Une magnifique photo qui me rappelle tellement de choses.
Cette douleur que je ressens, et qui me compresse la poitrine. Cette même douleur qui fait vibrer mon corps tout entier. J'ai mal. Horriblement mal. J'ai besoin de la même bouffée d'air que prennent les fumeurs. J'ai essayé de me renseigner mais je n'ai trouvé que des humains.
Je me suis même demandé si j'en étais pas un.
J'ai mis le feu à mes mains. Mais mes mains se sont enflammé. J'ai commencé à les entortiller dans la toison d'un mouton. Mais elles se sont mises à danser. Ma mâchoire se casse. Mes nerfs lancent des sortilèges. Et ça me fait horriblement mal rien que d'y penser.
Mais il est bien trop tard. Personne ne ma jamais pris au sérieux, personne ne ma jamais protégé. Ils vont finir par détruire un être doté de sentiments au lieu de la sauver. Car ce n'est pas cette douleur que je ressentirais. Je ressentirai la douleur qu'il aura choisi de m'infliger en tirant une aiguille en plein coeur.
J'ai arrêté de dormir.
J'ai arrêté de faire tourner ma tête.
J'ai arrêté de penser à tous ces gens qui souffraient.
Mais je n'ai pas arrêté de me dire que la douleur que je ressentais n'était que le quart de la moitié du tier, du quart de ce que d'autres personnes pouvait vivre.
Et c'est à ce moment que j'ai pu fermer les yeux et me reposer pendant un long moment.
VOUS LISEZ
And if I Were Loved...
Puisisi j'étais aimée... Pourrais-tu être mon ami ? si j'étais aimée... Pourrais-tu ne pas m'oublier ? si j'étais aimée... Pourrais-tu ne jamais changer ? si j'étais aimée... Pourrais-tu rester là où tu es ? si j'étais aimée... Pourrais-tu voir dans mes...