Chapitre 2

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Je me fais réveiller par la lumière du jour. C'est vrai qu'hier, je ne me suis pas changé, et je n'ai même pas fermé les volets. Je regarde l'heure sur mon téléphone et voit qu'il est huit heure et demi.

Heureusement que je me suis réveillée, parce que j'avais aussi oublier de mettre mon réveil, et, me connaissant j'aurai pu me réveiller à midi et rater mon bateau qui est à dix heures.

Je décide d'aller prendre une douche pour me réveiller et me mettre de bonne humeur. Parce que aujourd'hui, je commence une nouvelle vie ! Il me tardait de venir ici, je vais enfin pouvoir me reposer, être au calme, et me remettre de ce que je viens de vivre.

J'ai juste à récupérer les dernières affaires qu'il me reste à Paris. J'espère que je ne vais pas croiser des gens que je connais, et encore moins Etienne ou une de mes anciennes "amies".

Le temps que je prenne ma douche et il est déjà neuf heures ! Je descends dans la cuisine engloutir un petit-déj. En même temps, j'observe plus en détails la cuisine et le salon, que je n'ai finalement que très peu vus.

La cuisine est une cuisine ouverte avec une table haute qui donne sur la salle à manger. A gauche de la salle à manger, il y a le salon. Ce que j'aime beaucoup dans cette maison, c'est la couleur bleu clair qui est présente dans ces trois pièces. L'escalier qui donne à l'étage est lui aussi de cette couleur. C'est vraiment très joli. Mais j'arrête de m'extasier et vais terminer de me préparer.

A neuf heures quarante-cinq, je suis enfin prête à partir. Je sors donc de chez moi et me dirige tranquillement vers le port. Quand j'étais petite, je venais souvent en vacances à Quiberon, la presqu'île ou je me rend avant de prendre le train pour Paris, et une fois nous étions venu visiter Hoedic. Je me rappelle que j'avais tout de suite adoré cette île. Les paysages sont magnifiques, et c'est très calme puisqu'il n'y a pas de voiture ici.

Bref, je monte dans le bateau, et après une heure de traversée, j'arrive à Quiberon. Je prends la navette pour me diriger à la gare, et après plusieurs changements de trains et un repas, j'arrive enfin à Paris.

Quand j'arrive à mon ancien appartement, il est seize heures trente-cinq. Je rentre dans mon immeuble et je ressens comme une très grande tristesse. C'est normal en même temps. Tout ça c'est passé il y a moins de quatre mois. Je récupère donc touts les vêtements et babioles qu'il me reste et les range dans mon sac à dos et dans une valise qu'il restait ici. Au moment de partir cela me fait vraiment bizarre. Me dire que je ne reviendrai plus jamais ici, la ou j'ai passé toute ma vie, c'est... perturbant.

Je sors de l'immeuble et commence à marcher pour me diriger vers l'hôtel que j'ai pris pour cette nuit. Quand j'entend une voie derrière moi :

-Salut Mia, ça va ?

Ho non. Pitié. Pas lui. Tout mais pas lui. S'il vous plaît. Je me retourne malgré moi pour lui faire face et répond :

-De un qu'est-ce que tu fais là et de deux tu as le culot de me demander si ça va ?

-C'est bon, calme toi, je disais ça comme ça.

-Ouais, t'as dit ça comme ça, comme tout ce que t'as fait dans ta vie ! Tu fais toujours tout comme ça ! Sans réfléchir ! Il faut que je te rappelle combien de fois tu m'as trompé ? Et avec qui ?

-Je...

-Me parle même pas ! De toute façon t'as fait ça en parfaite connaissance de cause et ça t'as sûrement pas empêcher de dormir ! Tu t'en fichait ! Vous vous êtes tous bien moqués de moi !

-Mais, je...

-Donc maintenant tu dégages de la et je ne veut plus JAMAIS TE REVOIR !!!

Totalement énervée, je partis sans entendre la dernière phrase qu'il dit en chuchotant :

-On se reverra Mia...

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Arrivée à mon hôtel, je m'installe dans ma chambre, légèrement perturbée par cette rencontre que j'aurai aimé éviter. Pour éviter d'y penser, je traîne sur mon téléphone. Ca ma coupé l'appétit, mais je descends quand même au restaurant de l'hôtel manger quelque chose.

Une fois un léger repas pris, je remonte dans ma chambre, me prépare et je vais me coucher. Je peine cependant à trouver le sommeil. Je repense à ce qu'il c'est passé aujourd'hui. La journée avait pourtant bien commencée.

Jusqu'à ce que Etienne arrive. Il a vraiment un don pour tout gâcher c'est pas possible. J'espère que cette fois il a compris et que je ne le reverrais plus jamais. De toute façon, il ne sait pas ou j'habite, et comme c'est assez loin d'ici, il ne peut pas venir. Je finis par m'endormir dans un sommeil agité

MiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant