Après plusieurs longues minutes à marcher en errant de droite à gauche comme diverses âmes errantes, notre groupe arrivait à la fin de la branche du couloir où nous avons décider de prendre. Ce dernier menait directement à la cellule où j'étais précédemment enfermé par un système électrique. Les deux femmes se posaient assez rapidement sur l'un des morceaux en ruines d'une ancienne commode. Lucia regarda dans le vide sans savoir à ce qu'elle songeait alors que Julie étira ses bras en arrière, produisant un léger cri de plaisir.« J'aime pas du tout cette ambiance ... ».
Ma cellule était tout simplement, plongé dans le noir, à deux pas de l'armoire qui obstruée la fin du couloir. J'avalais assez rapidement ma salive d'une crainte de découverte étrange dans mon petit espace. Mais rien n'avait changé de ce que je pouvais observer attraper des barreaux rouillés.
« Ce silence est morbide ... ».
- On dirait vraiment que nous sommes dans un palais de justice, le ton grave de Kévin fit un écho, tandis que chaque mots prenaient tous leurs sens.
De sa main gauche, il ouvrit dans une grincement chaotique la porte de la cellule, caché dans un renfoncement, où la lumière verte est toujours allumée, se reflétant dans l'intégralité de la petite pièce plongé dans le noir a cause de son renfoncement.
- Hein ? Qu'est-ce que tu as dit ?
Il entra assez rapidement dans l'espace clos, tout en attrapant l'un de mes poignets qu'il sera fort. Puis il me relâcha et me projeta directement contre le mur, sans que je puisse voir ma cellule dans son intégralité. Une vive douleur commençait à apparaître vers le bas de mon dos, sentant que j'ai percuté une partie du lavabo. Kévin positionna rapidement l'une de ses mains contre ma bouche bloquant toute forme de cris que je pouvais réaliser. Mon coeur battait de plus en plus fort, produisant un écho interne qui se résonna jusqu'à mes oreilles.
« Est-ce lui le loup ? ».
Je le regardais faire. Il était essoufflé et transpiré à forte gouttes, comme s'il venait de réaliser un effort intense.
« Non ... Ce n'est pas lui. Sinon, il m'aurait déjà tué en quelques secondes. ».
Il rapprocha sa bouche de mon oreille alors que je fermais fortement les yeux par la peur de ce qui pourrait se produit. Une larme se forma dans le coin de mon œil droit. Il me murmura diverses paroles inaudibles que je n'arrivais pas à comprendre. J'arrivais seulement à entendre toutes mes pensées qui défilaient à la seconde.
Mes battements cardiaques commençaient petit à petit à se calmer et j'entrouvris légèrement mes yeux.- Les gars, cria Julie dont je reconnais parfaitement son ton de voix féminine, est-ce que vous êtes toujours en vie ?
Kévin m'analysa et j'hocha lentement ma tête avec quelques difficultés.
- Oui, ça va, lâchant-il dans une forme de grognement, tout en regardant en direction de la porte de la cellule. On est entrain de fouiller dans sa cellule. Il y a rien du tout à part un miroir cassé, un toilette inutilisable et un lavabo en morceaux. En somme, comme nos propres cellules. On arrive dans quelques minutes.
- Bien.
Le chef du groupe me regarda de nouveau avec son habituel rictus et murmura cette fois-ci une suite de mots que je compris parfaitement chaque syllabes. Sa main était douce et chaude me produisant une légère sensation de bien-être.
- Ne t'inquiète pas, tandis qu'il lâcha ma bouche de sa prise. Je te testais pour savoir si tu étais le maître du jeu.
Mon coeur loupa assez rapidement un battement cardiaque.
« Il me soupçonnait d'être le Maître ? ».
Après quelques secondes d'attendes, il se serra fortement à mon corps. Sentant son érection au niveau de mon entrejambe, je commençais à rougir en pleine puissance. Nos cœurs commençaient petit à petit à se synchroniser au fur et à mesure des divers battements sonores. Mes yeux se fixaient sur sa pomme d'Adam, qui montait et descendait en fonction de son avancé. A quelques centimètres de nos bouches respectives, il murmura une parole.
- J'ai bien envie de t'embrasser là. Mais, disons que c'est pas le bon moment ...
« Quoi ? ».
« Il a dit quoi ? ».
« M'embrasser ? Où j'ai totalement rêvé ? ».
Mon regard fixa assez rapidement au niveau de son entrejambe où la bosse était de plus en plus visible, mes pommettes me brulaient de plus en plus. Chaque secondes devinrent terriblement longues.
- Si tu m'embrasses ... , lâchais-je assez rapidement avant que nos lèvres allaient se toucher alors que je commençais petit à petit son odeur corporelle.
Kévin me releva légèrement la tête, pour pouvoir accéder plus facilement à mes fines lèvres, à l'aide de seulement de deux doigts.
» ... Tu seras recouvert de sang. Et ça sera curieux, au point que les filles du groupe te poseront la question. D'une manière ou d'une autre, elles tirerons assez rapidement leurs réponses.
« Alors tu en penses quoi de cette réplique ? ».
Il recula soudainement d'un pas et fixa, de ses yeux bleus que je pouvais facilement m'imaginer dans la pénombre, mon visage marqué par une gêne inattendue. Au loin, j'entendis que qu'une personne avait sauté (sûrement Julie de son assise, pensais-je) et se rapprochait de plus en plus de nous.
- On devrait d'abord trouver de quoi te nettoyer, non ? Lâcha-t-il assez sommairement alors que la tête de Julie dépassa de l'ouverture nous regardant.
- Qu'est-ce que vous faites face à face ? Jacassant-elle dans un cri.
Kévin se retourna assez rapidement en sa direction et finissait par lâcher simplement « On arrive ! ». Je tournais assez rapidement en direction de l'unique sortie de la cellule et l'un des bras de l'homme barbu me bloqua soudainement, tandis qu'il murmura distinctement un ensemble de phrases qui pourrait être parfaitement lu dans une romance.
- On reprendra cette discussion un peu plus tard dans la soirée, disait-il assez sensuellement et sorti de la cage lorsqu'il eu fini.
Je ne savais pas quoi répondre de cette parole inattendue. Après quelques secondes, en restant appuyer contre le mur et en regardant distinctement les morceaux de miroir restant fixé au mur, j'avançais avec une seule pensée. Mon cœur battait la chamade, montrant l'unique preuve que j'étais toujours envie dans ce lieu infernal
« C'est la seconde fois de ma courte vie que mon coeur battait autant la chamade pour une attirance inconnue ».
VOUS LISEZ
Le temps d'un instant
HorrorTom est un jeune homme exemplaire : très bon étudiant, travailleur et curieux. Mais un jour, il croise le destin de Valentin, l'homme qui l'aimait. Et cette rencontre va lui amener directement en enfer. Au cours d'une promenade, Tom se retrouve enle...