chapitre 9 : jour 7✓

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Je ne pensais pas que c'était possible de dormir autant, je n'avais pas dormi autant depuis longtemps, peut être que mon corps avait besoin de récupérer plus que je ne le pensais.

Je sens de lente caresse dans mon dos, je me laisse faire, mon corps ayant l'air de mieux l'accepter qu'hier. Je me retourne lentement et me retrouve face à face avec Élios, ça main se repose sur le matelas, je le fixe quelque instant puis l'embrasse lentement.

Pendant notre échange sa main se pose sur mon torse mais se retire très vite. Alors en continuant de l'embrasser, je lui attrape la main et la pose moi même sur mon torse. S'il semble surpris il n'en montre rien.

• Vous éviterais de faire des gosses par ce que je suis la.

Je grogne contre mon frère, je me détache d'Élios pour lever la tête vers Callum, il est encore à poile c'est pas possible ça.

• Habille toi avant que je me lève. Tu en as pas marre de toujours être à poil ? Sale gosse va.
• Et moi qui t'ai acheté des fringues pour te faire plaisir et bha tu te débrouilles.
• Tu me gonfles.
• J'ai compris ! Je vais juste à la douche et je me casse.
• Fais donc ça.

Il se casse enfin vers la salle de bain et je me laisse tomber sur le lit, Élios rigole discrètement et je lui pince le haut de la hanche, un petit rire sort de sa bouche fasse à mon geste. Il me reprend dans ses bras et je me laisse faire, hier je ne me suis même pas senti partir dans les profondeurs du sommeil et je n'ai pas non plus entendue mon frère rentrer. Tous se que je me rappelle c'est que j'étais  allongé avec Élios et que je le faisais frissonner en faisant des petits cercles avec mon pouce contre sa hanche.

La porte de la salle de bain s'ouvre à nouveau, je ne prend pas le temps de me lever cette fois ci, qu'il traine a poil toute sa vie, j'ai pas la force de me battre actuellement. Un sac sauvage se fait propulsé sur moi et je me permets de grogner.

Ho, mais de rien pour les vêtements grand frère ! Oui je vais bien, depuis hier matin ! Je suis toujours en un seul morceau et j'ai mangé à ma faim. On a même fais une balade en forêt et on a croisé des chevreuils !

Chevreuils ? J'en ai pas vu un seul depuis qu'on est arrivé ! Que des daims et des cerfs! J'adore les chevreuils !  En un bond je suis déjà transformé et parti en courant dans la maison, un seul mot résonne dans ma tête : chevreuils. Heureusement pour moi la porte s'ouvre quand j'arrive, j'aboie simplement pour qu'il me laisse le passage et pars fond de train vers la forêt faisant sursauter plusieurs personnes.

Ma truffe retrouve le sol et l'odeur de mon frère, elle est encore fraîche alors je devrais retrouver la piste des chevreuils.

Pdv Élios :

Je n'ai pas le temps de réagir qu'il est déjà parti, bon.

• Mon frère est taré avec les chevreuils, je comprendrai jamais pourquoi.
• Ça été la journée hier ? Vous êtes rentrés à quelle heure ?
• C'était trop bien ! On est rentré vers 19h, je crois que ton meilleur ami te cherchais d'ailleurs.
• J'ai compris j'y vais.

Je me lève et traine ma carcasse jusqu'à la porte de la chambre quand Callum interrompt mes mouvements.

• Merci ! Merci pour mon frère, je sais qu'il a tout pris pour moi...
• Ne te sens pas coupable, si c'était à refaire cent fois je suis sur qu'il le referait.

Je sors de la pièce le laissant réfléchir à mes paroles, je descends les escaliers et trouve Alex dans la cuisine, je m'assois sur les tabourets et attend qu'il prenne la parole.

• Encore désolé, pour l'autre jour.
• Pas de soucis.
• Tu aurais pu me dire, que tu avais quelqu'un.
• Nous ne sommes pas vraiment ensemble, enfin c'est compliqué, j'ai envie de prendre mon temps, pour lui.
• Ça me fais plaisir que t'es trouvé quelqu'un, bon, il doit pas être aussi exceptionnel que moi par ce que c'est impossible, mais tu pourras faire avec je pense.
• T'es incorrigible!
• Réellement, je suis heureux pour toi. Prends en soin, il a l'air gentil son problème de self control n'est pas vraiment grave. J'espère que tout se passera bien.
• On dirait des adieux, qu'est-ce que tu me fais la ?
• Je suis sincère Élios, tu le mérites vraiment.

Je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras, c'est vrai que je ne le vois jamais aussi sérieux et ça me fais bizarre. Se soir il part vers le grand conseil avec Franck tandis que le reste de leur meute retourne chez eux, nous on partiras demain matin. Un grognement sonore nous sépare l'un de l'autre, je souris en apercevant William arriver dans la cuisine.

• Encore désolé pour l'autre jour ! Si j'avais su je ne t'aurais pas chercher!

Il hoche simplement la tête en se transformant en humain, il attrape un vers et se sert de l'eau, il est encore couvert de sang, je le contemple pendant qu'il boit et je reçois un coup de coude de la part d'Alex qui se fout de ma gueule.

• William.
• Je sais. Mais j'ai attrapé un chevreuil.
• J'avais cru comprendre
• La prochaine fois je ferais un saut dans la rivière avant de revenir, je le promets.
• Je ne sais pas se que je préfère entre le chien mouillé et le vampire.
• Viens chasser avec moi tu seras convaincu par mon point de vue.
• Va à la douche je t'en supplie.
• J'y vais.

Il sort de la cuisine aussi vite qu'il est rentré, je souris bêtement.

• Tu as l'air débile.
• Je t'emmerde.

Il me tape dans le dos puis sort de la cuisine en rigolant. Je secoue la tête en souriant, c'est impossible de l'arrêter se mec. Je me dirige dans mon bureau pour remplir quelques papiers avant le départ de Franck.
À 19h30 je sors de mon bureau et me dirige directement vers la place centrale tout le monde est réuni même William est là, écarté des autres, mais la.

Je m'avance dans la foule, Franck discute avec quelques membres de ma meute, alors je vrais prendre Diane dans mes bras puis Alexander, je fini par prendre Franck dans mes bras.

• On se retrouve demain au grand conseil, j'espère que vous êtes près.
• Nous sommes près, à demain Franck, faites bonne route.

Après une dernière poignée de main, Franck et sa meute nous tourne le dos pour aller récupérer leur voiture et s'en aller.  Une fois les voitures hors de vue toute la meute s'éparpille pour aller se coucher. Les en revoirs on duré 2 heures, il est l'heure d'aller se coucher.

Je me tourne enfin vers la maison, il faut que je dorme si je veux me réveiller demain. Une main se pose sur mon épaule, je sursaute violemment.

• Ce n'est que moi.
• Qu'est ce qu'il y a ? On se lève tôt demain, tu devrais aller dormir.
• Justement à propos de cela, pourrais-je dormir avec toi ? Enfin, c'est que ça fais longtemps que je n'es pas dormi aussi bien et...

Je ne lui laisse pas le temps de finir et presse mes lèvres contre les siennes, il de stoppe dans son discours et pose ses mains sur mes hanches.

Bien sûr. Tu n'as pas besoin de me le demander, fais yle, tout simplement. Enfin, si tu as envie.

Il me répond juste par un sourire, me suivant jusqu'à ma chambre.

une fois libéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant