Chapter 16 ; final

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❬❬ Pourquoi les ai-je tué ?
La vraie question est plutôt, qu'est-ce qui m'a poussé à faire ça, non ?
Et bien je vais vous détailler chaque cas un part un, procédons dans l'ordre des morts, cela vous aiguillera également sur comment les dater.
Je reproche donc à :

Seo Changbin, d'avoir fait voler ma vie en éclat suite à sa plainte contre mon père qui a causé son inculpation à perpétuité, pour une chose qu'il n'avait pas commise.

Lee Minho, d'avoir manipulé ma sœur à de nombreuses reprises après les aveux de leurs sentiments "réciproques", la plongeant dans deux dépressions sévères, cette même sœur qui s'est suicidée par la suite de la seconde. Il eu même le culot de venir à son enterrement.

Bangchan Chris, d'avoir littéralement explosé ma carrière dans le sport, en corrompant les entraîneurs et les juges juste avant l'épreuve, qui ont fermés les yeux sur le fait qu'il s'était dopé.

Hwang Hyunjin, d'avoir délibérément gâché mon adolescence à cause de ses passages à tabac dont il s'est "excusé" sans dédommagements, malgré les plaintes sans procès ni suites que j'ai déposé contre lui. Je lui ai même pardonné, avant de finalement sortir avec lui, avant qu'il ne brise mon cœur de nouveau.

Han Jisung, de m'avoir ralenti dans ma vie, puisant tous mes efforts pour guérir son manque de confiance en lui, ce qui m'a épuisé au point que j'en rate mes examens les plus importants qui m'ont coupé l'accès aux écoles supérieures.

Lee Felix, d'avoir désiré mon premier copain, au point qu'il m'en oublie, comme je vous l'ai dit précédemment, Hyunjin était mon amant, et ce Jeongin à bouleversé, détruit notre relation à titre personnel.

Yang Jeongin, d'avoir été un gamin pleurnichard en apparence mais une vraie enflure une fois les masques enlevés, retournant le cerveau, parfois jouant avec les sentiments pour obtenir ce qu'il veut. Pas mieux que son frère en fin de compte.

Ils ont tous détruits ma vie à leurs manières, tous comme des salauds, tous sachant le mal qu'ils m'ont causés mais étant sûrs de ne pas pouvoir être inculpés de part leur statuts/grades ou autres affinités avec des gens hauts placés de cette société dégueulasse qu'est la nôtre.

J'ai encore du temps, je vais vous raconter leurs morts unes par unes, cela prendra de même moins de temps à vous, forces de l'ordre, pour chercher les raisons et cætera.

Pour Changbin, quoi de plus simple que de se procurer un simple flacon de cyanure en animalerie, qui aurait été employé à la base pour tuer un quelconque élevage de rats ou autres parasites embêtant. Je l'ai simplement glissé dans son verre pendant qu'il riait a en perdre haleine. Comme à son habitude. De son sourire abject.

Pour Minho, les seringues de drogues que contenait la mallette de Felix me furent bien utile, je savais qu'il avait besoin de ses petites piqûres quotidiennes et que ma victime avait un gros dysfonctionnement cardiaque, et, confronté à des produits illicites de ce genre, son sort était tout écrit. Il a juste bien dormi avant que je ne le pique dans une veine plutôt proche de son organe vital.

Pour Bangchan, lui faire inhaler un mouchoir de chloroforme pendant son sommeil, quoi de plus simple ? Il dormait déjà, paisiblement, son visage angélique tellement serein j'en aurais presque des remords. Le traîner dehors, lui et sa carcasse athlétique, fut une tâche plus complexe, mais néanmoins pas impossible. Mais ça ne pouvait pas être aussi simple, il devait souffrir. Autant que j'ai souffert après avoir été plongé dans le chômage. Il se réveilla donc avec l'incapacité de hurler, de se débattre ou de respirer, mourant à petit feu sous cette haltère.

Pour Hyunjin et sa "tendance suicidaire", le surprendre dans son bain à l'aide de la clé de la salle de bain en prétextant chercher une brosse à dent, puis juste lacérer ses deux avant bras pendant qu'il se détendait tout à fait, le laissant se vider de son sang tout en maintenant sa tête sous l'eau afin d'étouffer ses cris de douleur à été une chose plutôt simple, tout compte fait.

Pour Jisung et sa curiosité légendaire, un simple bruit dans un placard et il se jette dans la gueule du loup, sans mauvais jeu de mots. Du gaz moutarde, assez complexe mais plutôt ingénieux, utilisé durant la seconde guerre mondiale.

Pour Felix, lui jeter le réveil électrique dans les mains juste avant de le pousser dans la piscine, une fois l'avoir attiré avec sa curiosité a été un jeu d'enfant. Ridicule, ils devaient se méfier du « bassin ».

Et enfin pour le plus jeune, dit "dans l'horloge", peut-on réellement dire que c'est moi qui ai commis son décès ? Admettons que oui, que tout ce qu'il a fait ai été dû à la charge mentale. Je savais qu'il était à bout, tous, plus jeunes, avons pensé à nous foutre en l'air. L'horloge massive de ma chambre suffisait amplement pour son crâne tendre. Une corde solide, qui pend à sa hauteur, même pas besoin de le menacer ou de le forcer.

Mais maintenant reste la plus grande question.

Étant donné qu'il y a sept personnes accusées. Sept situations différentes.

Qui est le loup ? ❭❭

J'ouvrais plus grand mes yeux après le grand et tonitruant bruit, le stylo plume termina posé à côté de la lettre soigneusement commencée, le papier fraîchement entamé.

Je me levais de ma chaise et me dirigeais sur le balcon, foulant la neige accumulée de mes pieds nus.

Je me penchait par dessus la rambarde et un sourire me prit.

Dans cette marre de sang écarlate qui colorait la neige se trouvait l'achèvement de ma victoire, j'avais réussi, j'avais finis, je les avais tous éliminés.

Jusqu'au dernier.

Le dernier, le brun, gisait là, sous le balcon, la tête écrasée et broyée par cette énorme horloge en ébène brut, qui semblait légère en apparence mais extrêmement lourde, j'en avais fait les frais en l'amenant jusqu'ici par mes propres moyens en tachant de ne pas faire de bruit.

J'éteignais la petite caméra de surveillance suspendue au balcon que je branchais ensuite a mon ordinateur.

Une petite cassette noire très rétro sur laquelle je marquait au blanco "numéro 6". C'était mon dernier meurtre. Ma dernière victime.

Je mis le boîtier dans un carton et y inscrivit une adresse ainsi qu'un timbre. Je le déposais à côté des cinq autres en les contemplant, d'un même regard qu'aurait un père fier de son fils.

- Magnifique.

Je retournait à mon bureau, afin d'achever cette fameuse lettre.

Je voulais que cette histoire soit mystérieuse et elle l'était, cependant je voulais que ce mystère soit révélé au grand jour. Je voulais une fin grandiose, que mon nom fasse scandale pendant des années encore.

Je pris de nouveau le stylo plume entre mes doigts, que je fis doucement rouler entre mon pouce et mon index.

Je tremblais d'excitation à l'écriture de cette fin et me levait au son du klaxon, signe que le taxi venait d'arriver.

Je refermais le sac -contenant le fruit d'une enquête impossible à résoudre sans ces informations-, pliais soigneusement la lettre, la mettant dans une belle enveloppe et enfilais ma veste.

Je sortis dans le froid vivifiant de l'extérieur et rentrais dans l'habitacle de la voiture, un immense sourire barrant mon visage sous le regard rieur de mon chauffeur.

Je pouvais mourir tranquillement, j'avais vengé ma famille, mon honneur, ma vie.



❬❬ Je n'avais plus rien à perdre en tuant ces personnes, même me faire incarcérer ne m'aurait fait ni chaud ni froid, une maladie chronique m'ayant atteint il y a de ça trois mois. Il ne me reste pas plus d'une trentaine de jours avant de mourir.

Un petit indice, il semblerait que des situations fausses aies été glissées tout le long de cette lettre.

Lesquelles ? Facile. Il s'agit des situations à propos d'une seule personne.

Bien a vous, Han Jisung, au service de mon seul et unique ami, Kim Seungmin. ❭❭

Who's the wolf ? [SKZ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant