Je me laisse tomber mollement sur mon lit en déposant mon sac de cours au sol, une douleur épuisante au niveau du crâne. Les yeux fermés, je me remémore sans cesse les paroles de la prof de musique annonçant le prénom de mon binôme. Je savais que je n'avais pas vraiment un grand choix, mais je ne m'imaginais pas tomber sur le garçon le plus intimidant que je connaisse.
Ce garçon, le bad boy du lycée, que j'ai bousculé sans le vouloir dans les couloirs ce matin. Il fait non seulement ce qui lui plait mais dégage une telle assurance, que cela le rend intimidant. Je n'ai d'autant pas oublier le nombre de problèmes qu'il cause au lycée, ne se soucient pas des conséquences que cela peut entraîner. Ce type a le sang chaud, très chaud parfois même.
- Tout va bien ?
Je sursaute avant de me redresser pour voir ma mère dans l'encadrement de ma porte, me regardant avec inquiétude alors qu'elle essuie ses mains sur son tablier de cuisine. J'avais complètement oublié que je lui avais promis de l'aider pour préparer le dîner.
- Excuse-moi, maman. Je voulais reposer mes yeux un moment à cause d'un mal de tête.
- Pas de souci, ma puce, me sourit-elle. Tu peux prendre un doliprane si tu as vraiment trop mal. Rejoins-moi à la cuisine dans cinq minutes, le temps que je finisse de préparer les ingrédients.
Je hoche la tête avant qu'elle ne reparte, me laissant de nouveau tomber sur mon lit en soupirant. Je regarde quelques secondes mon plafond beige, me maudissant de l'inquiéter pour rien et me lève afin de prendre un doliprane dans l'armoire à pharmacie de la salle de bain. Je descends la rejoindre une fois l'avoir avaler et me mets en action pour l'aider à faire le menu de ce soir : rosbeef avec du gratin aux légumes ainsi qu'un gâteau au chocolat, le péché mignon de son frère.
Au bout d'une heure et quart, le tout dans le four en train de cuir, je remonte à l'étage pour aller me préparer convenablement pour l'arrivée des invités. Ne les ayant pas vu depuis un moment, maman veut que tout soit parfait et je la comprends quand on sait que son frère est un homme important dans l'industrie et qu'ils ont été tous les deux éduqués de manière à montrer leur richesse. Cela n'a pas dû être facile tout le temps en connaissant le phénomène qu'était ma grand-mère maternel.
Je m'habille donc d'un jean blanc skinny légèrement déchirer aux genoux avec mes Vans rouges, un haut croc-top rose claire sans manche sur lequel je mets une veste en jean bleu clair pour ne pas avoir froid et passe mes mains dans mes cheveux blanc au tye and eyes rose foncé pour les replacer sur mes épaules. Je me passe rapidement en revu devant le miroir dans le coin de ma chambre et souris à mon reflet. J'aime bien le résultat.
La sonnette résonne dans toute la maison, signalant l'arrivée de mon oncle et de sa famille. Contente, je dévale les escaliers pour rejoindre ma mère qui leur a ouvert et souris en voyant les trois arrivant.
- Leila ! s'exclame ma cousine en me voyant.
Elle me saute dans les bras, contente tout comme moi de nous revoir enfin ensemble. Cela fait deux ou trois mois que nous ne nous sommes pas revus malgré que nous vivions dans la même ville. Elle ne fréquente pas le même lycée que moi et habite à l'autre bout de la ville, ce qui n'est pas très pratique pour nous voir en dehors des vacances scolaires puisque nous avons à préparer les examens de fin d'année. Heureusement, ce soir, ses parents ont pris le temps de nous rassembler pour un dîner avant le week-end.
- Venez donc dans la salle à manger, je vais bientôt servir l'entrée ! sourit ma mère.
Nous prenons donc place autour de la table, me positionnant en face de Nelly alors que son père prend place en bout de table afin de laisser les deux femmes se mettre face à face. Tandis que l'entrée est placée au centre de la table, la discussion est lancée.
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Action ou vérité ?
Teen FictionLeila, jeune fille timide et réservée, accepte de suivre sa cousine dans une fête de lycéen où elle ne connait personne. Cependant, la soirée dérape rapidement et le Action ou Vérité est vite enclenché. S'en sortira-t-elle ? Peut-être pas. Et a "Je...