Chapitre 14

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PDV de Leila :

Je mets un moment avant de répondre, pesant le pour et le contre. Il est vrai qu'à cette soirée, je lui ai fait confiance et je me souviens même qu'il a hésité avant de toucher ma poitrine. Même avec une grande quantité d'alcool dans le sang, je sais que mon attirance pour lui a fait beaucoup sur mon relâchement. Pourtant, sans vraiment comprendre pourquoi, je sens que je peux lui faire confiance.

- D'accord, je cède.

Un grand sourire vient étirer ses lèvres. Il semble se réjouir de ma réponse et je lui souris en retour.

Après un certain moment, Kyle décide de rentrer chez lui et je me retrouve de nouveau seule dans ma chambre. Je mets donc de la musique, me change pour mettre mon pyjama et grimpe sur mon lit avec mes cahiers pour faire mes devoirs.

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Mon esprit se réveille brusquement lorsqu'un bruit résonne dans la maison. Enroulée dans ma couette, je rentre la tête à l'intérieur avant d'écouter ce qui m'entoure. Le bruit se répète à peine deux secondes plus tard. La sonnette de la maison ! Je saute hors du lit, dévale les escaliers en faisant attention puis ouvre la porte.

Je reconnais immédiatement Kyle avec ses cheveux en bataille. Il porte un tee-shirt noir avec un jean gris et semble avoir abandonner sa veste de foot pour profiter du soleil brillant qui est très haut dans le ciel. C'est d'ailleurs en remarquant ce détail que je me rends compte que je n'ai pas entendu sonner mon réveil.

- Merde, les cours ! je m'écris avec effroi.

Le brun explose de rire et je le regarde avec de grands yeux ronds, horrifié d'avoir loupé les cours. J'ai déjà raté une heure hier et voilà que j'enchaîne les heures que je vais devoir rattraper.

- Alors déjà, sympa la combinaison, dit-il d'une voix moqueuse.

Je hausse un sourcil avant de baisser les yeux. Je rougis en réalisant que je me trouve en combinaison Stitch devant lui, la fermeture éclaire légèrement baissé sur ma poitrine. Je la remonte rapidement. Ses yeux brillent de malice.

- Deuxièmement, tu n'as loupée qu'une heure de cours puisque tous les professeurs ont fait une grève aujourd'hui, enchaîne-t-il. Et encore, il n'a pratiquement pas fait de cours en réalité. Donc on peut résumer que tu n'as rien loupé. Troisièmement, ne me dit pas que tu viens tout juste de te réveiller ? Tu as fait quoi pour avoir cette tête de zombie ?

Je lui envoie un regard noir en me souvenant de la mauvaise nuit que je viens de passer. Je n'ai pratiquement pas fermé l'œil malgré les somnifères.

- Tu es venu simplement pour te moquer ou bien pour autre chose de plus lucratif ? je demande sèchement.

Il tente de cacher sa moquerie mais son sourire ne trompe pas et je croise les bras contre ma poitrine pour lui signifier que je ne suis pas d'humeur.

- En fait, je suis venu parce que je trouvais bizarre que tu loupes les cours, m'avoue-t-il. Et puis, tu as dit qu'on allait commencer à répéter pour la première danse. J'ai emmené des pizzas pour l'occasion.

Malgré son humeur taquin, je ne sais quoi répondre à son aveu. Je crois bien que c'est la première fois que quelqu'un vient jusqu'à chez moi en ne me voyant pas en cours. Je le laisse donc rentrer avant de fermer derrière lui, puis je lui indique de réchauffer les pizzas avant de monter m'enfermer dans la salle de bain

Un bref regard dans le miroir me confirme que j'ai d'énormes cernes sous les yeux et mes cheveux sont en pagaille. Je les brosse rapidement avant de les laisser détachés, passe de l'eau sur mon visage et me lave les dents. En essayant de trouver quelque chose de propre à me mettre, je remarque que tous mes vêtements sont bons à laver à cause d'un produit qui a coulé dans mon armoire. Je marmonne des insultes avant de tout embarquer à la laverie au rez-de-chaussée pour démarrer une machine à laver.

Action ou vérité ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant