Chapitre XVII - Nurmengard : Vérité dévoilée

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– Mademoiselle ?

– Hum !? lâchai-je en grimaçant.

– Mademoiselle ? C'est pour votre petit déjeuner.

– Par Salazar ! chuchotai-je en ouvrant les yeux. Attends ! criai-je après avoir levé le sortilège de la veille. Drago, murmurai-je.

– Hum ? grimaça-t-il en enfouissant sa tête contre ma poitrine dénudée.

– Queudver est là. Va sous mon lit mon cœur.

Il ouvrit un œil et sourit.

– Mon cœur ?

– Euh... Attends vas-y.

Il se laissa glisser à terre et alla sous mon lit pendant que je me rhabillais.

– Mademoiselle ?

– Je m'habille ! m'agaçai-je afin de ne pas éveiller les soupçons puisque ici, tout le monde me trahissait, à commencer par Nagini. Rentre ! autorisai-je une fois habillée.

– Tenez, dit-il en déposant le plateau sur la grande table présente dans ma chambre.

Il sortit et referma la porte à clé derrière lui.

– C'est bon Drago.

– Je préfère mon cœur, sourit-il en sortant de sous mon lit.

J'avais lu ce petit surnom dans un livre...

– Je... Oublie, dis-je.

Il rigola et se plaça sur mon lit, au-dessus de moi.

– Redis-le princesse.

Je ne pouvais assurément pas lui résister...

– M... Mon cœur...

– Hum j'aime, j'aime.

Nous nous sourîmes.

– Et, si on déjeunait avant de mener notre enquête ? proposai-je. Ils remplissent toujours le plateau, rigolai-je.

– Comment ça toujours le plateau ? Tu manges toujours dans ta chambre ? Seule ?

– Non... Enfin... Quand mon père est en réunion, oui... C'est rare que je mange avec lui en bas...

– Je t'aime. Allons manger.

Je me mis à sourire et nous nous levâmes pour aller déjeuner.

Point de vue de Voldemort :

– Je réfléchis Nagini. Tuer ce Malefoy ou en faire un Mangemort... Qu'en dis-tu ?

– Pssssss, pssss.

– Tu as raison. Il l'a rendue faible. Faible et désobéissante, alors il vaut mieux le tuer. Il pourrait lui faire faire n'importe quoi comme moi avec sa stupide mère ! Je vais trouver un moyen pour le tuer. Rends-toi à Poudlard et rapporte-moi ce qu'il fait.

Nagini sortit sa petite langue en signe d'acquiescement.

Fin du point de vue de Voldemort.

– Vite, viens, chuchota Drago en tenant ma main pour se faufiler à l'intérieur du château.

J'avais transplané avec lui de la forêt derrière le Manoir, à Pré-au-Lard.

– Il faut trouver le retourneur, rappela-t-il en s'arrêtant dans un couloir vide.

– Je sais. Allons chez les Gryffondors.

– On va se faire repérer, dit-il.

– Et, tu as une autre solution ?

– Non... D'habitude Granger le porte à son cou.

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