Les rubis du capitaine

Chap. 14 Je le jure

Hey hey hey ! J'avais trop hâte de poster ce chapitre donc le voilà un leu plus tôt que prévu ! Bonne lecture !
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Chap. 14 Je le jure

[Aomine]

    Je tapotai de plus en plus fort sur la carte avec le compas. Une main glissa tendrement sur mon épaule, assez proche de mon cou pour passer sous le vêtement. Le jeune homme massa ma peau avec douceur.
"Je t'ai réveillé ? demandai-je avec inquiétude, sans pouvoir m'empêcher de trahir la mienne.
-Mhm... Qu'est-ce qui se passe ?"
Une caresse dans mes cheveux me détendit et je m'appuyai contre le contact avec avidité.
"Je devrais pas t'en parler..." souris-je tristement.
Les mouvements sur mon corps s'arrêtèrent un instant.

    "Pourquoi tu penses à ça ?
-Excuse-moi, c'est plus fort que moi..."
Il soupira et reprit sa tentative de me détendre.
"Repose ce compas, tu vas abîmer ta carte. Elle ne t'a rien fait."
Mes yeux se voilèrent de larmes ; je lâchai l'objet.
"Taiga...
-Oh... qu'est-ce qu'il y a ?"
Je levai les yeux pour dissiper les goutes et attendis quelques secondes.
"On a dit qu'on n'en parlerait pas, repris-je.
-Dis-moi."
J'hésitai et attrapai sa main pour la serrer doucement.

    "C'est juste que l'échéance se rapproche... J'ai peur de te perdre, parce que ça va me faire mal.
-Je t'appartiendrai toujours."
Il m'appartiendrait toujours... Oui, mais...

    Le jeune homme se détacha, resta néanmoins derrière moi. Il croyait que j'avais tout dit... mais d'autres choses tournaient dans mon esprit. D'autres choses que je voulais qu'il sache avant la fin... et que j'avais peur de ne pas réussir à dire plus tard.

    "Tu vas en épouser une autre, Taiga. Elle sera la seule après ta mère à avoir vu tout ton corps. Et elle te donnera un fils. Et ce mariage... Tu auras une femme.
-Elle n'aura aucune valeur pour moi, objecta une voix derrière moi.
-Taiga, ta femme. Tu auras sa bague au doigt, tu dormiras à ses côtés, tu lui feras l'amour... Et ce mariage..."
Cela me rendait fou. Une femme... Marié...

    Je savais qu'il ne m'oublierait pas pour autant, mais la certitude de cette union me rendait fou. Je le voulais pour moi, je ne le voulais qu'à moi. Et cela me torturait.
"Épouse-moi."
Mes yeux s'exorbitèrent et je me tournai violemment sur mon siège.
"T-Taiga ?!"
Le jeune homme mit un genou à terre devant moi et saisit ma main incrédule pour l'appliquer à sa joue.
"Si tu m'épouses, tu seras le seul. Un autre mariage serait faux. Même si nous sommes les seuls au courant... Alors... veux-tu m'épouser ?"
Il se releva pour m'embrasser chastement et ses iris flamboyants se perdirent dans les miens. L'épouser... l'épouser...

    "Oui, soufflai-je. Oui, Taiga... Épouse-moi. Marions-nous."
Et je le plaquai contre mes lèvres, dévorai les siennes avec tout l'amour qui débordait de mon corps.
"Tu veux m'épouser... souris-je. Tu veux m'épouser.... Oh Taiga... Mon mari... tu vas être mon mari, tu le sais ?
-Oui, oui, idiot... Et tu seras le mien. À jamais."
Nos bouches revinrent l'une contre l'autre, nos langues s'enlacèrent. Je me retins de toutes mes forces pour ne pas aller plus loin alors que ma joie me dépassait de désir.

    "Je t'aime, souris-je. Je t'aime, je t'aime.
-Moi aussi, moi aussi je t'aime. Je ne t'aurais pas demandé en mariage, sinon. Même si c'était assez médiocre, excuse-moi.
-C'est parfait..."
Je l'embrassai à nouveau, le plaquai au lit et dévorai sa bouche. Ses mains s'enroulèrent autour de ma nuque et le rouge répondit ardemment, avant de m'offrir son cou. Je mordis, embrassai, suçotai, jusqu'à ce qu'un bruit ne lui échappe, un gémissement ravalé qui me rendit totalement fou. Je me redressai d'un coup sur mes mains, les yeux grands ouverts.