Bonjour à tous !
Je suis ravie que mon histoire vous plaise!Voici la suite, je vous laisse la découvrir...
(j'ai plusieurs chapitres d'avances, mais je vais tenter de finir l'histoire, et donc, je continuerai à espacer mes publications. Je vais essayer de faire le plus rapidement possible, mais avec un petit bout de 8 mois à la maison, c'est pas toujours simple 😅😅)
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Paul, le mari de Kendall, était rentré de son service ½ heure plus tard, et la petite pause s'était transformée en soirée improvisée de retrouvailles.
Harry connaissait Kendall depuis le collège. Elle avait, à l'époque, accepté d'être sa fausse petite-amie pour faire taire les moqueries de ses copains qui prétendait que Harry était gay. L'époque était différente, et il était malheureusement très mal vu d'aimer les garçons...
La situation s'était améliorée pour Harry quand il s'était retrouvé au lycée, à 1h de chez lui, dans une grande ville. Les mentalités n'étaient pas les mêmes, les gens étaient un peu plus ouvert d'esprit. Donc Kendall avait arrêté de prétendre être celle qu'elle n'était pas et Harry avait commencé à vivre sa vraie vie, même s'il restait tout de même discret. Il avait ensuite tenté de s'inscrire dans différentes activités pour trouver sa voie, et ce fut dans une tentative ratée de football qu'il fit la connaissance de Paul : 2 semaines de massacres dans l'équipe, et ils avaient sympathisé.
— Je peux te l'avouer maintenant, bouclette (oui, c'était le surnom que tout le monde lui donnait à l'époque), si je m'étais rapproché de toi à l'époque, c'était pour mieux atteindre cette charmante créature, s'exclama Paul en montrant sa femme.
— Je ne suis pas idiot, je l'avais bien remarqué ! Et d'ailleurs, heureusement pour toi que ça n'a pas duré et qu'on est vite devenu de vrais amis, n'est-ce pas ?
— Et qu'est-ce que la drama queen aurait pu faire face au capitaine de l'équipe de foot du lycée ? se moqua-t-il en étouffant un rire.
Harry se rapprocha de lui, et dans une voix des plus sensuels, lui balança :
— Oh, des tas de choses...mon mignon...
Les deux amis partirent dans un fou rire si puissant qu'Harry en eut mal au ventre. Ils levèrent leur verre de bière et trinquèrent en rigolant.
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Ils venaient de finir le diner, les 2 garçons étaient devant la télé, en train de jouer à Mario Kart, et les trois amis ressassaient le passé entre 2 pintes.
— Tu te souviens de cette fois où Zayn s'était pointé à ta soirée avec ses « petits fours maison » ?
Harry, qui prenait une gorgée de bière, la recracha aussitôt en manquant de s'étouffer de rire.
— Oh mon dieu, oui je m'en souviens ! La saveur « champignons hallucinogènes » avait fait des ravages ! On avait tous fini dans la rue à moitié nu, puis ton père a débarqué suite à la plainte de ma voisine, Mme Arnoult, pour nous a arrêté et nous a gardé au poste jusqu'au lendemain matin.
— Tu sais que j'ai toujours les photos ? intervint Kendall.
Harry paniqua soudain.
— Me dit pas qu'elles sont, elles-aussi, affichées à l'entrée...
— Seigneur, non ! pouffa Paul. Mes collègues, nos parents, les amis de mon fils, viennent à la maison, on a une image à ne pas ternir !
Alors que Kendall se lève, elle leur rajoute :
— Et puis, Bouclette, si l'envie nous prend, un jour, on pourrait te faire chanter avec ces photos !
Puis elle s'éloigne sous les injures d'un Harry, un sourire taquin ornant ses traits.
La soirée bat son plein. Kendall, étant parti coucher les garçons, a préféré s'éclipser pour laisser son mari et son meilleur ami ensemble. Les hommes, les joues rouges, les yeux vitreux et un équilibre précaire, continue de se ressasser leur passé, mais lorsque l'horloge sonne 23h, Harry est brusquement ramené à la réalité et chancelle en se levant trop vite.
— Oh mon dieu, il est déjà si tard ? Et je n'ai même pas pu décharger nos lits pour cette nuit !
— C'est seulement maintenant que tu réalises ? se moqua-t-il. Je te signale que ta chère amie a déjà couché ton fils il y a plus d'une heure de cela. Il ne te reste donc plus qu'à t'échouer sur le lit de la chambre d'ami.
Harry le remercia à l'aide de leur ancien check, le sourire aux lèvres.
— Il faut quand même que j'aille fermer le camion, on ne sait jamais...
D'un calme olympien, mais avec un air malicieux, Paul se leva et s'approcha du bouclé.
— Déjà, tu es à Tibah, la ville où le dernier vol remonte à...jamais. Et secondo, si tu franchis cette porte, je t'arrête pour état d'ébriété sur la voie publique. Et comme tu es un ami, je te fais un prix pour ton amande, qui ne sera que de 300€.
— 300 ? Mais c'est le double ! T'es vraiment un enf...
— Ta ta ta ! Attention à ce que tu dis, Bouclette. Outrage à agent est au-dessus de tes moyens.
— T'es vraiment un enfoiré, Paul, termina tout de même Harry en s'esclaffant et en assurant le peu d'équilibre qu'il lui restait en se tenant au dossier du fauteuil.
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Quand Harry se réveilla, le lendemain, il sut tout de suite que quelque chose clochait dès qu'il ouvrit les yeux. Il n'avait pas fermé les volets hier soir, car il dormait bien mieux lorsque la lumière nocturne filtrait par la fenêtre. Ce fut donc avec un certain étonnement qu'il constata que le soleil était déjà haut dans le ciel.
Il jeta un œil sur la table de chevet, mais ne vit aucun réveil. Il se saisit alors de son portable... pour constater qu'il n'avait plus de batterie et qu'il avait oublié son chargeur dans le camion ! C'est en le reposant qu'il remarqua un grand verre d'eau et deux cachets, le tout accompagné d'un post-it de Paul.
« Un peu de speed ? »
Il éclata de rire, ce qui réveilla son mal de crâne.
— Outch ! s'écria-t-il en se tenant la tête pour apaiser quelque peu la douleur lancinante qui martelait son crâne.
Sachant très bien qu'il ne s'agissait que de simples cachets d'aspirine, il n'hésita pas à les avaler, puis tenta de se lever précautionneusement pour enfiler son jean. Il quitta ensuite la pièce, tant bien que mal, pour se diriger vers la cuisine. La salle de bain devra attendre, le café avant tout. Mais tout était bien trop calme, comme s'il était seul dans la maison. Et dès qu'il pénétra dans la pièce à vivre, il comprit pourquoi : il était déjà 11h00 ! Il avait pratiquement fait la grasse matinée !
Pourquoi diable ne l'avaient-ils pas réveillé plus tôt ? Harry ne se posa pas plus de question, car il était tout simplement incapable de réfléchir s'il n'avait pas bu au moins un café, noir avec 2 sucres. Ce qu'il s'empressa de se servir.
Une fois la boisson chaude dans son organisme, ce fut comme si tous ses sens s'éveillaient en même temps, et ce fut également à cet instant qu'il perçut du bruit venant de l'extérieur. Des éclats de voix, des rires, des gens qui couraient... Il s'approcha donc de la fenêtre du salon, et souleva le rideau. Ce qu'il vit lui fit monter les larmes aux yeux.
Toute la bande s'était réunie pour son déménagement ! (Enfin presque toute la bande. Il ne manque que lui.) Cara, Alice, Liam, Zayn, Niall, Olivia, Paul et Kendall... et même Thomas et Cédric, qui s'amusaient plus qu'ils n'aidaient, en réalité... Il y avait même des gens qu'il ne connaissait pas. Oui, toute la bande s'était réunie, et à voir les meubles qui sortaient actuellement du camion, ils avaient déjà presque terminé !
Ce fut avec cette scène sous les yeux qu'Harry se dit qu'il avait fait le bon choix de tout plaquer derrière lui. Il était heureux d'avoir pris cette décision et d'être revenu dans sa ville natale, l'endroit qu'il considérerait toujours comme sa maison...
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Professeur de mon cœur
FanfictionHarry et son fils, Thomas, quittent la capitale pour retourner vivre dans le village d'enfance du bouclé et ainsi ouvrir sa propre boulangerie. 15 ans se sont écoulés depuis qu'il a quitté les lieux et énormément de choses ont changé. Il retrouve se...