Lorsque la peluche finissait son discours, diverses sources lumineuses s'allumaient en même temps. Nous formons tous rapidement nos yeux, qui était au paravant habitué à l'obscurité de la pénombre. Après quelques secondes d'adaptations dans la lumière, je remarquais que finalement le groupe de personne, dont j'en faisais parti pour une raison inconnue, était hétérogène.Je pouvais voir facilement voir l'intégralité des victimes : il y avait des hommes et des femmes, chose normal pensais-je. Mais aussi quelques enfants et de personnes très proches de l'âge légal de la retraite. Mon coeur loupa pour la énième fois un battement de la journée.
« Pourquoi nous sommes tous ici ? ».
Une sensation d'un début de colère et d'incompréhension commençait à monter dans mon corps, lorsque cette question me traversa la pensée parmi tant d'autre. Je serrais fortement la poignet du scalpel que je tenais depuis plusieurs minutes.
Dans le grand espace de la salle d'audience qui s'étendait sous mes yeux, je commençais à remarquer que quelques groupes apparaissaient. Au nord de ma position dans un coin, un groupe de jeune femme, qui devaient avoir aux alentours d'une vingtaine d'année pensais-je tandis qu'un goût de fer commençait à se répandre dans ma bouche, commençait à apparaître autour d'une étrange femme portant une longue capuche blanche, lui conférant un aspect de racaille de quartier. Derrière moi, des bruits de pas retentissaient montrant l'apparition d'un nouveau groupe. Dans un simple regard, ils étaient composé seulement d'hommes. Les éléments solitaires, dont j'en faisais parti resté debout sans vraiment bougé d'un pouce.
Puis, un cliquetis sonore commençait à résonner dans l'intégralité de la pièce. Tous savaient parfaitement la signification de ce bruit, qui était pour nous un nouveau son pour une nouvelle vie. L'horloge numérique venait d'être réactivé pour la durée totale de ce premier jeu mortel.
« Que faire ? »
Les cinq premières minutes venaient tous simplement se dérouler alors que tout le monde était resté à sa place, tandis que le bruit mécanique de l'indicateur du temps restant résonnait.
« Est-ce que j'aurais le cran de chercher quelque chose dans le corps d'un cadavre ? »
Je ne savais pas quoi réellement faire, même si je savais parfaitement ce que nous devons faire pour pouvoir survivre le plus longtemps possible. Le meurtre était l'unique moyen.
De mes multitudes de pensées qui se déroulait dans mon cerveau, un homme sortait du lot des victimes. Il était plutôt grand aux alentours d'un mètre quatre-vingt, forte carrure et qui avait aux alentours de la trentaine. Il porte un simple jean bleu, légèrement taché du sang de la première victime, d'une paire de chaussure de sécurité noire et usée, d'un banal débardeur blanc révélant une grande partie de son torse viril de par sa pilosité et d'une chemise à carreaux rouges recouvrait ses épaules musclés. De ce que j'arrivais à observer, l'homme portait une forte barbe, qui gênait de voir le collier mécanique.
En quelques pas, l'inconnue arriva au niveau du corps de l'homme qui s'était débattu contre l'engin de torture qui pourrait nous tuer à tout moment. De toute ses forces, il attrapa l'une de jambes et tira.
« Qu'est-ce qu'il tente de faire ? »
La tête de l'homme fort musclé commençait à devenir rouge par son intense effort pour tenter de déplacer le cadavre frais.
En quelques pas, je me retrouvais à côté de l'inconnu, ayant besoin d'aide. Mon coeur commençait à battre de plus en plus la chamade. Ne savant pas quoi faire, je lui palpa son épaule droite, révélant au passage qu'il était fort musclé. Mes pommettes commençaient à me bruler d'un intense feu inconnu.
« Désolé, Valentin ... », pensais-je très rapidement.
L'homme me regarda d'un air surprit et lâcha la jambe, qui retomba dans un bruit lourd comme l'attester l'écho. Attrapant la jambe gauche et tira de toutes mes faibles forces restantes, il me fixa toujours d'un regard surprit.
« Mais, si je veux survivre ... ».
Les autres nous regardaient tous pour tenter de comprendre ce que nous sommes entrain de tenter de survivre. Je continuais mes efforts, qui allait se faire rejoindre par l'inconnu au bout de quelques secondes restantes puis deux autres femmes, qui étaient à proximité de moi juste avant l'apparition du quatorzième candidat.
« Je vais devoir sûrement faire des trucs que je n'aime pas faire ».
Nous quatre arrivons à déplacer le corps de quelques millimètres, de centimètres et de mètres. Après quinze minutes d'intenses efforts, notre groupe entourait la carcasse : l'inconnu au niveau de la tête, les deux femmes au niveau du flanc droit et moi sur le flanc restant. On se regardait tous dans les yeux, tenant fortement chacun notre scalpel. L'inconnu me fixa fortement, puis fit un signe de tête et que lui répondit du même signe.
Ses deux mains virils tremblaient légèrement et tenaient le scalpel à l'aide de ses deux mains. L'une des femmes posa sa main sur le barbu, le faisant sortir de ses pensées. La plus jeune des deux, sûrement une étudiante pensais-je rapidement, positionna le scalpel sur le tee-shirt et le déchira en quelques secondes.
« Quel force ! »
Je regardais mes mains tremblées, tandis que la possible étudiante déchiquetée chaque parties de vêtements du cadavre, révélant le corps arrondi et d'une extrême pâleur. Sentant une force poigne au niveau de ma tête, faisant rebatte fortement mon coeur, je vois qu'il s'agissait de l'inconnu et qu'il colla nos visages par nos deux fronts. Son regard était d'une profondeur.
« Si profond que je pourrais me noyer dans l'eau de cette mer azur », pensais-je fortement alors que le feu de mes pommettes s'intensifiait au plus haut point.
Nous fîmes le même geste de la tête en synchronisation. Puis, l'inconnu barbu leva son bras droit et l'abattit soudainement sur la carcasse au niveau du ventre, faisant plongé la lame dans le corps avec quelques éclaboussures de sangs par-ci par-là. L'homme détruite chaque morceaux de chaire humaine. Après plusieurs longues minutes, a fouillé dans les intestins. Ses mains rouges sang attrapaient un sachet imbibé de sang.
Mon corps produisait assez rapidement une sensation de dégoût, voyant l'état de ses mains.
Dans un bruit de papier déchiré, une clef en fer noir tomba sur le marbre produisant un écho aiguë. Tous regardèrent aussitôt la clef. Certains s'étaient même jeter sur le sol. Mais en vain car l'inconnu l'avait récupéré au bout de quelques secondes sur le sol. Un cliquetis mécanique attesta qu'il s'agissait du bruits de déverrouillage du bâillon infernal. Ce dernier tomba sur le sol révélant l'intégralité de la beauté de l'homme qui se trouvait en face de moi.
Une multitude de pensée s'empara de tout mon être au sujet de cet homme.
Seul.
Deux mains d'une légère fraîcheur se posa sur mon visage me libérant de toute mes pensées.
Mes yeux le regardaient en plus profondeur. Rapprochant sa fine bouche de mon oreille et me murmura de sa voix grave :
- Je te libère de cette muselière à trois conditions.
J'acquiesça d'une signe de tête, extrêmement rapide.
- La première, rejoint mon groupe.
J'accepta aussitôt.
- La seconde, ne me trahis pas.
J'hocha positivement la tête.
- La troisième, devient mon petit ami.
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Le temps d'un instant
HorrorTom est un jeune homme exemplaire : très bon étudiant, travailleur et curieux. Mais un jour, il croise le destin de Valentin, l'homme qui l'aimait. Et cette rencontre va lui amener directement en enfer. Au cours d'une promenade, Tom se retrouve enle...