu trop vite. Il était fort, il comprenait vite, il était énergique, souriant, et n'hésitait pas à innover, inventer, créer, et faire revivre des morceaux morts depuis trop longtemps. C'est dans un concert de fin d'année de son institut française que deux lycéens l'avaient interpellé pour la première fois, alors qu'il avait à peine quatorze ans.
Ce fut le début d'un groupe qui dura un an et demi.
En réalité, Minho aimait la scène, il avait toujours aimer cela, mais il n'aimait pas être celui du centre. Il préférait être celui qu'on ne voyait qu'en plissant les yeux, mais qui guidait le groupe. Le petit géni de l'ombre. C'était ce que le petit Minho aimait, mais ce qu'il n'avait pas réussi à garder.
Quand il déménagea en Corée du Sud, il paru heureux, mais en réalité, il en avait été anéanti. Il laissait derrière lui un premier amour merveilleux, un groupe qu'il adorait, et son âme d'enfant. Il était entré au lycée dans la ville qu'il ne connaissait que l'été, et avait été assaillit de douleur lorsque la pluie et le froid avaient détruis les souvenirs estivaux. Il avait vécu une année de Seconde difficile, Chan s'était en aller à cause d'une fille méchante et mauvaise, et il avait finit son année seul. Son petit frère, qui était toute sa vie, était partit vivre à l'hôpital pour des addictions tristes, son meilleur ami l'avait quitté sans un mot, ses parents n'ouvraient pas les yeux sur son mal-être, et il avait craqué, une nuit de mauvais temps.
C'est ce jour là qu'il avait décidé de tout laisser tomber. S'il devait changer et tourner la page, il le ferait complètement.
Il avait passer l'été à faire du sport. Il courait, lisait beaucoup de livre, voyait une jeune fille chaque semaine différente. Il avait commencé à fumer, beaucoup, plus pour se faire accepter par les personnes qu'il voulait que par simple envie. Arrivé à la rentrée, en Première, les regards c'étaient pour la toute première fois tourné vers lui, et uniquement vers lui. Il était devenu le roi d'un lycée, et ça avait comblé la solitude qui pesait en lui.

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Ruins of Our Breath; skz
Fiksi PenggemarQuand la trahison prend le dessus et que le désir s'abandonne dans un terrible désespoir, la haine se présente comme la plus simple chanson pour l'esprit. Seulement, allé au delà de ce que l'âme demande est encore pire. Han Jisung est réservé, timi...