Une peur envolée

Chapitre 14

Coucou! Déjà je voudrais remercier ceux qui suivent mon histoire. Je sais qu'elle n'est pas parfaite mais j'espère qu'elle vous plait quand même. Je remercie ceux qui commentent mes chapitres aussi, ça me fais super plaisir! Je tenais à m'excuser parce que j'ai remarqué que dans certains chapitres, il y avait des ponctuations ou des lettres qui avaient disparues. Je relis après chaque écriture mais je crois qu'ils disparaissent quand je publie ou après un trop long moment en brouillon. C'est bizarre. J'essaierais de faire encore plus attention promis.

Je vous laisse avec le chapitre 14 que je publie en avance. Bisous les petits filous, bonne lecture.

La voiture s'arrêtait à quelques mètres de la porte d'entrée de la maison. Le trajet de l'aéroport jusqu'ici s'était bien passé, la mère d'Angèle m'avait posé plein de questions. Angèle, elle, ne m'avait pas lâché depuis que je l'avais retrouvée. On était toutes les deux assises à l'arrière de la voiture, main dans la main. Aussitôt que je l'avais vue, j'avais directement été soulagée.

Avec la révélation à propos d'Aaron, je m'étais sentie trahie. On ne pouvait pas vraiment parler de tristesse. J'étais triste, bien sûr, mais ce n'était pas ce que je ressentais le plus. J'étais surtout très en colère contre lui. On ne pouvait pas dire non plus que j'avais été très amoureuse de lui, mais je lui avais fait confiance. Et j'étais en colère contre moi,de l'avoir laissé entrer dans ma vie comme ça. J'avais le sentiment d'avoir été prise pour une idiote. D'avoir été idiote.

On sortait de la voiture, je regardais tout autour de moi... Je me sentais un peu perdue sur le coup. Je n'étais jamais venue en Belgique auparavant et Angèle avait dû me lâcher la main pour descendre de la voiture et attraper ma valise. J'avais perdu le contact avec mon seul repère. Heureusement que je la voyais, j'avais encore mon contact visuel avec elle, cela me rassurait. Je n'étais pas du genre à paniquer dans un endroit que je ne connaissais pas, mais je sentais qu'à tout moment, je pouvais craquer et que donc, un point d'ancrage m'étais nécessaire pour ne pas faiblir. Angèle était mon point d'ancrage!

On entrait dans la maison. Je faisais connaissance avec son père qui nous attendait. On dînait parce qu'il était déjà assez tard. Pendant le dîner, les parents d'Angèle me posaient plusieurs questions, sur mes parents, ma vie à Londres, mes origines, etc. Je n'avais pas très envie de répondre et Angèle l'avait sentie. Donc, pour les questions dont elle pouvait, elle répondait à ma place et elle avait mit fin à la discussion rapidement une fois qu'on avait fini notre repas.

La mère d'Angèle m'accompagnait jusqu'à la chambre que j'allais occuper pendant le temps que Gélou prenait sa douche. Une fois qu'elle avait terminé, j'y allais à mon tour. Je la rejoignais ensuite dans sa chambre. Elle était assise dans son lit, à gribouiller dans son carnet, sûrement des paroles de chanson. Elle me le cachait, mais je savais qu'elle avait déjà écrit plein de textes et qu'elle chantait aussi.

Je m'installais à côté d'elle.

-Je m'excuse de ne pas avoir été très expressive avec tes parents. Ils sont très gentils, c'est juste que... Je suis fatiguée et je n'avais pas la tête à répondre à leurs questions. J'espère qu'ils ne vont pas me trouver mal polie ou sauvage... ou je ne sais pas quoi d'autre.

-Nan mais, ne t'excuse pas, ils se doutent bien que tu n'es pas d'humeur à répondre à leur interrogatoire. Tu viens à peine d'arriver et ils saoulent déjà aussi.. Ne t'en fais pas, ils t'aiment bien, c'est sûr. Ils ne peuvent que t'apprécier! elle me souriait et m'attrapait la main Demain, je leur dirais de ne plus t'embêter, même si je leur ai déjà demandé avant que tu n'arrives. Je leur répèterai tout le temps s'il le faut.

-Merci d'avoir répondu à ma place tout à l'heure je souriais aussi légèrement. Et ne leur dit rien, je répondrais volontiers à toutes leurs questions après une bonne nuit de sommeil. Ça ira mieux demain.