Climbing [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 34 :

Je commence à pleurer discrètement dans mon coin, je suis en tête cette fois-ci, je suis épuisé, j'ai peur de tombé à tout moment, j'ai froid et chaud à la fois, j'ai peur de dire à mon père de tout arrêter.
- Dans une heure on y est ! M'encourage le moniteur.
Je ris silencieusement, on y est bientôt...
Je pourrais prouvé à Bryan qu'il a tord.
J'arrive sur un devers, les roches son très coupant, j'ai mal aux doigts.
Au même moment, quand je tend les bras, je sens un relâchement sur la corde, je n'y prend pas compte, j'entends mon père me hurlé dessus en me disant que ne pas bouger.
- Putain de corde de merde ! Crit-il.
Je me retourne en voyant que je ne suis plus rattaché à eux... la corde c'est coupé...
J'hurle d'effroi en me collants contre la paroi.
- Ne t'inquiète pas ! Dit le moniteur.
Je jette un coup d'oeil en dessus et ma tête commence à tourner, le peu d'oxygène n'arrange rien. Je commence à être en hyperventilation quand je sens mes pieds glisser, je cris à l'aide, mon père me dis de ne pas bouger.
Mes bras son a bout de force, mon tournis à la tête s'intensifie, je sens mes doigts glisser, ma gorge se noue pendant que les larmes me brouillent la vue.
Mes pieds glissent, j'hurle en me retenant par les mains, j'entends mon père crié au moniteur de se magné, mais c'est trop tard... je vais mourir, j'en suis sûr, je me suis surestimé, et a cause de moi même, je vais mourir.
Une phrase me revient en tête.
Si je dois mourir, cest bien en essayant de l'escalader !
Je l'ai dit il y a tellement longtemps ! Ce jour là, je croyais être capable de tout faire ! J'étais tellement inconsciente du danger que je prenais.
Je sens la roche me tailler les doigts, bientôt, je vais commencer à saigner et je tomberait, je mourrai sans connaître de mes propres yeux la vue tout en haut des Drus.
Je ne rêverait plus jamais, plus jamais Bryan, ni tous mes autres amis...
Je me met à sangloter, j'en peux plus d'attendre que mes mains glissent, j'adresse silencieusement un petit au revoir à tout ceux que j'aime.
Puis je lâche prise.