une fois libéré

chapitre 8 : jour 6 ✓

10h30, mon frère vien de partir avec une bonne partie de la meute en ville et moi je vais chasser. Je me permet de manger un sanglier et un lapin avant de rentrer à fond vers la maison. Sachant qu'il n'y a personne je traverse le village en marchant tranquillement et pousse la porte d'un coup d'épaule avant de me diriger vers ma chambre.

Je me transforme et enlève mon tee-shirt quand quelqu'un toque à la porte et rentre sans attendre une quelconque réponse.

• J'ai trouvé une idée!

Je me retourne vers lui et le vois me détailler, rougir et détourner les yeux.

• Qu'est-ce que sais ?
• Le Grand conseil ! Tu vas venir avec moi et ton frère aussi, c'est dans moins d'une semaine, ont se réuni toujours juste avant avec Franck. On va raconter ton histoire et trouver une solution a plusieurs.

J'enlève mon pantalon et rentre dans la salle de bain laissant la porte ouverte pour continuer à lui parler.

• Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée
• Et pourquoi donc? Ton frère n'aura pas besoin de parler, je te le promets !

J'entre sous la douche et chauffe l'eau ay fond. Je réfléchis à sa proposition et finit par sortir de la douce enfile un caleçon et un tee-shirt et vais m'asseoir à côté de lui sur mon lit.

• Pourquoi pas. Je vais lui en parler.
• Et toi, dans cette histoire ?
• Moi ? Je peux supporter la pression.
• Ce n'est pas pour autant que tu dois le faire.

Je regarde l'heure sur mon réveil 14h, je suis parti chasser longtemps. Je me laisse tomber en arrière et met la couverture par dessus moi en fixant le plafond. Il commence à se lever mais je l'en empêche.

• Reste.

Il me regarde puis sourit légèrement avant de s'introduire dans les draps à côté de moi. Je me rapproche de lui et pose une main sur sa hanche tandis qu'il pose sa tête contre mon torse tout comme ses mains. Je me retrouve apaisé et m'endors très rapidement.

Je me réveille lentement, je sens un poids sur moi, je frotte mes yeux et me rappel qu'Elios est avec moi. Je ne comprends pas encore tous se que je ressens, bien sûr j'ai été très flatté qu'il me dise qu'il m'apprécie beaucoup, mais je ne comprend pas. Tout n'allait-il pas trop vite ? Après tout je ne le connais que depuis six jours et pourtant je me sens bien, bien avec lui dans mes bras. J'ai jamais vraiment compris mes sentiments, mais alors là je crois avoir atteint le paroxysme de l'incompréhension.

• Tu es réveillé depuis longtemps ?
• Non ne t'inquiètes pas.

Il resserra son emprise sur mon ventre et pose sa tête sur mon torse. Ma respiration se coupe, je ne bouge pas pendant plusieurs minutes, puis je sens son pouce me caresser la hanche à travers mon tee-shirt.

• Respire, je ne ferais rien, je te le promets et si ça ne va pas je me pousse pas de problème, d'accord ?
• Ça va, ça va.
• Voilà, t'inquiète pas. Je ne ferais rien d'accord ? Essaie de te détendre.

Je tente d'écouter ses conseils, je sais qu'il ne ment pas, qu'il ne fera rien mais je ne peux m'empêcher les flash de me revenir en tête.

• Attend, on va essayer quelque chose.

Il s'allonge sur le dos comme moi, je ne comprends pas tout de suite se qu'il veut, alors il prend mes mains et les mets autour de son ventre, comprenant enfin je pose ma tête sur son torse. Cette position me convient mieux, je me sens mieux et je me laisse même lâcher un petit soupir de bonheur quand sa main passa dans mes cheveux.

• Quand tu m'a dis que tu avais pris pour deux qu'est-ce que tu voulais dire? 
• Il me voulait comme guerrier et il voulait mon frère comme pute. Alors il m'a eu comme guerrier, esclave et pute.

J'entends les battements de son cœur accélérer ainsi qu'un grondement sortir de sa gorge.

• Pourquoi grondes tu ?
• Je n'aime pas l'idée qu'il est pu pauser ses mains sur toi.

Je relève la tête en souriant légèrement.

• Je ne savais pas que tu es jaloux.
• Je ne suis pas jaloux.
• Mais oui, bien sûr, je te crois.

En une seconde à peine il se retrouve au dessus de moi.

• Alors comme ça tu me crois pas ?
• Pas le moin du monde.

Il se penche soudainement vers moi et entreprend de me faire des chatouilles en vain.

• Tu n'es pas chatouilleux ?

Je fais simplement non de la tête en contenant un petit rire, je fini par voir qu'il me fixe. Je plante mes yeux dans les siens, il rapproche lentement sa tête de la mienne, nos nez se frôlent sans vraiment se toucher, il prend l'initiative de m'embrasser, je répond avec plaisir mais quand sa main se pose sur ma hanche je ne peux pas empêcher mon corps de se crisper.

Il le sens et fait basculer nos corps, je me retrouve à nouveau au dessus de lui. Je me décrispe et il repose sa main sur ma hanche traçant de petit cercle avec son pouce. On se décolle pour poser nos front l'un contre l'autre.

• Je ne ferais rien sans ton accord ou si je sens que tu n'es pas serein. Je te promets que je ferais tout pour que tu te sentes bien d'accord ?

Je sens mes yeux s'humidifier et je  fonds sur ses lèvres pour ne pas qu'il le remarque. Mes mains trouvent leur place sur son torse et mon corps se colla au siens. On met un terme à notre baiser et je reste comme ça allonger sur lui, je suis bien ainsi.

Pour une fois, et ceux depuis longtemps, je me sens à ma place et en sécurité. Avec ma main posée sur sa hanche je commence à faire des petits cercles avec mon pouce ou à l'effleurer du bout des doigts et chaque fois que son corps frissonne j'ai encore plus envie de continuer.