chapitre 13 : jour 10 ✓

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Le silence est pesant dans la salle, personne n'ose parler, tout le monde regarde dans le vide.

• Je e peux confirmer les dires de ce jeune homme.
• Sans vouloir t'offusquer, où même douter de ta parole Franck, tu es bien trop près de l'alpha de cette meute.
• Avez vous une preuve de se que vous avancez ?
• Les cicatrices sur mon torse sont une preuve à elle seule.
• Ce n'est pas convaincant. Vous nous avez parler d'une soif de sang, mais depuis que vous êtes ici personne n'a constater ceci.

Je commence à monter en pression, j'ai chaud mes muscles se contracte, ma mâchoire est serré.

• C'est pour ça que j'ai pris la liberté, pendant votre discours de réfléchir à quelques chose pour prouver votre soif de sang. J'ai ici un couteaux.
• Lenny arrête toi la, tu vas déjà beaucoup trop loin. Personne ne doute du discours de cet homme à parts toi, accepte ta défaite d'hier.

Sans que personne ne le vois venir il poignarde Braeden , une de ses bêtas. Le sang commence à couler, mes yeux ne fais que de fixer le sang coulant sur le sol, l'odeur empeste dans toute la tante, mes narines et maintenant mes yeux se dilatent. Ma mâchoire et mon cou craque, mes yeux virent rouge, mes sens sont en alertes, mes crocs grandissent, mon corps se disloque pour prendre forme lupine. Je ne contrôle plus grand chose, mes sens sont décuplés, j'ai beau mettre rassasié hier soir, cette foutu soif reste plus forte que le reste. Une main se pose sur le haut de ma tête.

• Ne fais pas ça. Je t'en supplie, on est pas là pour ça. Allé viens.

Il m'attrape par la peau du coup et me tire en arrière, je claque des dents plusieurs fois dans la direction du sang. Mon frère continue de me tirer dessus mais je ne réagis pas plus que ça.

• Qui me dit qu'il ne fais pas semblant ?
Cela suffit Lenny ! Tout le monde ici est témoin de l'incapacité de cette alpha de se contrôler face au sang maintenant prend soin de ton bêta avant qu'une tuerie n'est lieux en cette endroit !

Pdv Élios

Bon, agissons avant qu'un accident arrive, je me transforme en loup, je m'approche tranquillement de William. Son frère le lâche tandis que je pose ma tête contre ses flancs, je remonte doucement vers sa tête, ma tête passe sous la sienne, mon épaule contre son torse je tente de le faire reculer.

Il ne bouge pas d'un pouce, tout les regards sont sur nous, bon c'est le moment toute façon on vas pas pouvoir le cacher longtemps. Je me redresse, lui barrant la route, je me mors volontairement l'intérieur de la bouche, l'odeur de mon sang remplie la pièce. Sa tête se tourne vers moi tel un automate.

Élios...

Un regard de ma part vers Alexandre et il se tait, je vois dans son regard qu'il se retient pour ne pas céder à la tentation. Puis abandonnant totalement, il cède à ses pulsions et ses crocs s'abattent entre mes épaules sur le haut du dos.

Heureusement que nous sommes des loups garou par ce qu'avec tout se qu'il pompe et la force qu'il y met je serais déjà cuit. La pression se relâche, je me secoue et reprend forme humaine, mon tee-shirt se teinte de rouge tandis que je me dirige vers la bêta de Lenny. Je retire le couteau et elle reprend enfin sa respiration et la plaie commence à se refermer, du titane qu'elle connard.

Je me tourne vers lui et le regarde de la tête au pied avant de lui tourner le dos.

• T'es un putain de taré Lenny 

William se transforme à son tour quand je passe à côté de lui, il marche à la même hauteur que moi, j'en profite pour passer un bras possessif autour de sa taille et c'est ainsi qu'on sort de la tente.

• Ça va ?
• Je commence à fatiguer, j'ai lutté de toute mes forces, mais j'ai pas réussi, je suis désolé.
• Ne t'excuse pas. Aller viens.

J'ouvre les bras en grand, heureusement qu'on fais la même taille, il passe seulement ses bras autour de mon cou et pose sa tête dans mon cou.

• Accroche toi à moi, passe tes jambes autour de mes hanches.
• Non, je suis lourd
• Arrête t'es conneries, nous sommes des loups.

Je pose ma mains sur sa cuisse et la laisse glisser l'obligeant à passer sa jambe autour de mes hanches. Je répète la même opération avec sa deuxième jambes puis pose mes mains sur ses fesses pour le soutenir.

• Tu touches mon cul.
• Oui c'est agréable, t'a un beau cul.
• Merci. On peut se poser au pied d'un arbre ?
• Oui.

Je souris face à cette conversation qui n'a ni queue ni tête et nous éloigne pour trouver un arbre à l'écart, un magnifique chêne nous tend ses bras, ses branches ? Enfin bref, nous accueilles, je m'assois contre le tronc et pose ma main dans le haut de son cou lui faisant des papouilles dans les cheveux. Je pose ma tête dans son cou et inspire son odeur.

Sa respiration se fait plus lente, il s'est endormi. Ses muscles se détendent enfin, j'embrasse son cou et pose ma tête contre le tronc de l'arbre.

J'entends des bruits de pas se rapprocher, Callum et Alexandre. Ils s'assoient en face de moi et on commence à discuter.

• Merci Élios.

Nous nous retournons dans un même geste, ne comprenant pas ses soudains remerciements.

• Je veux dire, je l'ai jamais vu comme ça, il est calme. En temps normal, il ne se serait jamais endormi dans un à l'air libre, dans un endroit inconnu.

Instinctivement mon pouce entame des petits cercles sur sa hanche, respirant son odeur un plein poumon.

• C'est moi qui le remercie. Je n'aurais pas pu trouver quelqu'un comme ton frère.
• Hé moi alors je compte pour du beurre ?!
• Toi t'es mon frère Alex, lui c'est...
• C'est ?
• On s'est lié Alex.

Ils ouvrent tout les deux des grands yeux d'étonnement.

• C'est une blague ?

William étant sur la marque qu'il m'a faite, je tire sur le col de son tee-shirt avec la main qui était dans ses cheveux. Une marque de croc est bien visible sur le haut de son épaule.

• Il fallait absolument qu'il se nourrissent, on à pas résisté.

Une fois le sujet passé, nous continuons de discuter de sujets diverses. Une paire de lèvre se pose dans mon cou, un sourire étire mes lèvres, je tourne doucement la tête et embrasse sa tempe.

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant