Je me relevais du sol et attacha assez rapidement, la chemise du beau gosse inconnu autour de ma hanche.- Que fait-on ?
Lucia, Julie et moi regardont assez rapidement Kévin. Dans l'attente que l'un de nous trois lui répondit, il fit mille et un pas dans la pièce, cherchant des objets qui aurait pu être cacher dans la pièce sans que personne ne les auraient vu. Lucia était entrain d'analyser la carcasse que défunt aux boyaux à l'air. Sa tenue caressait le corps, commençant à se tâchait de sang. Julie assise d'une façon atypique sur l'un des bureaux : elle était agenouillée sur la pointe des pieds et regardait avec dégoût la boucherie qui venait de se dérouler il y a plusieurs minutes. Quant à moi, j'analyse le bureau que j'avais en face sous mes yeux. D'un bois assez précieux et épais du style classique comme l'attester les divers moulures, au bout de plusieurs longues minutes comme l'attester bruit des minutes qui passaient de l'horloge inversé. Le bout de mes doigts effleurait un élément légèrement rugueux. Me rapprochant d'un peu plus de la chose, je trouvais une fente rectangulaire sur la table, très léger pouvant être facilement invisible à l'œil nu.
- Il faut que je trouve quelque chose, articulais-je assez distinctement dans le vide.
Tous me regardaient surprit des paroles que j'avais lâché?
- Hein ?
- J'ai peut-être trouver quelque chose qui pourraient nous être intéressant
Le premier arrivait été Kévin. Il se positionna derrière mon dos, comme l'attester sa respiration que je sentais sur ma nuque.Puis suivie de Julie et de Lucia. Ils me regardaient tous chercher quelque chose.
- Tu cherches quoi ? Demanda assez rapidement Julie.
- Je suis à la recherche de quelque chose qui pourrait entrer dans une fente très fine, répondis-je tout en fouillant le sol.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'intégralité de l'équipe chercha quelque chose pour ouvrir ce que j'avais trouvé.
« Enfin, si on arrivait à l'ouvrir ... ».
Dans un ensemble de bruits légers et supportables à l'audition humaine, j'entendais de léger bruits émanants de l'un des couloirs.
- Les gars ...
- Quoi ? répondirent en synchronisation parfaite toute l'équipe.
- Je pense qu'on est pas seul ...
- Oui, normal, disait assez rapidement Lucia, secouant désespérément son visage. On est tous enfermé ici.
- Non, il y a quelqu'un ou quelque chose qui nous espionne dans le couloir ...
Assez rapidement, Julia se pétrifia et révéla un visage de peur, tout en prononçant ses quelques mots.
- Et si ... C'était le maître des jeux ?
On regardaient tous instinctivement en direction du couloir où je montrais du doigt, il s'agissait du couloir où se trouvait ma cellule. Assez rapidement, nous partons assemble en direction de la porte grande ouverte menant au couloir, alors que le bruit de pas inconnu commençait à être de moins en moins perçus par mes oreilles . Julie avait peur, cela se voyait à son visage et s'était caché d'être l'infirmière. Lucia avait attrapée au vol un morceau d'un pied de bureau pouvant être utiliser comme une arme. Au vue de la carrure de Kévin, il n'avait pas réellement besoin d'une quelconque arme, qui pourrait certainement le faire ralentir pensais-je. Mes yeux fixaient assez rapidement le cou de se dernier : j'observe son battement cardiaque qui était plus que visible, due à son intensité. La seule chose que j'avais pu attraper au vol : mon scalpel, de la partie précédente, dont la lame s'était cassée lors du déchiquetage.
- Personne ne doit rester seul, c'est comprit ? Lâcha rapidement Kévin d'un ton protecteur et inquiet.
Tous acquiesça d'un « oui ».
» Si on doit se séparer, je resterais avec Tom et les filles vous resterez ensemble et essaierez de regagner la pièce de l'horloge, tout en essayant de bloquer les issues.
Sans réponse verbale, nous gesticulons d'un simple signe de tête. Puis, Kévin se retourna en ma direction et murmura une légère parole : « T'en fait pas, je serais la pour te protéger quoi qu'il advienne ». Me faisant rougir plutôt que prévu, il me fit son habituel rictus révélant ses dents blanches. Je lui tira sa main et tendit sa chemise que j'avais positionné autour de mon ventre comme un ceinture.
- Merci, lâcha-t-il simplement surprit tout en se rhabillant assez rapidement et cachant ses bras remplis de diverses tatouages de tous styles.
Nos cœurs commençaient à battre de plus en plus fort par la crainte de ce que nous pourrons découvrir. Même Kévin qui ne montrait que très peu de fois ses sentiments, hors mis quand il s'agissait de moi pensais-je, révéla une certaine crainte. Il entra en premier. Dans un simple geste de sa main droit, je suivais ses pas qui s'enfonçait dans le couloir, alors que je tenais le scalpel de ma main droite tremblant comme une simple feuille prit aux vents, puis entraient les filles. Julie était totalement accrochée à Lucia. Machinalement, je refaisais le chemin inverse que j'avais fait pour trouver la pièce du jeu. Une chose avait changé, depuis ma dernière fois, quelques spots lumineux encastrés au sous-plafond étaient ici et là allumés, révélant l'état du bordel dans le couloir. Jusqu'à ce que je découvre un croisement que je n'avais pas remarqué lorsque j'étais passé pour la première fois appuyé sur le mur de l'autre côté et était attiré par le néon vert de l'issue de secours. Prit de stupeur, je commençait de plus en plus à avoir peur. Peur de ne pas avoir assez de temps pour vivre ma vie. Peur de ne pas réussir à réaliser mes rêves. Peur de ne pas avoir réellement croquer la pomme de l'amour. Peur tout simplement de mourir. Ici. Dans ce couloir. Dans une bâtisse abandonnée. Séquestré pour je ne sais quel raison et un maître des jeux mortels.
Je m'appuyais quelques secondes sur le mur le plus proche, tout en tirant sur le débardeur de l'alpha qui se trouvait devant moi et je tenta de reprendre mon souffle. Se retournant assez rapidement en ma direction, il attrapa ma main et la tira pour me faire avancer.
- Dit toi qu'avec ce que nous vivons : c'est soit tu avances et tu vies, soit tu t'arrêtes et tu meurs dans d'horrible circonstances.
- Oui.
« Finalement, c'est quelqu'un de bon », pensais-je avec un léger sourire.
Il me disait cela dans un ton le plus neutre possible. Mais, je sentais sa poigne se serrer contre ma main m'indiquant son avis sur la situation. Le groupe évitait en grosse partie des divers détritus que nous croisons. Même si, par moment, Lucia se prenait les pieds et faillit tomber plusieurs fois. Nous continuons notre chemin en allant tout d'abord dans ma cellule pour voir ce si j'avais rien oublié.
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Le temps d'un instant
HorrorTom est un jeune homme exemplaire : très bon étudiant, travailleur et curieux. Mais un jour, il croise le destin de Valentin, l'homme qui l'aimait. Et cette rencontre va lui amener directement en enfer. Au cours d'une promenade, Tom se retrouve enle...