Chapitre 19

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Coucou! Petit message pour vous annoncer que malheureusement, ce chapitre sera l'avant dernier... Je sais, je suis triste moi aussi mais mon histoire est arrivée au bout de ce que je souhaitais plus ou moins. D'ailleurs, l'histoire aurait pu se terminer sur ce chapitre ci mais j'ai tout de même décidé d'en faire un dernier, pour arriver à un compte rond de 20 chapitres. En attendant, profitez bien de celui-ci qui, je pense, devrait vous plaire. Du moins, je l'espère! Je vous souhaite une très bonne lecture les petits filous.

Je n'arrivais pas à dormir. Des tas d'images tournaient en boucle dans ma tête. Dès la seconde où j'avais revu son visage, toute les images d'il y a quelques années me revenaient. Il était là, deux ou trois tables devant moi, il me fixait. J'étais pétrifiée. J'entendais Dua me parler, mais je n'arrivais pas à identifier ses paroles. Je ne voyais plus rien, tout était noir. Seulement les souvenirs défilaient dans ma tête. Et quand, enfin, je voyais de nouveau, que j'étais capable de bouger, de contrôler mon corps, j'avais qu'une envie, qui était de m'effondrer. J'avais cru que j'allais pleurer, devant tous ces gens. Ils ne me regardaient pas, mais il est certain que si je me mettais à pleurer, ils le feraient. Donc, pour éviter ça, j'ai couru m'enfermer dans les toilettes.

Honnêtement, je ne savais même plus quoi penser. Tout était flou et mélangé. J'essayais de me raccrocher à une bonne pensée, un bon souvenir, mais rien ne fonctionnait. Ma tête tournait. Les minutes passaient et rien ne s'améliorait. Tout autour de moi tanguait. J'avais l'impression d'être perdue dans une autre dimension, mais cette dimension était infernale.

À un moment, j'avais cru entendre toquer à la porte ainsi qu'une personne me parler. Je n'étais pas sûre donc je n'avais pas répondu et puis, je n'étais pas en état de me lever.

J'entendais à nouveau la voix me parler. Mais cette fois, je la reconnaissais. C'était Dua, elle me demandait de lui ouvrir la porte. Ce que je faisais. Mes jambes avaient eu beaucoup de mal à me soulever tellement qu'elles tremblaient. Alors, une fois le verrou ouvert, je me remettais au sol.

J'avais ressenti un énorme soulagement en voyant Dua entrer. Et une fois dans ses bras, j'avais eu un sentiment de sécurité presque immédiatement. Il était fou de voir à quel point cette fille me faisait du bien. Même si j'étais complètement perdue, juste un regard posé sur elle suffisait pour me faire retrouver le bon chemin.

Mon esprit se calmait, tout autour de moi avait arrêté de tourner. J'étais dans ses bras, en sécurité. J'aurais souhaité rester comme ça, pour l'éternité...

On était rentrées et, pour me réconforter, Dua avait proposé qu'on s'installe toutes les deux autour du piano. On chantait ensemble, je me sentais bien mieux. Je ne pensais plus à rien qu'à Dudu et moi, à cet instant-là.

Le lendemain matin, le réveil sonnait tôt. C'était le jour j. On retournait à Paris. C'était ce jour-là que ma vie allait changer! Habiter dans une nouvelle ville qui n'était plus si nouvelle, car j'y avais passé quelques semaines avant les vacances. Et plus fou encore, j'allais habiter avec Dua. J'étais si heureuse. J'étais déjà pressée d'arriver. Rien n'allait me manquer ici, sauf mes parents et mon piano bien sûr.

Notre départ était prévu dans 2 heures. On se réveillait tranquillement avec Dua. On se disait bonjour avec un petit câlin, comme tous les matins. Heureusement que j'allais vivre avec elle, car j'avoue que ces petits câlins de réveil m'auraient terriblement manqué.

On se préparait et on descendait prendre le petit-déjeuner. Ma mère nous avait préparé un réel festin.

-Bonjour les filles disait-elle pleine de joie

-Oula, tu es un peu trop de bonne humeur toi! T'es contente à ce point de te débarrasser de moi? demandais je à ma mère

-Oui, je suis très pressée!

Une peur envoléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant