Chapitre 15 - Discussion nocturne

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- Ça va mieux ? me demanda doucement la voix de la blonde.


Je hochais fébrilement la tête en me mouchant bruyamment.

Suzu enroula son bras autour de mes épaules et me ramena contre elle. Elle posa sa joue contre mes cheveux bruns en me frottant doucement le bras.

Je venais de tout lui déballer, de la façon la plus lamentable qui soit.

Ce soir, lorsqu'elle m'avait demandé comment j'allais, j'avais explosé en sanglots, ne pouvant plus contenir toutes les émotions et le stress qui m'oppressaient la poitrine. J'étais dépassée par la situation, je ne pouvais plus garder tout ça pour moi. Alors j'avais tout raconté dans les moindres détails à ma camarade blonde.

Elle m'avait calmement écouté, me distribuant des mouchoirs et me posant quelques questions. Elle ne me jugeait pas, ce n'était pas son genre. Elle avait simplement écouté ce que j'avais à dire, et à présent, je me sentais un peu mieux, un peu plus légère.


- Et maintenant, qu'est-ce que tu vas faire ? m'interrogea-t-elle.


Je soupirais profondément.


- Je n'ai pas tellement le choix... Je vais contacter Draken.


Je n'en avais aucune envie, et pourtant je n'avais pas le choix. 

Ce « service » était loin d'être un simple servie ; c'était un ordre. J'allais devoir le convaincre lui, pour que Mikey vienne à cette rencontre. Ça n'allait pas être une mince affaire, surtout sachant à quel point Ken tenait au chef du Toman.


- C'est pas gagné... soupirais-je.


Elle me fit un sourire désolé, mais me tapota gentiment l'épaule.


- D'après ce que j'ai compris, ce Ken s'inquiète pour toi non ? Je hochais la tête. Alors il fera tout pour pas te foutre dans la merde, je pense. Dit-elle.


Elle avait peut-être raison, mais l'enjeu était trop important. C'était la vie de Jiro qui allait se jouer. Je n'avais pas le droit à l'erreur.


- Puis je dois aussi gérer l'affaire Zorro. Je geignais doucement.


Suzu grimaça.


- Oui c'est vrai qu'il y a ça aussi.


Je soufflais. Tout ça était bien trop de pression pour moi.


- Tu les rencontre quand ?

- Samedi soir.

- Ah.


Nous étions jeudi soir, ce qui me laissait à peine deux petits jours avant de les rencontrer, tout en sachant que je devais joindre Ken. Mon estomac se tordait douloureusement dans mon ventre à cause du stress.

Astreinte - Draken x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant