la fiancée insoumise /tome 3 Saga; Princes Du Désert

chapitre 17

Avec appréhension, Jasmina suivit la femme d'âge mûr mais son coeur a elle, tambourinait comme pas possible. Et pour se calmer, elle mordit légèrement ses lèvres inférieures. Tout étaient si difficile. Son coeur battait comme si elle mettait les pieds en enfer. N'est-ce pas le cas ?

N'avait-elle pas accepté d'embrasser cet odieux personnage rien que pour avoir son droit de sortir. Et comme si cela ne suffisait pas, sa dispute avec Amar l'a fragilisait. Elle détestait se prendre la tête avec sa servante. Amar était une sœur pour elle.

Elles avaient tout partagé ensemble. Ses joies comme ses pleurs. Mais quelque chose avait soudainement changé. Amar se plaisait ici. Va savoir pourquoi? Elle semblait être dans sa zone de confort et faisait confiance a cet homme qu'elle connaissait a peine. Tout cela ne fit qu'accroître sa peur. Si Amar avait été conquis par de simples gestes bienveillantes, quand serait-elle pour elle? Sa servante était connue pour sa méfiance a l'égard des autres.
Mais pourquoi faisait-elle confiance a Malick ou peut-être comme s'il s'appelait ?

L'homme était agréable à regarder. Pas seulement agréable a regarder Jasmina! Il était définitivement tout droit sortit du sein d'appolon en personne. Le visage carré, la mâchoire serré et cette carrure..... seigneur ! Elle serait assez folle pour ne pas succomber comme Amar. Et Dieu du ciel ces lèvres ! Elles étaient ourlées d'un rouge vives.

Il n'en fallait pas assez pour qu'Amar succombe et c'était peut-être son tour. Qui c'est?

A moins qu'elle s'enfuyait assez loin et très vite.

-C'est là

Elle sortit de ses pensées et se retrouva devant une porte dorée.  Comment elle avait fait pour atterrir jusqu'ici?
Elle était tellement perdue dans ses pensées.

-Attendez-moi ici, dit-elle avant de s'éclipser directement.

Le coeur de Jasmina faillit lâcher un bond. Elle n'arrivait presque plus a respirer. La princesse guettait la porte comme un lion guette sa proie.

Une heure

Pas de nouvelle de la vieille femme. A croire que cet homme faisait exprès.

Elle attendit patiemment jusqu'à maudit cet homme.

Puis vint les deux heures.

Jasmina tourna en rond comme un lion en cage. Son coeur se soulagea quand la femme vint ouvrir.

-Je suis désolé princesse. Sa majesté a dû prendre un bain, fit-elle. J'ai dû vous faire patienter.

Les joues rouges a la simple évocation de l'homme prenant un bain, Jasmina détourna la tête. Inutile de se mettre dans une situation compromettante. Elle était une princesse ne l'oublions pas. Bien qu'elle avait lu sans expérimenté bien sûr, les délices de la passion, Jasmina nourrissait des espoirs que son futur mari sera doux et patient avec elle.

-Vous pouvez entrer.

La femme la laissa entra. Jasmina tourna la tête, la femme avait déjà disparue. Elle respira un bon coup et ouvrit un peu la porte. Timidement, elle s'aventura consciente qu'elle était dans l'antre du lion même. Un simple coup d'œil sur la pièce et Jasmina n'était que choquée. Elle même vivait dans l'opulence depuis sa petite enfance. Mais elle ne s'était pas préparé a ce qui se passait devant ses yeux.  L'appartement était vaste aussi vaste que sa chambre. Elle pouvait contenir une grande bibliothèque. Des tats de livre y était disposé ainsi qu'un bureau. Les étagères étaient pleines a craquer.

Est-ce la bibliothèque qu'il voulu lui monter?

Jasmina eu la chair de poule.

Cette bibliothèque aussi grande soit-elle était chez confinée dans ses appartements. Seigneur !
Elle était pied et main lié. Avec effort, elle décrocha son regard sans manquer de déglutir. Jasmina eu la force d'avancer quand des pas retirent son attention.

Quelqu'un venait d'un autre pièce.

Elle n'avait pas vu qu'il y avait d'autre pièce.

C'est Malick !

Il était indéniablement attirant. Vêtu d'un jeans et d'un T-shirt. Il avait l'air dans son élément. Jasmina ne l'avait jamais vu aussi décontracté.

Dieu!

Un homme ne pouvait pas être aussi beau. C'était le diable.
A mesure qu'il s'avançait, la pièce semblait rapetisser de moitié. Jasmina ne bougeait pas comme. Oh, comment le pouvait-elle simplement. Elle était figée. Si elle faisait ne serait-ce qu'un pas, elle se retrouverait fesse contre terre. Ce qui serait terriblement embarrassante. A moins que ses frêle jambes amortisse sa chute.

-Princesse.

Il s'adressait a elle?

-Princesse.

Enfin, elle se décolla de son monde imaginaire.

-Veuillez m'excuser du retard. Ma foie, je suis tombé de cheval lorsque je rentrais....

-Vous êtes blessés ?

Ses mots franchirent ses lèvres sans qu'elle n'y pense vraiment. Et Malick s'était rendu compte. Il arqua un sourcil désarçonné mais se reprit comme un véritable gentleman.

-Ne vous en faites pas...

-Vous tomber souvent de cheval?

Cette question encore n'était que le fruit de sa frénésie. Elle détestait dire tout a tort et a travers.
Malick eu un vent de suprise. Pire que désarçonné, il était prit de court. Son éternel attitude se changea. Les mains qu'ils gardaient éternellement croisés derrière lui se dénoua subitement, confus.

-Non seulement quand je n'arrive pas a dompter un cheval sauvage.

Elle Jura entendre de sous entendu dans sa phrase surtout dans le mot cheval sauvage. Comme s'il s'adressait a elle.

-Et pourquoi le montez-vous s'il refuse d'être dompter, lâcha t-elle.

Ce n'était pas de la frénésie.

Non!

Surtout pas!

Elle voulait seulement le piquer a vif. Lui faire comprendre qu'il n'arrivait pas a le dompter comme ce cheval. Et que comme ce cheval, il y laisserait plus que des bleue non, il y laisserait sa peau et ses plumes en volant trop près du feu.

Malick comprit ou elle voulait en venir. Un sourire au coin peignit ses lèvres.

-Parce que les chevaux sauvages savent se montrer quelque fois capricieuse. Tout comme les femmes de votre genre, Jasmina.

Les femmes de son genre?

Le macho

-Et qu'ont-ils les femmes de mon genre? Se surprit -elle a demander.

-Elle sont comme le cheval capricieuse et surtout doté d'une nature curieuse, dit-il en s'approchant d'elle.

De l'air

-Dites moi princesse pourquoi êtes-vous venue ?

Était-il sérieux ?

Jasmina lâcha un rire nerveux.

-Vous m'avez invité non. N'ai-je pas raison?

-A demie.

Que voulait-il dire? Jasmina ne voulu même pas le savoir car de toute façon , cette petite discussion lui nouait les sens. Son esprit ainsi que son corps semblait se déconnecter d'elle.

-Comment cela?

L'homme lui sourit a nouveau.

-Pourquoi êtes-vous venue? Lui demanda t-il encore en soufflant dans ses oreilles.

Multiples frissons parcouraient déjà son corps jusqu'à la faire s'écrouler.

-Laissez moi vous rafraîchir la mémoire.

Trop près !

Beaucoup trop près !

-Vous êtes venue pour un baiser. Et vous serez servie princesse.

Jasmina n'eut pas le temps de lui demander ce qu'il entendait par là au moment même le cheikh captura ses lèvres avec passion.

Oh oui, elle était servie!