Chapitre 6 :

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Je rentre chez moi avec un petit sourire, maman s'approche de moi, curieuse.
- Alors, ça c'est bien passé ?
J'hoche la tête et pose mes affaires.
- Tu as saigner ? Me demande-t-elle.
- Oui, j'ai reçu un cailloux sur la tête, rien de grave.
Papa arrive en boudant.
- J'espère que tu t'es amusé ?
- Bien sûr !
Je commence à le narguer en lui racontant que Bryan a déjà escalader les Drus. Il secoue la tête en refusant de l'entendre.
- Les garçons sont des menteurs, ils peuvent te dire tout ce que tu veux pour t'impressionner.
Je secoue la tête et sort m'assoir sur une chaise en regardant les Drus. Je ferme les yeux en respirant pleinement l'odeur de la nature.
- Magdeline ?
J'ouvre les yeux et vois Bryan, qui sourit, je me relève.
- Qu'es que tu fais là ? Demandé-je.
- Bah je rentre chez moi.
Je fronce les sourcils.
- Tu habites ici ?
- Non ! Il rit, dans un chalet juste à côté du camping.
J'hoche la tête.
- Je t'accompagne ?
Il sourit encore plus.
- Comme tu veux.
Je me met à côté de lui et on commence à marcher.
On arrive devant un chalet immense. Il ouvre la porte et me fais signe de rentrer. J'obéit et rentre dans le somptueux palais chamoniard.
Presque tout est en bois sombre, un cheminée géante trône au milieu du salon.
- Wouaw... dis-je.
- Bienvenu chez moi.
- Tu habite tout seul ?
Il secoue la tête.
- Non, mes parents sont juste parti au Casino.
Je lève un sourcil.
- Il y en a un ? Demandé-je.
Il hausse les épaules.
- J'en sais rien, ils sont peut être parti dans une autre ville.
Je m'assois sur le canapé en regardant la géante cheminée.
- Tu as vraiment de la chance d'avoir une maison pareil.
- Je sais, c'est grâce au Casino, mes parents n'arrêtent pas de gagner aux jeux de chances.
Il s'agenouille devant la cheminée et en quelques minutes, elle est allumé.
Il ne manque plus que la musique romantique et c'est le toupet...
Il s'assoit à côté de moi en me regardant. Je ne sais pas quoi faire, alors je le regarde.
- Tu as un frère ? Demandé-je.
- Non, Mike t'aime bien, dit-il.
- C'est pour me parler de lui que tu m'as amener ici ?
Il sourit.
- Oui et non.
Je ris et me redresse.
- Donc, il voulait savoir s'il te plaisait ?
Je me mord la lèvre, ne sachant pas quoi répondre.
- Euh... physiquement ?
Il hoche la tête en me regardant patiemment.
- Je... j'en sais rien.
Il rit.
- Tu as juste honte de l'avouer ?
- Non ! Je n'ai pas honte !
- Alors dis-moi.
Je secoue la tête.
- Il ne me plaît pas, voilà.
Il sourit.
- Cool, je vais lui dire.
J'ouvre grand les yeux.
- Non !
Il sort son portable et commence à composé le numéro. Je lui arrache des mains et je cache dans mon dos. Il tend les mains pour me l'attraper mais je le cache sous son canapé.
- Rends-le moi ! Dit-il en riant.
Je secoue la tête, il me bloque les bras avec une main, se met à califourchon sur moi. et commence à me fouiller de la tête au pied, je me met a rire en me débattant.
- Aller ! Donne le moi !
- Alors promet moi de ne pas l'appeler.
Il se pince les lèvres et secoue la tête.
- Donc tu ne le retrouvera jamais !
Il pose sa tête sur mon ventre sans lâcher mes mains.
- Et toi tu ne bougera pas.
Je fais la moue et commence à me débattre dans tous les sens, il rit et plaque sont corps contre le mien en y mettant tout son poid.
- Tu m'étouffe !
- Rends-le et je te lâche !
- D'accord, il est sous le canapé !
Il me lâche et l'attrape, je me redresse avec les coudes. Il reste assi sur moi et se pince les lèvres.
- Pourquoi tu ne veux pas que je l'appelle ?
- Car je n'ai pas envie de le vexé ou de m'en faire un ennemi.
- Mike à l'habitude de se faire recalé par les filles, donc ce n'est pas toi qui va lui faire du mal.
Il commence à me chatouiller, je passe une main dans son dos et il grimace.
- Excuse-moi...
Il secoue la tête.
- C'est pas grave, tu n'as pas fait exprès.
Je souris, avec une petite idée dans la tête.
- Tu peux me montrer une dernière fois ton dos ?
Il hausse les épaules et se retourne en soulevant son T-shirt.
Non, ce ne peut pas être de la pierre qui lui a fait ça, c'est autre chose...
Une horrible pensé me traverse l'esprit.
Non, ce n'est pas ça, je dois déconner !
Je tend une main et la pose délicatement sur son dos, il frissonne mais il me laisse faire.
Quelques secondes plus tard, je commence à lui caresser le dos, il se retourne, me plaque contre le canapé. Je peux voir la colère brûler dans ses yeux, je le regarde, paralyser, il doit comprendre qu'il m'a fait peur alors il rit et se relève.
- Aller, dit-il, rentre chez toi, tes parents vont s'inquiéter.

Climbing [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant