10.Nations Unies

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[NIHNA]
Le matin suivant, nous allions voir le général pour lui parler de notre plan. Il trouva l'idée formidable mais nous devions d'abord trouver des volontaires pour venir avec nous sur Terre. Nous nous rendîmes dans la salle commune et fîmes un appel général à travers les hauts parleurs. Après une dizaine de minutes, nous avions devant nous une trentaine de volontaires. Je pris la parole :

- Bonjour à tous, vous qui vous êtes portés volontaires pour cette mission. Vous êtes motivés mais sachez tout d'abord qu'elle est dangereuse, il ne s'agit plus d'une simple observation, il faut agir et ceci implique l'utilisation de la force si nécessaire. Cette mission est potentiellement mortelle mais nous ferons tout notre possible pour éviter des victimes inutiles. Si vous êtes prêts à prendre le risque, vous faites partie de l'équipe.

Quelques une des personnes venues m'écouter s'éloignèrent, effrayées par le risque de ne plus revoir leur famille mais il nous restait tout de même 25 volontaires, c'était largement suffisant.
Je descendis de l'estrade et chaque volontaire se présenta. C'était majoritairement des hommes mais pour une fois, il y avait une dizaine de filles. Ils étaient tous motivés et la plupart avait voté pour sauver les Terriens.

*

Après 2 jours de préparation, nous étions prêts à partir. En montant dans le vaisseau, j'expliquais une dernière fois notre plan au commando. Nous allions pénétrer dans l'enceinte du Quartier Général des Nations Unies. Le vaisseau nous déposera sur le toit et nous rejoindrons la salle où se trouvent tous les présidents. Nous espérons créer la surprise et nous présenter, puis proposer une alternative aux chefs d'État. Margot nous aidera à les convaincre. Si nous rencontrons des gardes, ce qui est très probable, nous avons des fusils à plasma chargés avec des munitions indolores pour les endormir. Il s'agissait de ne faire aucune victime inutile.

Après mon discours, je rejoignis Mahlo et Margot. Cette dernière était tendue, ce qui m'étonna d'elle car elle n'avait montré aucun signe de peur depuis notre rencontre. Elle réalisait enfin l'importance de son rôle dans cette mission. Je m'assis a côté d'elle et lui serrai la main.

- On va y arriver, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, dis-je, avec conviction.

Elle me sourit et se redressa.

- Je ferai tout mon possible pour sauver mon espèce, dit-elle.

Le vaisseau était arrivé au dessus de New York. Cette ville était réputée pour être l'une des plus grandes et puissante de la Terre, je l'avais lu. Mais j'avais aussi lu que dans la plupart des films, les extraterrestres arrivaient toujours dans cette ville. Nous n'allions pas faire une exception à la règle.
Le vaisseau se posa doucement au dessus du toit et nous sortîmes au pas de course. Notre pilote avait pris soin de désactiver les caméras pour ne pas attirer l'attention.
Je passais en revue notre troupe et nous descendîmes dans le bâtiment. Les escalier débouchaient dans un couloir, pas de garde à l'horizon. Il ne fallait pas se séparer, même si nous étions plus discrets en petits groupes. Nous communiquons par télépathie entre l'arrière et l'avant de la formation. Soudain, je vis un garde arriver dans le couloir et j'eu le réflexe d'envoyer une dose de tranquillisant dans son épaule avant qu'il ne prévienne les autres avec son talkie walkie. Je fis signe aux autres d'avancer. J'avais le plan sur ma visière et nous n'étions plus qu'a quelques couloirs de la salle de conférence. Nous évoluâmes ainsi pendant une dizaine de minutes, immobilisant les gardes le plus discrètement possible. Enfin, nous étions arrivés dans le dernier couloir. Nous immobilisions les 5 gardes qui gardaient la porte et Mahlo la déverrouilla. Je poussai la porte et entra dans la salle. Mon coeur battait à cent à l'heure. Mes mains étaient moites. Les regards des personnes les plus importantes de la Terre se posèrent sur moi et mes coéquipiers et nous avançâmes en marchant jusqu'à l'estrade. Les gardes du corps présent pointèrent leurs armes sur nous mais ne tirèrent pas. Arrivée sur l'estrade, je pris le micro et me racla la gorge. Ce que j'allais dire allait être décisif, je ne devais rien laisser au hasard. J'activais mon traducteur automatique et le réglais sur "English". Les traducteurs personnels des présidents allaient se charger de traduire pour les autres.

VerthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant