Chap. 23 Moussaillon

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Hello ! Me voilà avec la suite ! J'espère que c'est pas trop n'importe quoi au niveau de la mise en page, Wattpad m'a pas respectée... Bref, bonne lecture !
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Chap. 23 Moussaillon

[Kagami]

Je tombai à genoux, refermai mes bras sur ce petit corps et le plaquai de toutes mes forces contre mon corps. La béatitude... La folie... l'incompréhension aussi... J'avais enfin ce cœur qui battait contre le mien. Ces cris s'étaient mus en sanglots mélangés à des rires.

"Tu restes pour toujours, pas vrai Papa ?!"
Il me fallut un temps pour chasser mes larmes et embrasser ses cheveux.
"Je reste un mois, comme Maman te l'a expliqué.
-Et on va faire plein de choses ! J'ai appris à faire du bateau, je vais te montrer ! Maman m'a dit que tu étais super fort !
-J'ai hâte de voir ça ! Emmène-moi voir ta maman d'abord."
Il entoura mon cou de ses bras et je le soulevai d'une main.
"Là-bas !" s'exclama-t-il en pointant la résidence du doigt.

Je frottai ma tête contre la sienne en riant.
"Tu m'as manqué, mon fils.
-Toi aussi, grommela-t-il. Tonton Hyuuga m'apprend plein de choses mais il cuisine pas aussi bien
que toi ! Et il devient tout rouge quand je l'appelle Tonton Gaga !
-Pourquoi tu l'appelles comme ça ? ris-je.
-C'est Alex-sensei qui m'a dit d'essayer !"
Il fallait s'y attendre...

J'ouvris la porte d'une main. Tout me semblait si lointain... C'était il y a à peine un an pourtant...

La maîtresse de maison accourait dans les escaliers.
"Taiga ! Je suis si heureuse de te voir !"
Je la serrai brièvement contre moi avec mon bras libre et embrassai son front.
"Te rapproche pas trop, je sens la sueur séchée.
-C'est vrai que tu pues, Papa !
-Pardon, pardon, ris-je, mais tu sais, c'est pas pratique de se laver dans la mer.
-Mais y a de l'eau partout !
-Elle est salée, tu ne te laves pas dans l'eau salée, toi ?
-Ah non ! Ça pique les yeux en plus ! s'exclama-t-il en gesticulant un peu.
-Comment vas-tu ? reprit la brune avec douceur.
-Bien, très bien. Je suis heureux de vous revoir. Hayato commençait à trop me manquer.
-Toi aussi tu me manquais trop, Papa !"
J'embrassai grâcement sa joue.

"Comment se passe ta vie avec eux ?
-Je travaille, je recouds les voiles, je fixe les bouts, je fais les repas... J'ai la vie que je voulais.
-Et avec lui ?"
Un sourire dévora mes lèvres et je sentis mes yeux se plisser, voilés par l'amour.
"Je te raconterai quand le petit sera couché, j'aimerais parler avec Hyuuga aussi.
-Il sera ravi de te voir.
-Papa, emmène-moi à cheval ! Je veux aller voir Alex-sensei !
-Tout de suite, mon cœur, soufflai-je avant d'échanger un regard amusé avec la belle femme. On se voit ce soir."

*

Je serrai amicalement la main de l'adulte un peu embarrassé, puis m'installai dans le
fauteuil près du feu. Les deux amants s'assirent dans le canapé, sans oser se coller l'un à l'autre.
"Je suis heureux de t'avoir laissée entre de bonnes mains, souris-je à la maîtresse des lieux. Monsieur, je vous dois des excuses ; j'ai trop longtemps volé celle que vous aimez, et je suis navré de continuer à vous forcer à vivre ainsi comme simple ami aux yeux de tous.
-C'est moi qui vous remercie, Monsieur le duc ! C'est grâce à vous que je peux l'aimer... Elle n'aurait jamais eu le droit d'épouser un simple baron, même si vous n'existiez pas.
-Quand mon fils sera assez grand pour savoir la vérité, s'il l'accepte, je me ferai passer pour mort et vous pourrez épouser Riko.
-Taiga, tu es complètement fou !"
Je niai simplement.
"Je veux que tu sois libre de mener ta vie comme je suis libre de mener la mienne."
Elle vira au rouge pivoine.

Les rubis du capitaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant