𝐋𝐄𝐒 𝐉𝐔𝐌𝐄𝐀𝐔𝐗 𝐒𝐔𝐈𝐂𝐈𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒

Chapitre 59 : La Boucle est bouclée.

𝐍𝐃𝐀 : 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝'𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝'𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣'𝐚𝐢 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞. ^^

Je pouvais le voir. La terreur dans les yeux de ces abrutis de soldats Mahrs. La terreur que tout recommence. C'est bien, continuez à tremblez, vous qui m'avez tout pris. Parce que je n'aurais absolument aucune pitié pour vous. Cette fois ci, c'est à moi de tout vous prendre. Bien que je n'avais plus l'aide d'Ymir. D'ailleurs, à la finalité, je n'avais jamais reçue son aide. Elle m'avait juste berçée d'illusion. Ou alors, est-ce que tout ce que j'avais vécue ces derniers mois n'étaient également qu'une illusion également? Je n'en savais trop rien mais je savais que ce que je vivais actuellement, c'était bel et bien la réalité. Je ne pouvais désormais compter que sur moi même.

-Oi, Dinah! Qu'est ce que tu fous? C'est pas le moment de tout foutre en l'air, ressaisis-toi,

entendis-je Levi crier à mon égard. Navré, mais je dois aller jusqu'au bout. Je ne peux pas abandonner maintenant. Je devais profiter de cet effet de surprise pour écraser les soldats Marhs qui étaient juste à ma portée. Et je ne perdis pas de temps pour le faire. D'un seul coup de main, je poussa doucement mes amis ainsi que Reiner et compagnie sur le côté, pour ne pas qu'il se prenne l'onde de choc du coup que je m'apprêtais à donner.  Une fois que j'étais certaine que tout ceux à qui je tenais étaient hors de danger, j'abattis mon poing droit sur ces enflures de Marhs, qui périrent immédiatement. Il ne me restaient désormais plus qu'à aller exterminer ceux qui étaient encore en vie sur le continent. Mais avant que je ne puisse faire un pas, je vis Armin qui s'approcha doucement vers moi, les larmes aux yeux. Bien que je mesurais plus de 300 mètres, j'entendais très bien ce qu'il me disait.

-Arrête, Dinah, s'il te plait. Arrête ce massacre. Ne rend pas le sacrifice d'Eren vain. Je sais bien que tu souffre énormément suite à la perte de ton frère mais t'engager dans la voie de la vengeance ne te mènera nul part. Pense à tout ceux qui ont encore besoin de toi. Pense à nous, à ton fils et au caporal-chef! Nous avons enfin la possibilité de vivre librement grâce à Eren alors je t'en prie, ne gâche pas tout!

-Ah? Parce que tu crois vraiment que nous sommes libres? Ces enflures n'hésiteront pas de nouveau à nous attaquer une fois que nous ne serons plus sur nos gardes! Ca les arranges bien que mon jumeau soit mort! Mais dommage pour eux, il avait prévu une porte de secours en me transmettant son pouvoir. Je ne m'arrêterais pas Armin, pas avant que tout nos ennemis soient exterminés!

Tiens, je ne savais même pas que mon titan était doué de parole. Cela pourrait bien m'être utile pour la suite.

-Oi, merdeuse, t'es vraiment une grosse chieuse, tu le sais?

Oui, j'en suis parfaitement consciente, Levi. Mais je fais tout cela pour qu'on soit vraiment libre, je termine ce qu'Eren avait commencé. A la fin, il ne resterait plus que les Eldiens et ce monde nous appartiendra enfin.

-Tu sais que si tu continue dans cette voie la, nous n'aurons pas d'autres choix que de te stopper?

-Levi. Si tu veux me stopper, alors vas-y. Mais tu sais très bien quel est le seul moyen pour m'arrêter.

Mon époux ne répondit absolument pas. Je pouvais constater que sa main où tout ses doigts étaient encore présent et qui tenait sa lame tremblait légèrement. Je sais ce que je t'impose comme choix, Levi mais je n'ai pas le choix. Pardonne moi d'avance. Même moi, cela me déchire le coeur de devoir t'obliger à me tuer. J'aimerais rester auprès de toi pour toujours, si cela était possible. Mais je savais bien que c'était un espoir tout bonnement irréalisable, tant que ce monde sera encore occupé par notre ennemi. Alors que je me tourna pour commencer ma marche vers le milieu du continent, je sentis quelque chose venir se planté dans ma chair de titan. C'était un grappin d'un équipement tridimensionnel. Bien évidémment, étant donné qu'il n'y avait désormais plus que moi qui possédait le pouvoir des titans, l'alliance n'avait pas le choix que d'utiliser les bons vieux moyens.