Chapitre 8

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ELLA

Je me réveille allongée sur un matelas qui semble avoir accueilli plusque ma personne ces derniers temps. Je me redresse et ma douleur à la tête se rappelle à moi ainsi que mes derniers souvenirs...Swallow ! Pourvu qu'il aille bien. Tout ce sang... Ce n'est pasle moment Ella ! Chaque chose en son temps. J'observe plus encore la pièce dans laquelle je me trouve. La seule source de lumière provient d'une ampoule au plafond. Les murs sont en béton brut et la seule sortie est une porte métallique. Aucun moyen de m'échapper pour le moment, il va falloir attendre que quelqu'un vienne ouvrir pour tenter ma chance. Je me demande qui m'a enlevée, avec la chance que j'ai, c'est sûrement un club ennemi qui veut m'utiliser comme monnaie d'échange. Je sais malgré tout ce qu'ils'est passé que le club ne me laissera pas tomber surtout s'ils voulaient que je devienne une membre officielle. Reaper, le près' duclub semble m'apprécier même s'il ne m'a quasiment jamais adressé la parole. Il m'est arrivé plusieurs fois de le surprendre en train de me fixer comme s'il voulait me dire quelque chose, mais il détourne le regard dès qu'il se rend compte que je l'ai surpris. Je suppose qu'il se posait des questions sur le fait de m'accueillir définitivement au sein du club.

Mes réflexions prennent fin lorsque j'entends du bruit de l'autre côté de la porte. Je me lève afin de me cacher derrière celle-ci pour tenter de m'échapper, mais ma douleur à la jambe se réveille et je m'écroule à genoux. La porte s'ouvre sur deux hommes. Ils ont la même tenue que ceux de la camionnette sans la cagoule.

- Tiens tiens, regardez-nous ça. Déjà à genoux pour nous attendre. Dis le premier homme en souriant.

Je reconnais la voix de celui qui m'a frappé à la tête. Il est grand et sa carrure laisse penser à une formation militaire. Malgré son sourire, on peut voir à son regard menaçant qu'il ne plaisante pas.

- Ta gueule connard! Je suppose que c'est à toi que je dois mon mal de crâne.

- Apparemment, ton coup de crosse n'a pas suffi à faire taire cette peste. Souffle le second.

Je le reconnais également, il s'agit du second acolyte. Il est plus petit que ce dernier et porte une cicatrice au niveau de l'œil gauche qui lui donne un regard vitreux.

- Allez debout le boss veut te voir.

Le premier homme m'attrape par les cheveux et me soulève ce qui me fait hurler de douleur.

- Lâche-moi putain!

Il commence à me traîner au sol et un troisième homme entre dans ma cellule. Ce dernier semble plus jeune que les deux autres. Il doit avoir une vingtaine d'années et il dénote carrément vis-à-vis de la situation.

- Arrête Manson, le boss a dit de la ramener sans lui faire de mal.

C'est plutôt bon signe, mais c'est un peu perdu pour le côté douceur. A peine dix minutes et j'ai eu le droit à tout sauf de la délicatesse.

- Bundy, dis à ton frère de rester à sa place sinon je m'en occupe.

- Dis donc niveau surnom vous vous êtes surpassé les gars. Je peux en avoir un moi    aussi ? Dis-je dans un sourire suffisant.

Manson me lâche et je tombe au sol. Qu'est-ce que je disais ? tout en délicatesse.

- Ramirez, occupe-toi d'elle et amène-la au boss. Manson, tu viens avec moi!

Manson regarde son collègue avec colère, mais le devance pour sortir. Ramirez attend que les deux comparses soient sortis pour s'avancer vers moi.

- Allez, lève-toi je t'emmène.

Ely RiderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant