Le silence regagna l'intégralité de la bâtisse alors que l'écho de l'alarme se finissait.« Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? ».
Seul, dans mes pensées, ce silence pesait lourdement sur mes épaules avachies. Me retrouvant en quelques secondes assis sur le sol même, adossé à l'un des meubles, juste à côté du corps meurtrie et éventré de la plus ancienne victime du jeu. Personne ne fit de bruits directement, hors mis le bruit de notre respiration, on arrivait à entendre parfaitement le bruit des gouttelettes de sangs tombaient dans la mare de sang des deux dernières victimes produisant une écho de l'un et de l'autre. Cette sensation me donnait la chair de poule.
« Faut que j'arrive à canaliser toutes mes penser ... ».
« Respire, Tom. RESPIRE ».
Après la longue attente d'une minute qui venait de se déroulait, je levais ma tête en direction de l'horloge. Voyant qu'il indiquait qu'il restait onze et cinquante-neuf minutes et trente secondes avant le prochain évènement, je soupirais dans un air désespéré remarquant qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar mais de la réalité.
« Le jeu ne fait que commencer ... ».
« Faut pas que je craque ... ».
On me posa un tissu sur mon corps. Et vit qu'il s'agit du barbu avec son habituel rictus.
- Respire un bon coup et essaie de te vider de la tête.
Je le regardais d'un air neutre, sans montre de sentiment. Seulement, une difficulté cumulée tous les évènements qui venaient de se dérouler en moins de trois heures.
« Pourquoi j'ai accepté son accord ? »
« Est-ce son charme ? ».
« Peut-être que finalement, j'aurais du refuser pour pouvoir mourir ... ».
Le bruit d'une chaise qui raclé sur le marbre résonnait comme un écho dans une montagne me faisant sortir de mon état de cadavérique. Regardant en direction de l'origine du son, je remarquais qu'il s'agissait du jeune homme habillé en costard.
- Bien, je vais retourné dans ma cellule avant le premier vote, disait-il dans un ton neutre tout en remettant en place ses lunettes sur le nez.
Diverses personnes allaient prendre le même chemin que ce dernier.
- Attendez, lâcha rapidement le barbu. Avant qu'on parte tous faire ce qu'on veut, et si on se faisait un tour de table pour simplement se présenter. Du style, le prénom, l'âge, le métier qu'on exerce et une idée de pourquoi on se retrouve ici.
Sa phrase aussitôt fini que deux mains claquaient lourdement un meuble.
- Crétin ! Qu'est-ce qu'on s'en fiche de comment chacun s'appelle, l'ancêtre ! Cria la jeune femme en capuche. Alors qu'à tout moment, on peut mourir de la main de n'importe qui.
- Allons, allons, répondit assez rapidement une femme d'une certaine âge typé européen, les enfants calmez-vous ...
- Que je me calme ? Non mais vous êtes qui pour me parler ainsi ? Ma mère ? Ah, non, elle est sous-terre avec mon connard de beau père.
- Si j'étais toi, je fermerais tout de suite ma grande gueule, renchérie-t-elle montrant qu'elle avait du répondant fasse à la nouvelle génération accentuant chacun des mots importants, avant qu'on retrouve ton corps dans ta cellule. Inerte. Sans vie.
Le silence reprit le contrôle de l'espace sonore durant quelques secondes, puis elle tapa dans ses mains pour attirer auditivement l'intégralité des survivants restants.
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Le temps d'un instant
HorrorTom est un jeune homme exemplaire : très bon étudiant, travailleur et curieux. Mais un jour, il croise le destin de Valentin, l'homme qui l'aimait. Et cette rencontre va lui amener directement en enfer. Au cours d'une promenade, Tom se retrouve enle...