chapitre 17 : jour 13 ✓

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Une main se pose sur mon épaule : Élios. Il arrive entouré de ces sbires et d'une aura noir.

• William ! Tu es de retour ! Où es ton frère ?
• Il n'est pas la.
• Il a toujours été capricieux ce gamin, alors que toi, tu étais toujours près a te sacrifier, non pas que cela me déplaise.

J'avance d'un pas en grondant, pas mon frère sale con. Mes yeux sont encores plus rouges que tout à l'heure, il s'approche de moi et pose un de ses doigts sous mon menton me faisant relever la tête.

• C'est quoi ces manières ! Je t'ai mieux éduqué que ça quand même.

Sans qu'il ne le voit venir ma main griffue atterri sur sa joue, il recul d'un pas, un seul tandis que ces sbires avance.

• Il est à moi, n'approchez pas.

Je recule de plusieurs pas m'éloignant de lui et me rapprochant d'Élios. Il plissent les yeux avant d'afficher un sourire glaciale.

• Je ne pensais pas qu'un aussi délicieux soldat que toi arriverai à se contenir, mais je ne me battrais pas contre toi sans un peu de piment.

Il se retourne vers sa petite troupe, ils sortent tous un petit couteaux et se trace une longue ligne sur le bras, le sang coule, trop d'odeur mélangé, trop de sang versé, trop alléchant, trop tentant.

Je me transforme, l'ombre en fait de même, c'est un grand loup gris. Même sous cette apparence il est tyrannique, mon cou craque , le rouge de mes yeux clignotent, nos auras claquent. C'est maintenant que tout vas se jouer.

On se jette l'un sur l'autre, l'envie du sang est puissante, poussant mon corps à un effort extrême. Il m'envoie valser dans un arbre, puis dans un autre et encore un. Je perds petit a petit pied, des petits point noir troublant ma vu, pourtant je le vois avancer, menaçant, vers moi.

• William ! Lève toi ! Je t'en supplie ! Tu me l'a promis.

Ça dernière phrase n'était qu'un murmure mais je l'ai entendu. Je grogne, je grogne de douleur, je grogne de colère, de peur, de panique, de toutes les émotions retenu depuis trop longtemps.

Alors dans un effort surhumain, je me relève, lui faisant face, relevant la tête bien haute, le torse bombé, il semble surpris par mon nouvel entêtement, puis un sourire canin étire ses lèvres.

Il s'approche de moi, il me tourne autour, ne jamais rester statique, je fais pareils que lui. Il saute en avant, j'ai juste le temps de me décalé et d'ouvrir la gueule. Mes crocs rentrent en contact avec sa peau et lui entaille tout le flanc.

• Tu as toujours été le plus doué mais aussi le plus difficile à manipuler.

Un mouvement à ma gauche me fait tourner la tête, ils ont Élios. Un loup tient le cou d'Élios dans sa gueule, j'avance d'un pas mais l'ombre grogne.

• Soumet toi. Où il meurt.
• Tue le ! Ne te soucis pas de moi.

Je le regarde droit dans les yeux tandis que le loup ressert sa prise l'empêchant de parler. Je laisse mon corps s'effondrer sur le sol, attendant simplement que le rire macabre s'élevant entre les arbres cesse.

• Tu es pitoyable William. Tu l'a toujours été après tout, même si tu es un bon guerriers sans ton cul je t'aurais déjà tué.

Sa patte avant se pose sur ma tête, l'enfonçant un peu plus dans le sol, je vois le désespoir dans le regard des derniers loup en vie. Un souffle se rapproche de mon oreille, puis une langue sabbat dessus, un grognement possessif retentit : Élios.

• Intéressant. Tue le, prend ton temps je veux qu'il souffre.

Non. Non. Non c'est pas possible il peut pas mourrir, quitte à tout perdre autant se battre jusqu'au bout. Mon aura se déploie en un instant envoyant valser l'ombre, elle est bien plus puissante que d'habitude, j'approche d'Élios et de son bourreaux qui se lamente au sol tant le poids de mon aura est forte.

D'un coup de griffe je le tue, le sang coulant abondamment de son cou, mon museau s'approche de celui d'Élios, je lui donne un léger coup de tête avant de me placer devant lui. Le protégeant à tout prix.

L'ombre se jette sur moi, je suis lancé en mode automatique, mes gestes sont précis, vif, agressif. Je le touche de plus en plus alors qu'il recule, mes os craquent encore une fois, il se bat de toute ses forces et moi aussi.

On se jette chacun notre tour dans les arbres après avoir mordu, griffé estropié l'autre. Je ne suis plus que sur trois pattes, des blessures plus ou moins graves prenant de plus en plus d'ampleur sur mon corps, tandis que lui se porte plutôt bien, même avec ses deux plus grosses blessures.

On se jette à nouveau l'un sur l'autre, nos dents claquent dans l'air, il m'attrape à nouveau la patte, j'en profite me retournant dans un mouvement rapide et empli de violence j'arrive à lui attraper la nuque. Je sers de toute mes forces, il se retourne tentant de m'écraser sous son poids, je tiens bon du mieux que je peux, j'aperçois même son regard devenir paniqué.

Un craque sonore retentit enfin, je le lâche reculant en titubant de plusieurs pas, du sang coule de sa bouche, ses yeux se révulse. Ça donne le top départ au dernier restant de nos meutes pour se jeter sur les derniers guerriers. En une heure c'est terminé, ils sont morts plus aucunes pertes n'aura lieu de notre côté, je me transforme en humain puisant dans mes dernières forces. Une main se pose sur mon front, je relève les yeux et vois les siens d'une couleur si pur.

Il me pose sur ses jambes et caresse ma joue pleurant silencieusement.

• Nous sommes en vie.
• Oui, tu es un idiot, ma vie n'avais aucune valeur comparé à des milliers d'autres.

Je pose ma main sur sa joue mon pouce se baladant.

• Ta vie a beaucoup plus de valeur pour moi que des milliers d'autres vie.
• Épouse moi .
• Quoi ?!
• Épouse moi! Je ne veux pas passer ma vie avec une autre personne que toi et puis c'est trop tard de toute façon.
• D'accord

Il se penche sur moi et m'embrasse, on se sépare et il pose son front sur le miens.

• Je t'aime .

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant