Chapitre I - Le temps d'information

17 0 0
                                    

Le bruit de mes pas faisaient un écho dans la couloir vide où quelques déchets étaient étendus sur le sol. Divers sacs poubelles par-ci par là ou encore quelques meubles en état de ruines étaient dispersé dans l'intégralité du couloir qui gênaient ma marche.

« Où suis-je ? ».

« Quelle est la fonctionnalité de ce lieu ? ».

« Un débarras ? ».

Je faisais une courte pose tentant de reprendre mon souffle de mes efforts physiques. Mes yeux fixaient le noir en direction du seul néon allumé vert avec l'inscription « Issue de secours ».

« Non ... Il y a autre chose derrière cela ... ».

Je m'appuyais assez rapidement sur le mur le plus proche et je continuais ma marche.

Arrivant au bout de plusieurs minutes, en dessous du néon, j'entendais le léger zozotement électrique du néon.

« Je suis dans un bâtiment recevant du public ? »

Une légère lumière émanait d'une ouverture de porte. Je la poussais en m'appuyant simplement dessus de l'intégralement de mon corps. Dans un fort grincement sonore, qui me donnait la chair de poule, je trouvais une pièce de plus en plus étrange.

Mon coeur loupa un battement de stupeur, voyant que je n'étais pas le seul dans cette situation.

La première chose que je voyais, c'était l'horloge numérique dégressive. Sans savoir réellement son utilisation, que je commençais à sentir un sentiment de peur. Ce dernier indiquait qu'il restait cinq minutes avant que le compte à rebours tombe à zéro.

La seconde chose était le lieu avec une forte présence de poussière. Une forte hauteur sous-plafond, les fenêtres étaient bloquées (dans son intégralité) de planches en bois. L'intérieur était d'un style classique : la présence d'éléments antiques, de colonnes, de meubles en bois et marbres non entretenus.

La dernière chose que j'observais d'un simple regard : je n'étais pas seul. On était treize dans l'intégralité de la bâtisse. Tous me regardaient. Certains étaient debout, d'autres assis sur diverses places ou encore certains mêmes s'étaient appuyé à du mobiliers. Tous portaient le collier mécanique.

Je me rapprochais de la première chaise où je voyais et je m'asseyais assez rapidement pour me fondre dans la foule. Tous regardaient les uns et les autres. Le style de personnes étaient très variées de toutes les classes sociaux : étudiants, riches, classes moyennes, etc. Le silence régnait dans l'intégralité de la pièce. Seul, le bruit du changement de minutes qui cassaient l'ambiance.

À environ deux minutes avant la fin du temps, une quatorzième personne apparaissait en fracassant l'un des nombres portes en bois. Ce dernier était assez massif de forme d'un rond quasiment parfait. Son style était otaku, comme l'attesté son tee-shirt de la dernière animé du moment et de ses écouteurs. Sa coupe de cheveux était coupé à ras, accompagné d'une paire de lunette rectangulaire et d'un double menton. Se trouvant assez rapidement au centre de la pièce, le jeune homme en face de moi commençait à paniqué de plus en plus.

« Mais ... », pensais-je assez rapidement tout en regardant l'intégralité de la pièce.

« Nous sommes dans un tribunal ».

Mes yeux étaient pris de stupeur tandis que l'homme de l'assise en face de moi poussa un fort soupire de son nez alors que ses yeux étaient fermés. Il était habillé d'un style correct : un banal costard et une paire de lunette, avec de bonnes manières.

« Un avocat ? ».

« Non ... un étudiant en droit, je pense ».

L'homme ressemblant à un porc n'arrêtait pas de gesticuler, par divers gestes.

En quelques secondes, il attrapa, avec difficulté, le bâillon. Et d'une force inattendue, il resta dans cette position durant quelques longues minutes.

« Il essaye d'enlever le collier ? ».

« Il nous reste quarante-cinq secondes avant de savoir ce qu'il passerait à zéro », pensais-je en fixant l'horloge alors que mon coeur battait à la chamade.

Dans une explosion sonore, tous reculaient assez rapidement. Certains tombaient directement de leurs chaises.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? ».

Les victimes restaient en états de stupeurs lorsque je commençais à sortir de ma cachette dans la fente du meuble. L'homme, qui était au centre de la pièce du jugement, était allongé sur le sol dans une flaque qui commençait à s'étaler au fur et à mesure que les secondes passaient. Le collier mécanique avait disparu de la victime décédée. La seule chose qui restait du visage était la mâchoire inférieure tandis que sa langue commençait à pendre en arrière. Etalé de tout son corps, les treize survivants se positionnaient autour du corps et touchaient en même temps le collier, en posant simplement la main.

- Bien, bien, bien ..., disait une voix forte aiguë, me donnant une chaire de poule.

Je me retournais en direction de l'origine de la voix étrange, tandis que tous ont faisaient le même mouvement à quelques secondes près. Une étrange poupée était positionnée sur l'une des tables. Elle était composée d'un patchwork de tissus et de morceaux de peluches animaliers. Cette dernière était sinistre.

» La partie va commençait hi hi hi ...

Ne sachant pas quoi faire, je serrais fortement mes mains sur le rebord de la chaise. Mon coeur battait la chamade par la crainte de cette chose, provoquant une respiration en décalé accentuant ma peur. En quelques secondes de regardant, j'observais que tous se trouvaient dans la même sensation de crainte et de peur.

Je déglutissais avec difficulté.

Je ne savais pas à ce moment-là ce que serait composé le futur.

Mais je compris que cela ne sera guère joyeux.

Le temps d'un instantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant