𝙏𝙖𝙠𝙚 𝙖 𝙬𝙖𝙡𝙠 ⸢Seishu Inui/Inupi x OC⸥

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟖 : 𝐂𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐥'𝐚𝐦𝐢𝐭𝐢𝐞

Emina venait de sortir de sa douche, de la buée dominant le miroir alors qu'elle s'essuyait avec sa serviette. Elle décida de se regardait un certain temps dans le miroir flou avant de prendre son index et de graver son initial et celle d'Inupi.

Un ricanement moqueur quitta ses lèvres puis elle essuya la buée autour du miroir rond à l'aide de la paume de sa main, laissant son dessin sain et sauve.

— Je ne suis pas amoureuse, j'ai juste besoin d'attention.

Elle ne se doutait de ce qu'elle faisait. C'était méchant, mais elle ne pouvait pas s'en rendre compte.

Au même moment, un « toque toque toque » retentit à la porte d'entrer. Emina s'habilla rapidement avec une jupe en tennis et un sweat blanc. Pendant qu'elle enfilait son haut, elle entendit les pas de sa mère se diriger vers la porte. 

La blanquette essaya de comprendre qui ça pouvait bien être en tendant bien grand les oreilles à travers la porte de la salle de bain. Mais elle n'entendit rien, car elle était trop loin et elle finit par sortir de salle de bain, voyant Inupi assit sur la table de la salle à manger avec sa mère qui lui parlait.

— Salut ? Dit-elle avec incompréhension.

— Ho, Emina ! Ton ami est arrivé ! C'est celui que tu me parlais la dernière fois ? Celui qui a nettoyé ta blessure.

Emina ne répondit pas. À la place, elle regarda à sa gauche et fit une mine embarrassante avant de demander à leur invité :

— Qu'est c'qu'il y'a, Inupi ?

Le blond se leva de la chaise en bois et s'approcha de cette dernière en lui répondant :

— Je ne savais pas à quelle heure était le coucher du soleil, alors je suis venu, là. Je t'ai envoyé des messages, mais tu ne m'as jamais répondu.

— Le coucher du soleil ? Questionna la mère d'Emina.

Un grognement quitta les lèvres de la blanquette puis elle prit soudainement le poignet du blond et l'emmena dans sa chambre sous les ricanements affectueux de sa mère.

— Tu voulais me montrer un truc ? Demanda Inupi une fois qu'il était entré dans cette pièce, immobile à attendre que la jeune femme lui réponde. Il trouvait cela bizarre qu'il l'emmenait dans un endroit plutôt personnel.

— Installe-toi où tu veux, je reviens.

Elle n'attendit pas sa réponse qu'elle est sortie en vitesse de sa chambre avant de monter sur une marche où les talons d'Inuipi ornaient une étagère.

L'étagère était non loin de la cuisine : elle se plaçait sur le salon, à côté de la grande télévision. C'était pour cela que la mère de cette dernière avait remarqué sa fille en train de galérer a attrapé quelque chose.

— Besoin d'aide ? Lui demanda-t-elle en quittant la cuisine.

— C'est bon.

Après qu'elle est dit cela, elle réussit à attraper la boîte. Un sourire d'exploit s'étira sur ses lèvres puis elle descendit de la marche avec la boîte entre ses mains, sa génitrice reprenant avec un regard d'incompréhension :

— Qu'est c'que c'est ?

— Les talons que j'ai fabriqués pour Inupi, répondit-elle.

— Il est gay ?

— Hein ?

Sa mère avait eu la même penser que sa fille quand elle avait appris que cette paire de talon allait être portée par un homme. Mais, comme Emina avait pu en apprendre plus sur celui-ci, elle avait pu en conclure que son caractère, son style vestimentaire — en mettant de côté le fait qu'il portait des talons — et sa façon d'être, correspondaient à de l'hétérosexualité. Mais comme l'avait dit Toma : chacun est différent, si on veut en être sûr, il suffit de demander.