"Je suis donc obliger de garder ça ?
- Oui madame, la morphine calme la douleur et le sérum de votre mari guéri petit à petit. "
Mon mari ?
"Euh, je ne suis-
- Merci madame mais le fauteuil est-il encore obligatoire ? J'aimerai vraiment être libre de mes mouvements."
Bucky n'avait même pas fini sa phrase quand je l'ai coupé. C'est vrai que nous n'avons pas reparlé de nos fiançailles en 40 ni de ce que nous voudrons plus tard.
Tout ce que je sais c'est qu'il va quitter son appartement pour venir vivre avec Cameron et moi mais pour la suite...
"Non mais ne forcez pas. Le fait que vous soyez resté en fauteuil roulant et que vous ayez reçu de grosses doses de morphine à engourdi vos membres et vous a donc rendu plus faible."
Elle regarde le papier qu'elle tient dans ses mains et écarquille les yeux.
Je prends tant de morphine que ça ?
Bucky me regarde et hoche la tête comme s'il avait lu dans mes pensées.
"D'accord. Je vais essayer de respecter ça.
- Très bien, alors je vous laisser. J'espère que vous irez mieux.
- Merci.
- Oui, merci madame."
Bucky et moi sortons de cet hôpital et rentrons chez nous.
"Tu sais j'ai mis mes affaires, enfin, le peu que j'ai dans le coffre. Je me suis dis que je pourrais peut être...
- Oui."
Il pose sa main sur ma cuisse et je pose la mienne sur la sienne.
"Je vais-
- Non tu ne m'aideras pas.
- Mais-
- Non, pas d'effort, tu as de la morphine dans le corps et tes muscles sont tous flagada."
Je lève les yeux au ciel avant de laisser tomber.
Une fois devant ma maison Bucky gare sa voiture et je rentre à l'intérieur voir mon fils qui regarde une de ses émissions préférés.
"Alors plus de fauteuil ?
- Je suis libre !
- Si on oublie le fait qu'elle doit avoir une trentaine de piqures de morphine par jour et une dizaine de sérum oui tu es libre."
Je me retourne vers lui et pose mes poings sur mes hanches.
"T'as pas des affaires à prendre toi ?
- Tout est là."
Je le regarde et il n'a que 3 sacs de sport et un petit carton.
"Que ça ?
- Amplement suffisant."