chapitre 3 : jour 1 ✓

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Mon frère est dans l'arène, contre le mec roux d'hier. Éthan, je crois. Je suis Élios et vais m'asseoir dans les gradins. Mon frère se débrouille bien, je ne suis pas content qu'il fasse ça alors que toute ces années je l'ai éloigné le plus possible de ça, mais il est doué, de toute façon il ne serait plus de se monde s'il ne savait pas se battre.

Ils ont bientôt fini tu veux essayer ?
Contre qui?
Moi ?

Il me fait un grand sourire et je fronce à nouveau les sourcils. J'hoche simplement la tête et il me tire par la manche pour que je le suive. Le combat fini et les deux se transforment en humain, mon frère viens me saluer en me serrant dans ses bras tandis que le roux m'adresse un bref signe de tête, que je rends.

Élios me fait signe, je le suis au milieu de l'arène. J'observe le ciel et enlève le tee-shirt que je porte, je vais avoir chaud sinon. Je le balance sur le côté et m'éloigne d'Élios pour me positionner. Il me fixe pendant plusieurs minutes retraçant les lignes creuser de mon torse et je sens des regard sur mon dos. Je ne prête pas attention à ses regards et me racle ma gorge. Il semble revenir sur terre et se met lui même en position, j'aperçois plusieurs personnes s'installer dans les tribunes. Je me concentre sur ma cible et, en le voyant se transformer, je prend forme lupine.

Je me redresse, gonflant le poitrail et ma fourrure par la même occasion, mon loup est impressionnant et je le sais, mais le siens est magnifique, tout aussi puissant. Si le mien est d'un noir sombre le sien est d'un gris pure, j'ai les yeux tous aussi noir que ma fourrure et les siens sont de perle d'eau magnifique. Je secoue la tête et me reconcentres.

Je bouge de long en large en le fixant, on attaque pas en premier. Je continue de marcher de long en large comme un lion en cage, des sons gutturaux sortant du fond de la gorge. Mes oreilles sont plaquées sur ma tête et mes babines se relève à plusieurs reprises. Un tout petit mouvement me fait m'arrêter, je tourne légèrement la tête, un sourire sur les babines.

Il ne semble pas comprendre comment j'ai pu l'entendre, mais ça, c'est juste mon signal de départ. Je me propulse rapidement en avant, il m'esquive de justesse et je finis avec quelques poils dans la bouche. On se fait à nouveau face, nos aura sorte de notre corps et je sens l'adrénaline monter dans mes veines ainsi que mes yeux virer au rouges.

On se fonce dessus en même temps, tout crocs dehors. Nos épaules s'entrechoquent et on s'appuie l'un sur l'autre poussant sur nos pattes arrières. On se retrouve presque debout épaule contre épaules nos dents et nos auras claquant et retentissant dans toute l'arène.

Je réussi à lui choper le flanc, je commence à le mordre et me rappel que ce n'est qu'un entraînement, je relâche rapidement ma prise et m'éloigne lentement. Il reprend son souffle, on se fait à nouveau face, je ne joue plus, j'ai envie de faire un massacre. Mon aura se fait plus pesante, plus froide et plus sombre. Elle claque encore plus fort. Je tourne la tête vers mon frère qui me regarde en fronçant les sourcils, puis j'avise le mur d'à côté et me cogne la tête contre une bonne fois pour toute.

Je recule qu'elle que mètre sonné par le coup et reprend mon esprit, mon aura se calme et mon envie de sang aussi. Du sang coule le long de ma tête et je me remets en place, près à le combattre à nouveau. On se bat pendant encore quelques minutes et il capitule, je fronce les sourcils quand il se transforme en humain. Je fais de même et le suis.

• On avait pas fini !
• Tu as la tête en sang.
• Et alors ? Dans un combats...
• Sauf que ce n'était pas un vrai comba.  C'est de l'entraînement, alors tu me suis, on va aller soigner ça.
• Ça va guérir tout seul
• Ça ira plus vite si on l'a met au propre.

Je le suis une nouvelle fois, mais je connais le chemin cette fois,  il nous emmène dans la maison. On traverse tout l'étage et on arrive dans une grande chambre très belle.

• Assis toi, j'arrive.

Je m'exécute et attend qu'il revienne. Il revient avec une petite trousse de secours et se place derrière moi . Je me tends immédiatement, il ne semble pas le remarquer et commence à nettoyer la plaie, il met de la crème dessus et part a nouveau.

• Voilà, ça évitera que ça s'infecte.
• Merci, je suppose.
• C'est normal c'est le rôle d'un alpha. Se soir tu manges avec nous, tu n'as pas le choix, je veux bien que tu chasses le midi, mais pas le soir. Et je ne veux pas que tu me contredise, t'es sur mes terres.

Je lève les yeux au ciel, il sourit et je m'en vais en direction de ma chambre. Je prend une douche et vais chercher des habits dans la chambre, Callum est la, il me regarde bizarrement.

• Qu'est ce qu'il y a ?
• Tu t'es tapé la tête contre le mur par ce que tu perdais le contrôle, n'est ce pas ?
• J'ai eu soif de son sang, certe, mais tout vas bien. Je ne l'ai pas attaqué par ce que ça te tient à cœur, c'est tout.
• Je suis désolé.
• Ce n'est pas de ta faute, aller viens, on va manger.
• Tu ne vas pas chasser ?
• Le repas du soir est sacré apparemment.

Il me fait un grand sourire et me traine à sa suite. On entre dans la salle à manger, je suppose, et quelque regard se tourne vers nous. Je m'assois à côté de mon frère et m'enferme dans une bulle. J'ai accepté de venir, pas de parler. Quand les plats arrive je relève la tête légèrement, un peu de viande mais elle est cuite. Je fais une grimace et mon frère me donne un coup de coude.

• Je te rappelle que tu es sensé être le plus âgé.
• Mange et tais toi. Comment tu fais pour manger ça, sérieux.
• C'est très bon tu sais.
• Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'aluminium.
• Arrête un peu. Notre vie change maintenant, on a de la vrai nourriture !

Je lève les yeux au ciel et tente de me renfermer dans ma bulle, mais c'est sans compter mon frère .

• Arrête de faire ta tête de mule.

Je lui choppe le menton et le force à me regarder dans les yeux.

• Mais ais qu'est ce que tu crois? Que crois tu qu'ils va leur arriver quand IL nous retrouvera, regarde les. Tu crois qu'ils feront le poids contre LUI. Je te rappelle que si tu as si peu souffert de se traitement toute ces années et que tu as été nourris c'est grâce à moi. J'ai tout encaissé pour toi et j'ai même arrêter de me nourrir pour que tu es une croissance normal. Et j'ai été heureux de le faire, par ce que mes efforts ont payé et tu es en vie, mais quand IL va nous retrouver ça va faire mal, très mal, alors réfléchi bien à ça. 

Je fais reculer ma chaise, puis je sort de table, avant de me diriger vers ma chambre, j'enlève mes vêtements et enfile un bas de pyjama avant de glisser sous mes couettes. Plus vite je dormirais, plus vite j'irais chasser.

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant