chapitre 7 : jour 5 ✓

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10h, c'est l'heure à laquelle je pars chasser, les évènements de la veille me reste en mémoire. Je ne comprends pas pourquoi il insiste autant.

"• Ce serait trop long, tu as autre chose ay faire.
J'ai tout mon temps pour t'écouter"

Un troupeau de cerf traverse juste devant mon nez le chemin. Je me lèche les babines et part à leur poursuite, ma soif de sang d'hier revenant à vitesse grand v. J'arrive à en tuer un, il était vieux et probablement malade. Je me fais un plaisir de le manger tout entier, l'animal prenant le pas sur l'homme. Je continue mon chemin et explore les environs, j'emprunte un chemin qui m'emmène directement au terrain d'entraînement.

Plusieurs groupes sont formés, je ne connais pas certaine personne sûrement de l'autre meute. Quelqu'un s'assoit à côté de moi je n'y prête pas attention, enfin, beaucoup moins que les têtes tourné vers nous.

• Je suis désolé pour votre frère
• Vous lui avez foutu la trouille.
• Je n'ai jamais vu personne survivre à l'ombre.
• Vous me prenez pour un menteur ?
• Non, tu as tous les comportements qui correspondent et un en particulier. À moin que tu sois très bonne acteur. Cette soif de sang que tu ressens te mène la vie dure, n'est ce pas ?
• J'ai pu la repousser qu'une seule fois, en combat d'entraînement contre Élios, je me suis tapé la tête dans un mur.
• Ton frère par contre n'a aucun symptôme.
• J'ai tout pris pour deux.
• La disparition de la meute Ericson a fais la une des journaux pendant un moment. Tous le monde disait que l'ombre n'avait pas laissé de survivant et pourtant, vous êtes là. Chaque meute à sa particularité, moi c'est la force et l'entraide, Élios lui c'est plus l'écoute, la force et l'amour si tu veux mon avis, mais il le réfute a chaque fois. Vous c'était la puissance, la provocation, la violence.

Je fronce subitement les sourcils, il le voit et se corrige.

• La violence n'est pas forcément mauvaise, vous aviez la capacité d'être aussi violent qu'un buffle dans vos combats et pourtant vous pouviez être si doux. Vous étiez une meute puissante et noble, provocatrice et violente si on vous cherchait des problèmes, mais incontestablement juste et honnête. T'es parents étaient des gens biens, pour les avoirs croiser lors des grandes réunion, c'était de bon alpha. Et pour qu'un gamin de 11 ans survivent à un rafle de l'ombre, tout en protégeant son frère et en prenant les coups pour deux, c'est que tu es bien un Ericson. Va parler à Élios, il est l'alpha de la meute, il n'attend que ça que tu te confie jeune homme. Lui aussi est bon et juste, il ne te jugera pas.

J'hoche simplement la tête, il se relève et s'en va en direction des groupes formés tandis que je pars vers la maison, pour parler avec Élios.

"• Pourquoi tu fais ça ?
• Je vous aimes bien...
• Ce n'est pas une raison valable
• et qui est ce qui dis ça ?
• moi."

J'entre par la porte et me faufile dans ma chambre pour mettre des habits propre. Je sors après une trentaine de minutes et me dirige vers son bureau. J'entre sans toquer et m'assois en face de lui, il relève la tête et me fixe plusieurs minutes avant de prendre la parole.

• Oui?
• D'après Franck, il faut que je te parle, de se qu'on à vécu.
• Ho, vas y, je t'écoute.
• Notre meute à été détruite à mes 11 ans, ont s'est faits raflé par l'ombre. J'ai pris les coups pour deux pendant 10 ans. Notre meute était connu pour sa provocation, sa violence et sa puissance. J'ai survécu tout ce temps, uniquement, pour protéger Callum.  L'ombre nous entraîne au combat à mort, soit tu tues, soit tu te fais tuer. Il entraîne une soif de sang permanente pendant un combat. Il nous nourrissait juste assez pour qu'on reste en vie et il s'amusait à nous voir nous entre tuer. La dernière fois, je me suis tapé la tête contre le mur pour faire terre cette soif de sang, c'est pour ça que je vais chasser. L'ombre en a après nous, j'étais son meilleur combattant et il voulait mon frère, j'ai réussi à l'en empêcher en combattant puis en exécutant chacun de ses ordres. Je comprendrais que tu veuilles qu'on parte. La prospérité de ta meute est plus imporytant que deux personnes que tu ne connais que depuis à peine une semaine.

Un silence s'installe dans la pièce, je baissé la tête quand deux bras viennent m'enlacer, je lui rend son étreinte pour la première fois.

• Vous faites parti de la meute. Certe quelques uns ont encore du mal avec toi, mais tous le monde sera près à te défendre et moi en premier.
• Pourquoi ferais tu ça?
• Par ce que je t'apprécie tout particulièrement William.
• Moi ?
• Toi. Toi et ta soif de sang. Toi et ton humeur changeante. Toi et ce qui te concerne.

J'ouvre grand les yeux, je m'empare de ces lèvres en me levant de ma chaise. Il semble surpris par mon geste mais participe rapidement au baisé. Je colle mon front contre le sien reprenant ma respiration petit à petit. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de faire ça, c'était comme une sorte de pulsions,

• Je... Je... Désolé.
• Je t'excuse pas, je t'en supplie.

Il pose ses lèvres sur les miennes et je ne peux m'empêcher de participer à son initiative.

• Allons manger, on en reparlera plus tard. Mais je t'en supplie, reste avec nous, ici, dans la meute.
• Promis.

On se décroche l'un de l'autre et on descend à la salle à manger en discutant, on s'assoit l'un à côté de l'autre et pour la deuxième fois consécutive je me laisse tenter par la nourriture.

• Ça va les jeunes ?
• Ça va, alors ça vous plaît ?
• C'est génial, presque mieux qu'au temps de ton père, mais ne lui dis pas!
• Ça reste entre nous!

Ils se mettent à rire et tout le monde commence à manger, je réagis à peine quand une main se pose sur ma cuisse, je souris juste.

• Ça va will ?
• Ça va et toi ?
• Demain tout le monde va en ville, j'aimerais aller avec eux.
• Comment ça tout le monde?
• Presque toute la meute ! Je te jure que c'est vrai, on sera plein je te promets que je ferais attention.
• D'accord, fait toi plaisir .

Il me sourit, puis s'en va avec joie vers les autres. Je souris encore plus en voyant que mon frère a trouvé ses marques et est heureux.

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant