Chapitre 1

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Mon réveil sonnait, il était 7h, j'avais un peu de mal à ouvrir les yeux. Aujourd'hui, on était mercredi, j'avais une journée de cours relativement courte heureusement.

-Allez, motivation Dua me disais-je

J'éteignais mon réveil et me levais, j'avançais jusqu'à la salle de bain où je m'habillais et me passais de l'eau sur le visage pour me réveiller correctement. Je me dirigeais ensuite jusqu'à l'entrée pour mettre mes baskets et prendre mes clés, puis je sortais de mon petit appartement parisien, où je vivais depuis maintenant 1 an et demi.

Je dévalais les escaliers en trottinant et, en arrivant dehors, je me stoppais pour respirer un bon coup. L'air frais du matin au réveil m'était très agréable. J'aimais beaucoup cette sensation, du froid de février qui entrait dans mes poumons. J'avais l'impression de prendre ma dose d'oxygène nécessaire pour toute la journée.

Je mettais mes écouteurs à mes oreilles et je rangeais mon téléphone dans ma poche puis, je commençais à courir.

J'adorais ça! J'allais courir tous les 2 jours, c'était quelque chose qui me défoulait et qui me faisait un bien fou. Quand je cours, j'ai l'impression d'être seule au monde. Et puis, courir sur les bords de Seine, c'était quand même très agréable. L'eau, les bateaux, les petits oiseaux et les parisiens. Bon, il fallait avouer que ça, c'était tout de suite moins plaisant. Pourquoi tout le monde était toujours aussi pressé et désagréable le matin dans cette ville? Avant, je faisais mon jogging sans mes écouteurs mais ce bruit. Les klaxons, les gens qui râlent parce qu'ils ont loupé leur train ou qui ne trouvent pas de taxi. C'était beaucoup trop de bruit. J'avais très vite compris que, si je voulais profiter de cette balade matinale, il me fallait quelque chose pour contrer ce brouhaha.

Je courais une bonne heure et, avant de rentrer chez moi, je prenais un grand café glacé au Starbucks. Quest-ce que je ferais sans ma dose de caféine? Je serais insupportable, ça c'est sûr et certain.

Il était 8h15, je rentrais dans mon appartement pour me doucher et attraper mes affaires pour aller en cours. Je n'avais que deux petites heures le mercredi donc, j'étais plutôt contente d'y aller. Je rejoignais mes amis, Tom et Alicia, et on discutait quelques minutes avant d'entrer dans la salle de classe. Le cours se passait super bien, on était da dansilleurs plutôt attentifs. Il était très rare que l'on discute pendant la classe. Tom était bien trop concentré à écouter et poser dix mille questions et Alicia, elle prenait tout en notes. Je ne savais même pas pourquoi elle faisait ça, elle ne relisait jamais ses cours après. Ça devait sûrement l'aider à tout retenir. Personnellement, j'écoutais le discours du professeur et, de temps en temps, quand jétais un peu perdue, je posais des questions à Tom.

Il était 11h lorsque l'on sortait enfin du cours. On se dirigeait directement à la cafétéria pour prendre de quoi manger et on allait ensuite à mon appartement. Cé6tait la routine du mercredi. On discutait et, tous ensemble, on faisait nos projets pour le weekend, on se racontait les derniers potins et on se plaignait des devoirs qui étaient difficiles. Mais aujourd'hui, Alicia ne se sentait pas très bien, cela faisait une semaine que son copain l'avait quitté et la rupture lui était compliquée. Donc, avec Tom, on essayait de la réconforter, la rassurer et de la motiver à passer à autre chose.

Ils étaient ensemble depuis 5 mois mais il partait pour la fac dans le sud de la France et, ne voulant pas de relation à distance, il avait décidé d'y mettre un terme. Ce jour-là, Alicia était arrivée chez moi en larmes. Elle n'avait pas réussi à prononcer un seul mot pendant près d'une heure, elle n'arrêtait pas de pleurer. J'étais donc là, à essayer de la réconforter alors que je ne savais même pas ce qui lui arrivait. Elle me faisait tellement de peine, j'avais mal au cœur de la voir comme ça.

Une peur envoléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant