chapitre 16 : jour 13 ✓

950 49 0
                                    

J'enfile mon tee-shirt noir ainsi que mon pantalon de la même couleur pas besoin de chaussures ça fais trop de bruit. Deux bras entoure ma taille et une bouche embrasse mon cou.

• Je ne suis pas sur que le moment soit bien choisi

Je le sens sourire contre ma peau, je me laisse aller à son étreinte avant de me séparer de lui.

• C'est le moment, on doit y aller.
• Si tu meurs je te tue de mes propres mains.

C'est a mon tour de rigoler. On descend les escaliers, on emprunte la porte principale et toute les personnes prête à se sacrifier sont là. On rejoint les alphas, on discute pendant plusieurs minutes on s'apprête à lancer le top départ vers la rivière quand une voix nous interpelle.

• WILLIAM !

Je me retourne vers mon frère, il se tient à seulement quelques mètres de moi.

• N'y vas pas, je t'en supplie ou emmène moi!
• Callum, tu sais bien ce n'est pas possible, je dois les guider et toi tu dois surveiller les autres et les aider.

Je vois plein d'émotions diverses traversé ses yeux, d'abord le refus, puis l'acceptation, la tristesse, la peur puis il se jette dans mes bras. Me serrant de toute ses forces, je passe mes bras autour de ses épaules.

J'embrasse le haut de sa tête et le recule de moi mes mains sur ses épaules puis je les pose sur ses joues et lui embrasse le front avant de reculer de plusieurs pas et d'enfin lui tourner le dos.

Je me place en tête de cortège avec les alphas, en un regard nous nous comprenons et nous mettons en marche. Tout le monde est près, tout le monde est habillé pour le combat, la moitié en humain, l'autre en loup garou.

Il nous faut bien une grosse heure pour rejoindre la rivière et par là où je me suis échappé. En arrivant tout le monde se stoppe, je renifle plusieurs fois, l'air est puant comme il a toujours été c'est parfait. Je me tourne vers les hommes une dernière fois et leur adresse des dernières paroles.

• N'ayez aucune pitié pour nos ennemis, se sont des démons tout droit sorti des enfers et ne vous mettez pas devant mes proies. Je suis le premier des démons de cet enfer.

Je me transforme sur ces belles paroles, et, prenant mon élan je saute par dessus la rivière. Une fois sur que tout le monde est traversé je pars fond de train dans la forêt suivi de très près par le reste des hommes.

Je sens mes pattes fouler le sol de plus en plus vite, de moins en moins longtemps. Mouvement à gauche en hauteur. Je saute sur le premier arbre venu et m'en sers pour sauter d'arbre en arbre de plus en plus haut. 

J'attrape le guetteur par la gorge et nous laisse tomber dans le vide atterrissant devant les alphas je lui arrache la tête. Le sang coule avec abondance dans ma bouche, je perds petit ay petit le contrôle et mon esprit de tueur refait surface.

Je repars fond de train dans la forêt, cette fois ci une demi-heure est suffisante pour tout traverser. Quand on arrive dans le mini village ce n'est en aucun cas la panique, il se mettent en position d'attaque tandis qu'on se jette sur eux.

Je fais un massacre passant d'une tête à l'autre, mon corps frissonne à chaque goûte de sang glissant dans ma gorge. Tuer l'ennemi, voilà se que réclame mon corps.

Ma fourrure gonfle, comme mes muscles d'ailleurs. Je sens la puissance m'envahir et mon aura claquer dans l'air, provocatrice. Les hommes encore en humain finissent par se transformer quand ils ont fini de balancer leur grenade. Beaucoup de bâtiments sont en train de brûler ou alors sont partiellement détruits.

Tout le monde se bat certain sont en difficulté d'autres non pas vraiment de mal. Mon regard cherche, sans même m'en rendre compte, Élios et la vu qui s'offre à moi me glace le sang dans les veines.

Il est allongé sur le flanc un loup au-dessus de lui près à le tuer. Alors je m'élance aussi vite que possible et saute sur le loup. Le griffant et le mordant dès que j'en ai la possibilité, il arrive à me griffer le flanc et l'épaule mais en échange je lui prend sa vie.

Je l'aide à se relever rapidement et part fond de train vers un bâtiment en voyant qu'il va bien et qu'il n'est pas au bord de l'agonie.

Plusieurs loup sont massacrés, j'avance plus loin et un souffle me fait tourner la tête. Une femme est allongée avec un nourrisson dans les bras, elle tourne la tête et je me précipite sur elle reprenant forme humaine.

• Jordane !
• William, ça fais longtemps.
• Tu es blessée? Et qui est cette enfant?
• Oui, au ventre, elle s'appelle rose, c'est ma dernière fille, je t'en supplie sauve la d'ici.
• Tu vas t'en sortir. Je te le promets.

Un bruit de pas résonne dans le bâtiment, je me place devant elle et sa fille attendant patiemment, une figure puis un corps apparaît. Oksane. Elle me regarde en fronçant les sourcils puis s'approche doucement.

• Vous allez bien ?
• Prend les sur ton dos et emmène les vers le premier camp de médecin. Ne tarde pas dépêche toi.

Un léger signe de tête à Jordane et je repars fond de train dans le bâtiment. J'achève plusieurs loup agonisant et d'autres qui était très en forme. Je ressors et n'aperçoit que l'énorme meute que nous formons. Déjà ? Élios se précipite sur moi.

• Tu vas bien ?
• Oui, il n'y a plus personne ?
• Non, on les a pris à revers, on compte 1500 cadavres parmi les leurs. Ça fais environ 5 heures que nous sommes ici. Une dizaine de loups se sont enfuis par se chemin.

Il pointe un chemin et mon nez se fronce.

• Préparez-vous, le Big boss et une trentaine de personnes vont se pointer ici.
• nous avons abattu 1500 personnes trente personnes ne nous font pas peur.

Je m'approche de lui et le plaque contre un arbre avec violence. Je ne supporte pas ce Lenny

• Ici t'es pas chez toi, alors tu fermes ta gueule, ceux qui arrive sont dix fois plus puissant que ceux que vous avez combattu.
• Plus fort que toi ?
• Le rang juste en dessous. Et le Big boss porte bien son nom, il te tuerais en un geste alors ne fait pas le malin ou c'est moi qui te tue. 

Je l'envoie valser plus loin et m'éloigne un peu. Je capte un bruit sur le chemin, l'air devient pesant, suffoquant, le ciel s'assombrit, il arrive et il est énervé. Ho oui, une colère noir...

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant