La Fin Du Calvaire

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Je me suis réveillée en sentant les rayons du soleil traverser mes paupières, je me suis étirée et j'ai décidé de sortir un peu dehors, allez marcher avec les béquilles, je pris ma douche et sortis de la chambre, il faisait encore frais, il était 7 h 30, je me suis assise dans le parc de l’hôpital pour observer la nature s'éveiller. Des oiseaux gazouillaient, la brise matinale venait s’écraser sur mon visage. Je me sentais bien dehors, je rêvassais encore quelques minutes puis je suis rentrée à ma chambre. J’ai refait le lit et j’ai même réussi à terminer mon dossier juridique que j’ai envoyé. Je m’ennuyais à ne rien faire sauf à me reposer, je me remis au lit et regardais la télé quand Matt arriva. « Hé ! Luce alors prête à sortir ? » « Je peux sortir ! Réellement aujourd’hui ? » « Oui tu peux j’ai ton bon de sortie, mais avant je dois te retirer les fils de suture, tu veux bien ou tu préfères que j’appelle une infirmière ? » « Oh non vas y j’ai confiance en toi ! » Matt s’approcha de moi et enleva les fils un à un en prenant soin de désinfecter à chaque fois, il me fit quelques recommandations et me laissa à nouveau seul avec mon bon de sortie et celui d’un taxi pour rentrer. Je m’attendais à ce qu’il me dise qu’il avait un faible pour moi, mais rien. Il n’a pas cherché, je ne le comprends pas, un coup il est hyper serviable, Dévoué et toujours aux petits soins et de l’autre il peut paraître froid, distant et quoique qu’un temps soit peu je m’en foutiste mais je n’arrive pas à le chasser de ma tête comme les autres hommes qui m’ont fait la cour. Lui ne cherche pas à me plaire, juste à faire le bien autour de lui, mais je n’ai quand même pas rêver qu’il m’a révélé qu’il m'aimait, comment le lui montrer en retour que moi aussi. Je réfléchissais à tout ça tout le long du chemin pour rentrer à mon appart, à la sortie du taxi, j'ai retrouvé Irina, qui s’excusait mille fois pour le coup. Matt l’avait appelé et lui avait dit de m’attendre à mon appart. »Ce n'est pas grave Irina, ne t’inquiète pas pour ça, au moins je sais que tu as les capacités à te défendre si nous sommes attaquées ! « Dis-je en rigolant. Irina me suivis dans mon délire et nous rîmes toute l’aprèm. Irina partit et je pus à nouveau m’allonger, c’est vrai qu’après une journée comme celle-ci le sommeil tombe facilement.

Une relation sur ordonnance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant